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On That Day

Publié le 16 septembre 2012 par Polyphrene

Some people sayIt’s what we deserveFor sins against g-dFor crimes in the world
I wouldn’t knowI’m just holding the fortSince that dayThey wounded New York
Some people sayThey hate us of oldOur women unveiledOur slaves and our gold
I wouldn’t knowI’m just holding the fortBut answer me thisI won’t take you to court
Did you go crazyOr did you reportOn that dayOn that dayThey wounded New York


On That DaySur l’album “Dear Heather”, paru en 2004, figure “On That Day".                          Léonard Cohen, d’une voix grave et sombre, y évoque ce jour de septembre 2001 – il y a onze ans -  où le monde, horrifié et fasciné, vit s’effondrer le symbole d’une certaine Amérique. Ce jour là, des milliers de personnes furent sacrifiées au nom d’un Dieu que les terroristes prétendaient ainsi honorer. Mais quel est ce Dieu qui réclame des sacrifices humains ?Et quels sont ces hommes d’un tel orgueil qu’ils se croient le bras armé de leur Dieu ?Si ce Dieu est grand et tout puissant, ne faut-il pas s’en remettre à son jugement et sa justice ?S’il y a un Dieu, un seul, Pourquoi ses fidèles s’entretuent-ils ?S’il est bon, juste et miséricordieuxPourquoi la foi suscite-t-elle la haine ?S’il a « créé les hommes à son image »,Pourquoi le défigurent-ils ?Ou n’est-ce pas là, comme le dirait Brassens, la « preuve, peut-être bien, de (son) inexistence » ?Léonard Cohen ne pose pas ici ces questions. Il souligne simplement, dans de tells circonstances, que chacun doit, à sa place, à sa mesure, « faire son devoir ».

Le problème est que chacun à une notion particulière de son « devoir ». Le terrible attentat du 11 septembre a « blessé New York », l’Amérique, et le monde. Il a provoqué les réactions que tout acte terroriste cherche à provoquer : l’horreur, et sa fille : la haine. Comment, en effet, rallier les foules à la cause d’une minorité : frapper les esprits si fortement qu’ils en perdent le discernement, et considèrent comme ennemis tous ceux qui ont avec les terroriste quelque point commun : la couleur de la peau, la tenue vestimentaire, la religion, la langue ou les coutumes… Dès lors la haine répond à la haine. Et les haïs haïssent.Et la mort triomphe.Et leur Dieu est la première victime.
Pour ma part, je ne veux garder qu’une image de ce terrible événement : tout en haut de l’immeuble en flammes, poussées par l’incendie qui faisait rage, deux personnes sautant dans le vide en se tenant par la main.Seul l’amour qui les accompagnait dans leur chute a survécu.
Ce Jour Là
Certains disent mêmeQue nos maux répondentA tous nos blasphèmesNos crimes dans le monde
J’en ignore toutJe tiens juste le fortDu jour oùIls blessèrent New York
Ils disent « Ça faitDes siècles qu’on abhorreVos femmes dévoiléesVos esclaves, votre or »
J’en ignore toutJe tiens juste le fortMais dis, entre nousJ’ n’en f(e)rai pas une affaire
As-tu craqué ouFis-tu ton devoirCe jour oùCe jour oùIls blessèrent New York
(Traduction – Adaptation : Polyphrène)

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