Magazine Cuisine

Les 110 du Taillevent

Par Mauss

On sait ici que la famille Gardinier (Phélan-Ségur, Les Crayères) a racheté le Groupe Taillevent.

Voilà qu'un très bel article signé David Cobbold (ICI) nous explique dans le détail (bravo pour le scoop : je suis jaloux) la nouvelle politique mise en place dans le restaurant ci :

Les 110 de Taillevent, 195 Rue du Faubourg Saint Honoré, 75008 Tel : 04 40 74 20 20

Merci pour ce beau billet, David, explicatif et tout et tout…

Allez lire ce billet qui va enfin démontrer urbi et orbi qu'on peut à la fois gagner de l'argent dans la restauration et prendre un soin réel du client-amateur de beaux crus.

Il est clair qu'avec la crise, les restaurateurs les plus intelligents, les plus imaginatifs, vont chercher à attirer l'amateur de vin, le rendre fidèle.

Pour cela, deux pistes majeures :

- la possibilité pour l'amateur d'apporter son vin contre un droit de bouchon qui devrait plus ou moins être au niveau de la marge brute que fait le restaurateur sur son vin le moins cher à la carte.

- le service du vin au verre, comme à l'Albert Ier à Chamonix, où le restaurateur sait que son vin ne se détériore pas avec cet équipement "cruover" (ou équivalent), cela lui permettant en outre d"y présenter quelques grands crus trop dormants dans sa cave et surtout de respecter une tendance actuelle qui est de ne pas trop consommer, eu égard aux lois en cours, côté circulation (vous verrez : un jour, les piétons à la Carmet seront verbalisés !).

L'avantage de ces équipements : le vin est - enfin !!!!! - servi à bonne température.

Lecture du WE :

Le supplément du Journal du Dimanche avec une interview de Monsieur Aubert de Villaine qui explique sa vision du vin et son dévouement au-delà du temps pour le Domaine de la Romanée-Conti.

Les deux compères B+D y donnent également la liste de leurs crus préférés dans le millésime 2011.

Tiens : à propos de "petits millésimes" : bu dans un dîner plus que sympa samedi soir un Domaine de l'A 98 arrivant à l'adolescence et un Pavie Macquin 2004 d'une exceptionnelle fraîcheur. Décidemment, comme en son temps le 97, les "petits" millésimes bordelais offrent quelques pépites dont il serait stupide de se priver !


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Mauss 1569 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Dossier Paperblog

Magazines