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Sziget 2012 : live report

Publié le 06 août 2012 par Eatart @eatartblog

Lundi 06 août, 2012

Sziget 2012 : live report

visuel sziget 2012

C’est parti pour la 20ème édition du plus grand festival d’Europe, j’ai nommé le Sziget ! De nombreuses modifications ont été annoncées et nous sommes donc là pour vous tenir informés au jour le jour de ce que cette nouvelle édition du Sziget a dans le ventre.

Après le pliage conforme et précis de nos habits, le choix de nos jolis souliers d’été et de nos pistolets à eau allant accompagner notre équipement de reporter, voilà notre bazar bien empaqueté et rangé dans un coin de notre salon en attendant le moment du départ.

Dimanche 5 août 2012

Le rendez-vous était donné dès 9h00, place de la Nation. Nous embarquons dans un bus remplis de festivaliers décidés à nous prouver ce que le mot « fête » veut dire. Nous pouvons dire que nous en avons eu la parfaite définition. Entre les accoutrements divers et variés comme celui de Maya l’abeille ou encore Obélix, les arrêts pour recharger les batteries d’houblon et les estomacs avides de Whooper, nous arrivons enfin sur l’île enchantée.

Dès notre arrivée après 23h de bus, nous sommes chaleureusement accueillis par une invitée de taille : la canicule. Une chaleur harassante nous accompagne tout le long de notre traversée de l’île avec nos bagages. Nous nous installons derrière la butte qui accueillait la scène World. Aujourd’hui, celle-ci a été déplacée et laisse place à une nouvelle scène dédiée exclusivement à la musique hongroise (MR2-Petőfi Rádió).

Après une petite balade dans l’île qui semble de plus en plus immense d’années en années, nous nous apercevons que la tente Roma a été déplacée pas loin de l’entrée principale. La Meduza est la grande absente de cette édition, pas de trace de cette scène mythique sur le plan.

Il est 14h et le thermomètre affiche un beau 35 degrès à l’ombre. Or, de l’ombre, il y’en a pas des masses sur le site. Nous avons l’impression de n’avoir jamais ressenti une telle chaleur sur les éditions précédentes et pour cause, des brumisateurs sont installés sur la Main Stage et dans plusieurs bars de l’île. Des poches à eau sont également distribuées gratuitement pour inviter le festivalier à se réhydrater le plus possible.

Grande nouveauté, la Sziget Card que nous avons préalablement testé en 2010 est désormais généralisée sur l’ensemble du site. Le principe est simple, il suffit de transférer vos forints (monnaie locale) sur cette carte qui est délivrée gratuitement afin de payer l’ensemble de vos achats (nourriture, alcool, merchandising, accessoires, massages).

Au fur et à mesure de notre balade, nous souhaitons percer le grand mystère du French Camping, instauré en 2011. Surprise, avant de pénétrer dans cet espace réservé, nous découvrons que la scène World se trouve à côté.  Avant d’entrer dans le camping, nous traversons une allée ombragée avec de nombreux bars dont le Restro. Une grande tente nous accueille avec possibilité de se connecter au Wifi gratuitement, de reposer ses gambettes affaiblies sur de grands poufs et de recharger son portable. Le camping francophone dispose de sanitaires nettoyés régulièrement, de l’eau chaude à toute heure, et surtout de l’ombre sur toute la partie du campement. On comprend mieux le choix de certains festivaliers d’investir 40€ de plus dans ce festival s’ils sont désireux d’un confort maximum.

Julie Buda & Mathieu Mahoudeau


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