Les films oubliés

Hello everybody!

Pendant que le monde se délecte (ou pas) de la fin de plusieurs séries en même temps (Games of Thrones, Vampire Diaries, House, et tout le reste qui a eu son season finale et que je m’en tape le chignon), moi, bien calfeutrée dans ma tour pas d’ivoire, ai rangé mes DVD dans mon armoire DVD (vous en avez rien à faire, moi non plus) et suis tombée sur la mine d’or…

Vous n’imaginez pas le nombre de films que personne ne regarde que moi j’ai dans ma DVDthèque. Ça fait peur.

Enfin, ça vous fera peut-être moins peur quand vous lirez la suite!

Premier de la liste, je triche, c’est pas un DVD mais une des VHS qui trônent en bonne place entre les Lord of the Rings et autres Star Warsinets. Le nom? La ligue des gentlemen extraordinaires. Les acteurs? Sean Connery (quand même), Jason Flemyng (eh oui, il me fallait bien un appât), Richard Roxburg (dieu que j’aime cet acteur, bordel!), Tom Curran (pareil). Le problème? Un scénario un peu trop mal ficelé, un film qui part en sucette vers la fin, des personnages certes joués avec classe et distinction (Jason, petit coquin) mais trop baclés à mon gout, et bien sûr un film tourné à cent à l’heure, tellement mal qu’on dirait qu’il ne dure que dix minutes. Et Shane West. J’sais pas c’qu’il foutait là, lui. N’empêche, j’adore cette daube. Peut-être parce qu’il y a James Bond dedans. Et que Jason en Jeckyll, ça ne se refuse pas.

Mina Harker vs Dorian Grey. The massive crossover.

Deuxième film oublié, et pas sans raison, Timeline, mon DVD préféré depuis que j’ai appris l’anglais. Film bateau pour pas se prendre la tête. Acteurs: belle brochette! Billy Connelly (alerte accent incompréhensible), Michael Sheen et sa voix et ses bouclettes (douche froide, merci!), Gerard Butler et ses pecs, Paul Walker, Frances O’Connor, David Thewlis, eeeeeet…Lambert Wilson (qui joue un Français, parce qu’apparemment les Américains pensent qu’il ne sait jouer que ça). Soucis? Scénario pourtant digne du bouquin (Timeline de Michael Crichton, excellent au demeurant), servi très bien par des acteurs tous plus doués les uns que les autres, mais pardon, expédié vitesse grand V! WTF j’ai envie de dire? En plus, seul bémol acteurique du machin, Paul Walker aurait dû rester cantonné à Fast and Furious (de la daube, voyez donc). Mais je ne lasserai jamais de Michael Sheen qui est habillé en armure anglaise. Never. Cet homme est juste…rrrrrr (frisson). Voilà.

Ça, David, c’est des lunettes.

Troisième on the list, La dernière légion. Acteurs? Colin Firth, Ben Kingsley, Ayshwarya Rai (j’suis contente d’avoir su l’écrire), Kevin McKidd (qui joue un saxon, genre), Thomas Sangster. Problème? Colin en guerrier romain, c’est pas un peu…pas possible? Ah si. Et l’indienne qui tombe amoureuse en deux minutes? Ah si. Et Romulus Augustule qui est juste un sale gosse capricieux? Ah si. Et Ben Kingsley, avec sa classe internationale, qui joue un Merlin juste un peu en-dessous du personnage original? Ah si. Bref. Nul à chier. Et pourtant, c’ui-là aussi je le regarde. Quand je m’ennuie. Ou quand j’ai pas vu Rome depuis trop longtemps (ouais, Rome, c’est d’la puuuure série!).

Tapage de classe à 10 ans: check.

Quatrième DVD perdu dans les limbes, Le tour du monde en 80 jours. Acteurs? Jackie Chan (ouech, minuten), Steve Coogan (I love that guy), Cécile de France (qui joue…une Française), Jim Broadbent. Sérieusement, j’ai grandi avec ce film. Certes, j’étais déjà grande quand il est sorti, mais ne suis-je pas après tout l’une des pires adeptes de Jackie que le monde ait porté? Si. Donc, une revival du récit de Jules Verne avec la pointe de kung-fu nécessaire pour en faire une nullité gentillette, moi, je kiffe. En plus, Steve est juste…british. C’est du thé ce film. A déguster avec ses gosses.

Ça mord, ces bêtes-là?

Cinquième décédé, Le smoking. Acteurs? Jackie Chan, Jennifer Love-Hewitt, Jason Isaacs (je le connaissais donc bien AVANT Harry Potter, le Lucius). Souci? Un scénar pourri, pour la plus grande part. Ah ouais, et une Jennifer pas crédible pour un sou. A part ça, nothing. J’aime quand Jason se prend pour James Bond. “Je suis irrésistible.” Mais bien sûr.

Quoi? Vous êtes pas Américain?

Sixième disparu sans laisser de traces (ou presque), Tomb Raider. Acteurs? Angelina Jolie, Daniel Craig (c’est le SEUL film où je les saque, sérieusement), Iain Glen (Jorah Mormont, bonjour!

), Jon Voight. Problèmes? Une suite qui a totalement éclipsé le premier opus (merci Gerard), une transposition jeu-vidéo/film assez lame, et un vilain pas trop crédible même si aujourd’hui j’aime cet acteur d’amour. La moumoute était peut-être de trop.

Comment ça je fais pas assez Anglais?

Septième kidnappé par les entrailles du cinéma hollywoodien, Les brigades du tigre (ouais, un film français!). Acteurs? Clovis Cornillac, Diane Kruger (qui joue une russe, normal), Thierry Frémont (coup de foudre artistique, gars), Edouard Baer (rrrrr), Olivier Gourmet (un Belge qui doit imiter l’accent du Sud, trop trop fort). Souci? Un transposition de la série un peut trop hâtive, des personnages qui ne ressemblent pas à leurs aînés (sans doute pour essayer de rameuter du monde), le tout servi par des acteurs de malade et une musique entrainante. Rien compris au flop, moi.

Où sont mes frites?

Huitième rescapé dans mon coeur d’artichaut, Alexandre. Acteurs? Colin Farrell, Jared Leto (sisi, j’vous jure), Val Kilmer, Anthony Hopkins. Littéralement dévoré par Troie, le pauvre Alex n’a rien pu faire contre ses éternels aïeux Achille-la-tappette et Pâris-la-encore-plus-tapette. Malgré un jeu impeccable de la part de tout le monde, une réapparition d’entre les morts de ce cher Simon Templar (si, j’l'ai vuuuu!) et la mort de chevaux, rien à faire, personne ne s’en souvient. Lame. Et affligeant quand on voit la qualité du truc d’en face. Si Eric Bana et Peter O’Toole avaient pas été là, ce film tournait en sucette.

Tenez, bavez, bande de gonzesses!

Neuvième zombie, Kingdom of Heaven. Acteurs? Orlando Bloom (so laaaaame), Eva Green, Marton Csokas (ce gars ne peut absolument PAS jouer les gentils, et Celeborn ne va pas me contredire), Brandon Gleeson (oh yeah darling), Liam Neeson (Dieu, quoi). Soucis? A LA PELLE! Orlando Bloom, d’abord, qui ne sert strictement à rien et qui en fait nous fait une parfaite imitation de Kristen Stewart. Jeremy Irons, sous-utilisé, quel dommage, quand on a un tel quota de classe dans un casting, faut quand même faire jouer Dieu, David Thewlis et lui ensemble, merde! Et…si, j’vais l’dire. Edward Norton m’a fait pleurer. Parce qu’on ne le voit pas. J’aime cet homme. Et il meurt. Parce qu’il est lépreux. Suis-je la seule pouffiasse du coin à avoir rêvé que Bloom et lui switchaient leurs rôles? Sérieusement?

L’invention de gènes la plus pourrave du cinéma.

Dixième (et dernier, j’ai pas envie de vous noyer encore) DVD sauvé des eaux, de nouveau une VHS, un Disney complètement oublié et qui pourtant m’a donné des frissons hier soir, Dinosaure. Les voix françaises sont assurées par Jamel Debbouze (eh oui, vous avez raté un truc), et les doubleurs d’Eddie Murphy et Ewan McGregor (et Ray Stevenson, accessoirement). Problèmes? Arrivé trop tôt, ou trop tard peut-être, dans une année où les dinos avaient pas encore la cote partout, et surtout, pardonnez-moi, une vision très très très…jolie de l’extinction de nos amis les sang-froid. Petit Pied, au moins, avait l’avantage d’être destiné aux (très) petits gosses, et y avait réussi, alors qu’ici, Aldar, Zini et les autres n’ont d’avantage que leur BO magistrale et inoubliable (filez écouter the Egg travels avant que je ne vous tue). Et pourtant, Dieu sait que ce film est l’un des plus beaux. Et des plus pédagogiques (là où Lion King nous enseignait Hamlet en lousdé, Aladat et ses poteaux nous enseignent gentiment la vie des dinos. En lousdé itou).

Major fangirling.

En gros, des dommage et des pas dommage pour ces rescapés de ma DVDthèque. Peut-être qu’un jour je vous parlerai de l’un d’entre eux. Et non, je ne citerai pas parmi eux le Dernier Samurai, je me refuse à croire que ce film a été détesté. C’est juste pas possible.