Il y a eu beaucoup de mouvement cet été. Bleacher Report nous fait un petit bilan des lacunes que présentent les nouvelles formations des franchises NBA. Nous attaquons sur l'âge moyen des équipes.
Boston Celtics : trop vieux ?
L'année dernière, personne n'avait parier un kopeck sur le parcours des Bostoniens, éliminés au Game 7 de la finale de Conférence. Cet été Ray Allen est parti, et Courtney Lee, Jared Sullinger et Fab Melo sont venus descendre l'âge moyen des Verts.
Mais Kevin Garnett est encore de la partie pour 3 ans, or le bonhomme est encore fragile au niveau des genoux. Paul Pierce reste le capitaine des Celtics mais ses statistiques s'amenuisent de plus en plus. Enfin Jason Terry à bientôt 35 ans vient planer sur le TD Banknorth Garden.
Pour Bleacher Report le problème n'est pas l'âge ou encore les multiples bobos dont sont victimes les vétérans qui posent problème, mais la transition entre les restes du Big Three et la jeune génération mené par Rajon Rondo. Cette transition sera difficile mais inévitable pour pérenniser l'avenir des Celtics.
Charlotte Bobcats : le pari de la jeunesse
Recordman de la pire saison jamais enregistré en NBA, les Bobcats vont avoir encore du mal cette saison. Ce n'est pas l'arrivée de Ben Gordon qui va changer quoi que ce soit. Cette équipe est beaucoup trop jeune pour inquiéter les vieux briscards de l'Est.
La saison des Bobcats va se baser sur le potentiel de ses jeunes recrues comme le fraîchement drafté Michael Kidd-Gilchrist. Présent à un seul match de Summer League, il est difficile de connaître le potentiel du Wildcat sur les parquets NBA. Le pari de la jeunesse et un pari très risqué mais qui peut s'avérait payant...dans 3 ans.
Dallas Mavericks : les vieux sont usés
La saison passée a clairement montré l'importance de Tyson Chandler sous les panneaux. Incapables de se relever en cours de saison, inexistants et fébriles en playoffs, les Mavericks sont au bout du chemin.
Les blessures s'accumulent avec l'âge et l'apport d'un Chris Kaman fragile ne va rien arranger. Cette équipe est très dépendante de Dirk Nowitzki qui glisse doucement vers la retraite. A 34 ans, l'Allemand vient d'enregistrer son plus faible bilan au score depuis 2004 avec 21,6 points par match.
Face à une Conférence Ouest qui s'est renforcée cet été, les Mavericks auront du mal à suivre la cadence.
Houston rockets: Trop trop jeune
A l'inverse de son voisin de Dallas, les Rockets ont une équipe trop jeune. Kevin McHale avait même déclaré qu'il souhaitait plus de vétérans mais qu'il allait devoir faire avec.
Avec 5 rookies, Jeremy Lin, cette équipe s'est transformée en un été. Elle s'est rajeunie certes, mais cette jeunesse ne permet pas de faire clairement sortir un leader. La jeunesse, 23 ans de moyenne d'âge, et le manque de leadership : voilà pourquoi Houston ne gagnera pas la saison prochaine.
Minnesota Timberwolves : c'est jeune, mais trop trop jeune
Les playoffs étaient à porté de griffes des Wolves la saison passée. La grave blessure de son meneur Ricky Rubio n'a pas permis à Minnesota de revoir son équipe en post-season.
Kevin Love a la stature d'un All-Star et pourrait même chercher un titre de MVP. Derrière lui une flopée de joueurs de qualité, jeunes mais dont l'expérience est assez creuse. Minnesota ne comptent que 2 joueurs au-delà de 30 ans (Luke Ridnour : 31 ans, Andreï Kirilenko : 31 ans).
La Conférence Ouest ne fera pas de cadeau cette année. Minnesota n'a pas encore les moyens, ni l'expérience, ni la carrure pour aller défier les Lakers, le Thunder ou encore San Antonio.
San Antonio Spurs : c'est vraiment la fin du Big Three ?
Les Spurs étaient leader de leur Conférence l'année dernière. En finale de Conférence, les hommes de Gregg Popovich se sont fait surclasser par cette jeune équipe audacieuse mais pleine d'expérience du Thunder.
La défaite ne pourrait pas se résumer au simple fait que Tim Duncan a 36 ans ou que Manu Ginobili en a 35 ans, mais c'est un élément de réponse. Les statistiques des vétérans des Spurs vont baisser, les blessures s'enchaîner or la réussite des Spurs tient dans la réussite de ses vétérans.
Cette dépendance à l'expérience est bonne pour la saison régulière, mais au moment des playoffs, l'expérience doit aller de paire avec la fougue et la rage de la jeunesse, ce dont manque San Antonio actuellement.