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Rue Berger, on attend encore la floraison de la Marguerite

Publié le 28 mai 2012 par Les Assiettes De Juliette @AssiettesdeJu
Dans le langage des fleurs, la marguerite signifie “je crois en vous” (en argot, c’est un peu plus trivial, mais passons…). Et bien, après réflexion, et digestion, on se dit qu’on peut faire confiance à cette fleur des Halles pour éclore prochainement. Parce que bon, pour l’instant, tout ça est encore un peu en bouton.

Rue Berger, on attend encore la floraison de la Marguerite

Le propriétaire des Fines Gueules rue Croix des Petits Champs, a fait le pari de reprendre les anciens Ateliers Berger, longtemps encensés puis décriés par les mangeurs et les fêteurs du soir. Pari risqué car entre le 1789 et le Cha Cha, il ne restait plus beaucoup de place sur le trottoir pour appâter le chaland et le faire monter à l’étage.
Soyons clairs, l’ambiance n’est pas chaleureuse chaleureuse : murs gris terril dépouillés, poutres industrielles, mobilier façon scandinave…c’est plutôt gla gla. Ca manque aussi un peu de people. On a cru au début que la salle allait se remplir. Mais en partant quelques heures plus tard, on n’avait croisé que deux serveuses, adorables, et un manageur qui visiblement avait envie de parler quand nous, on avait surtout envie de goûter la cuisine du chef. 

L’ardoise est en effet alléchante et donne envie d’effeuiller la carte: un peu pour les asperges vertes sauce gribiche, beaucoup pour le carpaccio de veau au yuzu, passionnément pour le filet de maigre et à la folie pour les produits. On laisse le dernier pétale aux suivants.

Rue Berger, on attend encore la floraison de la Marguerite

Au rez-de-chaussée, un espace fumoir meublé 1970 vous évitera en hiver de vous rhabiller pour vous en griller une. Vous y trouverez aussi des cigares, histoire de Fidel-iser la clientèle qui pourra ensuite, un peu partie, un peu naze, descendre dans la boîte de jazz.

Bref, tout ça sent encore un peu trop la peinture fraîche pour humer le discret parfum de la Marguerite. Il faut encore attendre un peu que le temps fasse son oeuvre et la patine avec.

Où: 49 rue Berger 75001 Paris

Combien: entrées: 15€, plats: 25€, desserts 10€. Vraiment un peu cher.

Quand: cet été pour la terrasse, cet hiver pour le fumoir

Avec qui: la Reine Margot, le prisonnier, Yann Andréa

A vos pieds: pour l’instant, des talons bobine suffiront

Dans votre Ipod: Ce soir, j’attends Madeleine – Jacques Brel


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