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Guides du vin, édition 2013

Par Mauss

Le marronnier du mois, on le sait, c'est la sortie des Guides avec la ribambelle de commentaires sur le contenu : ceux qui manquent, ceux qui sont mal cotés, ceux qui devraient être mieux notés, etc.

Cette année, je ne vais pas y ajouter un nième avis sachant finalement qu'il est assez facile pour tout lecteur d'y trouver ce qu'il aime, ce qu'il déteste, ce qui lui sert, ce qui est inutile.

Aussi, je me permets de citer mon "nègre de service" pour ce travail, à savoir l'irascible Michel Smith, un homme qui n'est pas du nord, et qui défend avec une plume bien construite son sud si cher à ses papilles.

C'est ICI.

Bon, c'est bien joli tout ça, mais où veux-je en venir ?

Tout simplement que si on peut suivre ce vrai journaliste du vin dans sa région, que couic pour trouver un sbire de ce calibre pour nous dire ses sentiments sur la Loire, l'Alsace, la Bourgogne, le Jura, et autres.

Bref : que conclure d'une telle situation ?

a : refaire le monde du vin chaque année est un véritable calvaire si on veut éviter les redites, les copies.

b : faire un Guide annuel est monstrueusement coûteux si on veut respecter certaines règles déontologiques auxquelles adhéreront les lecteurs

c : trouver, (via la pub "neutre" ? : voitures, montres, cuisines) une source de financement palliant - le cas échéant - les baisses de vente vu le rôle croissant de la communication internet.

Soyons clair : il y aura toujours des amateurs du papier et des amateurs de vins. Mais voilà un secteur de la presse quotidienne ou hebdomadaire  qui n'est pas dans une santé financière folichonne. Il suffit de voir ce qui se passe dans ce secteur aux USA : une vraie peau de chagrin où des Mike Steinberger et autres ayant une colonne régulière, se voient gentiment renvoyés à d'autres choses. C'est un peu la même chose chez nous, et si le team B+D s'en tire bien, c'est naturellement via les qualités de Bettane et le sens du business de Desseauve. Ces deux zozos - ne l'oublions jamais - ont été et sont des créateurs d'emploi. Respect en cette période économique douteuse.

Bon, rien à redire alors ?

Ben si !  Quand comprendront-ils, ces écrivains du vin, qu'un Guide tous les deux ans explicitant les Domaines plutôt que les vins, aura certainement plus de force et d'impact à la fois chez les producteurs et chez les amateurs ?

Va savoir, Charles !


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