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Michael Clarke Duncan

Publié le 05 septembre 2012 par Cinephileamateur
Michael Clarke Duncan
Etat civil : Né le 10 décembre 1957 à Chicago (États-Unis) et décédé le 3 septembre 2012 à Los Angeles (États-Unis).
Métier cinématographique : Acteur - Producteur.
Filmographie sélective : Friday, Une nuit au Roxbury, The players club, Armageddon, Mon voisin le tueur, La ligne verte, Bulworth, Breakfast of Champions, Une passion pour la vie, Spot, La Planète des singes (2001), Comme chiens et chats, Le Roi Scorpion, Daredevil, The Island, Dragon sword, D.E.B.S., Chasseur de tête, Sin city, Ricky Bobby : roi du circuit, Slipstream, Mimzy le messager du futur, Kung Fu Panda, Street Fighter : Legend of Chun-Li, Redemption road, Cross, Green Lantern...
Film que je préfère à ce jour : La ligne verte.
Film que j'aime le moins à ce jour : Green Lantern.
"Je suis fatigué patron, fatigué de devoir courir les routes et d’être seul comme un moineau sous la pluie... Fatigué d’avoir jamais un ami pour parler, pour me dire où on va, d’où on vient et pourquoi... Mais surtout je suis fatigué de voir les hommes se battre les uns les autres, je suis fatigué de toute la peine et la souffrance que je sens dans le monde..." (La ligne verte)
Là encore, je voulais continuer de garder mon rythme habituel d'une personnalité par semaine sur mon blog mais là encore, après la disparition de Tony Scott, c'est au tour de Michael Clarke Duncan de s'en être allé et tout comme Tony Scott, Michael Clarke Duncan ne me faisait pas spécialement déplacé en salles, j'étais pas spécialement le fan du premier jour mais j'avais de l'affection pour cette acteur et l'annonce de son décès m'a fait de la peine au point que j'ai voulu faire un petit billet sur lui.
Quand on regarde sa filmographie, c'est avec "Friday" (1995) que sa carrière à commencé au cinéma. Découvert tardivement, c'est aussi tardivement que j'ai entendu parler de lui pour la première fois. D'ailleurs, je n'ai pas vu ce film encore à ce jour tout comme je n'ai pas vu d'autres de ses longs métrage par la suite comme "Une nuit au Roxbury" (1998) ou "The players club" (1998) où il à l'air d'être surtout exploiter pour sa carrure. On peut aussi voir de nombreux passages dans certains épisodes de série télévisée comme "Le Rebelle" (1994 - Épisode 18 saison 3), "Le Prince de Bel-Air" (1995 - Épisode 4 saison 6), "Mariés, deux enfants" (1995- Épisode 7 saison 10), "Les frères Wayans" (1996 - Épisode 18 saison 3) ou encore "Code Lisa" (1996 - Épisode 2 saison 4).
Non, c'est trois ans après son premier film que j'ai pu le découvrir pour la première fois dans "Armageddon" (1998) où dès la première fois où je le voyais à l'écran, il m'a convaincu dans son rôle de Jayotis Kurleenbear. Au delà du divertissement que ce film peut provoquer en moi et bien que son rôle soit secondaire, j'ai tout de suite bien apprécié le jeu de Michael Clarke Duncan qui à su aller au delà de son physique imposant. Dans ce film, il faisait un pote de Bruce Willis totalement décalé mais surtout très sympathique et convaincant qui nous faisait vite oublier son imposante carrure sauf quand le scénario voulait appuyer dessus.
Cette amitié avec Bruce Willis suivra Michael Clarke Duncan au delà des grands écrans mais c'est aussi ainsi que j'ai pu le découvrir ensuite dans "Mon voisin le tueur" (1999). En incarnant le personnage de Frankie Figs, Michael Clarke Duncan se surpassait encore une fois. On va pas se mentir, le film est très très léger (et je l'apprécie pour sa légèreté) et même si ce choix au casting est né d'une volonté d'avoir un personnage imposant, l'acteur réussissait aussi à travers ce long métrage à dévoiler son jeu, sans se forcer et nous montrer qu'il était un véritable acteur capable d'enchaîner film de science fiction à gros budget et petite comédie sans prise de tête avec une certaine aisance et une certaine crédibilité. Plus que le simple physique qui lui faisait tenir au début de sa carrière le rôle de videur de boîte de nuit, il se révélait ouvert au second degré, jouant de son image tout en faisant bien son job.
Sa consécration, elle est venu ensuite avec le mythique "La ligne verte" (1999). Dans sa filmographie, il y à eu un avant et un après "La ligne verte". Après la science fiction et la comédie, Michael Clarke Duncan explose dans le drame fantastique et laisse une nuée de spectateur ému par son jeu scotché à leurs sièges... Moi le premier. Son physique cette fois ci devient presque qu'un simple élément de décors, presque futile, un simple détail qui lui permet de vite se faire remarquer mais au delà de ça, le comédien nous montre une nouvelle facette de son jeu, tout en douceur et porte une large partie du succès de ce film excellent sur ses épaules. Le scénario est très bien écrit, la mise en scène brillante, le casting parfait et une nouvelle étoile est né à mes yeux avec Michael Clarke Duncan qui très tardivement démontre ainsi avec ce film que c'est un véritable comédien sans que la question ne sois remise en doute par la suite.
Si après cette claque cinématographique il y à certains films que je n'ai pas vu (j'étais scotché par son mythique rôle de John Coffey mais à l'époque je n'étais pas encore passionné par le cinéma) comme "Breakfast of Champions" (1999), "Une Passion pour la vie" (2001) ou "Spot" (2001), c'est avec "La Planète des singes" (2001) de Tim Burton que j'ai pu le retrouver. Mon premier visionnage était un peu mitigé, j'ai plus apprécié ce long métrage par la suite mais malgré ça, Michael Clarke Duncan m'a beaucoup plu aussi dans ce film. Même grimé en singe, l'acteur m'ait apparu convaincant. Il montre dans ce jeu une très belle palette dans son regard et prouve qu'il peut faire passer pas mal de messages sans forcément avoir besoin de parler. Les maquillages sont parfaits mais le jeu du comédien aide à merveille je trouve à donner vie à son rôle de Attar. La même année, est sorti aussi "Comme chiens et chats" (2001) mais n'ayant pas vu ce film (bien que je possède le dvd que j'ai reçu en cadeau) je ne peux pas parler de sa prestation j'ignore même si il possède un rôle ou si il prête sa voix à un animal.
"Le Roi Scorpion" (2002) ne m'a pas laissé un souvenir mémorable mais Michael Clarke Duncan s'en sors pas mal une nouvelle fois malgré tout en Balthazar. Là, on mise très peu sur le jeu de l'acteur. Il fait le job mais c'est surtout son physique avantageux que le long métrage va exploiter et même si le film est divertissant sans être transcendant, l'acteur n'est pas là dans le meilleur rôle de sa carrière (du moins dans les films où j'ai pu le voir je précise à nouveau ;-) ). Pas ridicule mais pas mémorable non plus surtout que ce spin off au tout aussi divertissant "La momie" (1999) possède une suite qui m'ait apparu tellement douteuse que je ne l'ai pas vu et que je suis content de voir qu’apparemment il ne figure pas dans cette suite).
Si Michael Clarke Duncan prête sa voix à Clydesdale dans "Zig-Zag" (2003) et Tug dans "Frères des ours" (2003), je ne peux pas trop parler de son jeu vocal dans ses long métrages d'animation car je n'ai pas vu le premier tandis que le second je ne l'ai vu qu'en version française. C'est la même chose d'ailleurs concernant "Frères des ours 2" (2006), "5 toutous prêt à tout" (2006) ou encore "Kung Fu Panda" (2008). C'est plutôt avec "Daredevil" (2003) que je l'ai retrouvé en salles. Son physique aide à rendre crédible son personnage de Wilson Fisk et l'acteur réussit même à ne pas le rendre risible même si quelques stéréotypes de son personnage existe la faute au scénario. Le film est d'ailleurs un peu plus sympa dans sa version dircetor's cut que dans sa version cinéma un peu plus courte. Pour "The Island" (2004), j'ai bien aimé son jeu aussi mais je dois reconnaître que je n'ai pas vu le film très souvent et du coup je ne me souviens plus trop de ce qui m'a plus chez l'acteur ou non. Je garde juste en souvenir une bonne prestation qui m'a plu pour un film que j'ai trouvé intéressant aussi dans son approche.
Ensuite, il y à eu quelques films que j'ai soigneusement éviter car il ne me tentait pas des masses comme "Dragon sword" (2004), "D.E.B.S." (2004) ou encore "Chasseur de tête" (2004). Même son apparition dans "Les Experts : Manhattan" (2004 - Épisode 22 saison 1) m'ait passé inaperçu à mes yeux (en même temps la série est diffusé sur TF1 et cette chaîne n'est pas réputé pour son respect envers les spectateurs pour ce qui est des diffusions de ses séries...). C'est avec "Sin city" (2005) et son personnage de Manute que l'acteur m'a une nouvelle fois impressionné. Continuant de faire son petit bonhomme de chemin dans le cinéma, le comédien s'impose comme physique à part entière mais réussit vraiment à rendre ses personnages intéressant et surtout consistant. Avec lui, on avait pas juste une masse creuse mais bel et bien un acteur qui donnait toujours de son mieux pour interprété ses différents rôles.
Ensuite, sans que je sache trop pourquoi (manque de temps ? Manque d'intérêt pour certains de ses projets ? Trop prolifique ? etc etc), il y à eu une longue période où je n'ai plus vu de films avec Michael Clarke Duncan. C'est ainsi que je n'ai pas vu encore à ce jour des films comme "Ricky Bobby : roi du circuit" (2005), "Slipstream" (2006), "One way" (2006), "L'école des dragueurs" (2006), "Mimzy le messager du futur" (2007), "American Crude" (2007), "The Slammin' Salmon" (2008), "Le Retour de Roscoe Jenkins" (2008), "Delgo" (2008), "Street Fighter : Legend of Chun-Li" (2009), "Redemption Road" (2010) ou encore "Cross" (2010)...
Malheureusement, le dernier film où j'ai pu le voir c'était dans "Green Lantern" (2011) et son rôle pixelisé, trafiqué, visuellement pas très beau (rayer les mentions inutiles, rajoutez en d'autres ;-) ) de Kilowog. Le film s'est fait pas mal descendre par la critique mais malgré tout j'ai quand même passé un bon moment devant ce film que j'ai trouvé certes moche mais divertissant quand même. Michael Clarke Duncan ne sauve pas tout mais il fait son job. Ça reste juste le film que j'ai pu voir avec lui à ce jour qui m'a le moins convaincu même si encore une fois, c'est plus de la faute des effets visuels et du scénario que de l'acteur en lui même qui à toujours su rester constant et excellent à mes yeux même si il semble que j'ai éviter pas mal de série B...
J'aurais pu rester sur cette image mitigé mais fort heureusement, c'est avec plaisir que je l'avais retrouvé récemment dans la série télévisé "The Finder" (2012 - Saison 1) que j'ai découvert grâce à la série télévisée "Bones" (2010 - Épisode 19 saison 6). Son rôle de Leo Knox lui allait comme un gant je trouve, j'adorais vraiment le personnage qu'on à tenté de construire ce qui me fait regretter encore plus que la série n'ait pas pu aller au bout de ses idées à cause d'un manque d'audience et de l'état de santé de l'acteur qui s'est dégradé par la suite. Il montre en tout cas avec ce personnage de bonnes chose je trouve et je suis plutôt content d'avoir cette image en tête de cet acteur.
Que reste t'il de ses projets ? Où il en était dans sa carrière avec des films finis ou en suspens ? Je ne sais pas trop mais la suite de sa filmographie continuait d'être assez intéressante je trouve avec notamment le personnage de Manute que Michael Clarke Duncan reprenait pour les besoins de "Sin city 2". Quoiqu'il en soit, même si j'ai pas vu toute sa filmographie, c'est un acteur que j'appréciais énormément. Il à marqué les esprits avec son rôle dans "La ligne verte" qui continuera d'en faire pleurer plus d'un mais au delà de ce film, il avait su m'émouvoir, me surprendre et me convaincre en tant qu'acteur dans d'autres long métrage. Il m'a prouvé à plusieurs reprises qu'il était capable d'aller au delà de sa carrure et de son charisme et pouvait exister à l'écran à tel point que lorsque l'on regarde sa filmographie, on trouverait presque qu'il était sous estimé. Il avait je suis sûr pleins de bonnes choses à nous montrer encore. La nouvelle de sa disparition m'a fait un choc. Pour le cinéphile que je suis, cela à été un coup dur car même si je ne le connaissais pas personnellement, il va me manquer dans les années à venir au cinéma. Il restera en tout cas toujours pour moi John Coffey mais je n'oublierai jamais qu'il à aussi su me faire vibrer dans pleins d'autres rôles et rien que pour ça je peux l'en remercier. Je ne suis sans doute pas légitime pour lui rendre hommage, ce billet arrive même sans doute un peu tard tout comme celui de Tony Scott il y à quelques jours mais quoiqu'il en soit, je prendrais toujours autant de plaisir à le revoir chez moi en Blu-ray ou en dvd et à m’émerveiller de son talent.
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