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Chronique Muse The 2nd Law

Publié le 01 octobre 2012 par Lemediateaseur @Lemediateaseur

Chronique Muse The 2nd Law

Aujourd’hui marque la sortie en France de The 2nd Law, le 6ème album studio du groupe britannique Muse. Il aura fallu attendre 3 ans pour voir ce successeur à The Resistance, sorti en 2009.

Un premier extrait, Survival, avait été dévoilé en juin pour devenir l’hymne officiel des J.O. de Londres cet été. Nous vous le présentions ici. Un titre qui fait fortement penser à Queen, avec des chœurs puissants et de nombreux changements de rythme.

Début août, un nouvel extrait, Madness, était présenté. Un titre très différent, plus électropop, assez atypique pour le trio originaire du Devon. Cette forte opposition entre les deux titres avait de quoi nous pousser à se demander dans quel sens partirait ce 6ème album.

The 2nd Law démarre en fanfare avec Supremacy, un titre qui illustrerait à merveille un épisode des aventures de James Bond, avec ses violons, ses cuivres et ses percutions. Ce côté symphonique est de suite contrebalancé par Madness.

Le troisième titre, plutôt surprenant aussi,  est Panic Station, aux sonorités synthétiques de la new wave. Un Prelude nous permet de faire la transition avec Survival.

Viennent ensuite Follow me, sans doute le meilleur morceau de l’album, une chanson ultra planante au gimmick de synthé, Animals, plus organique avec ses guitare et sa batterie, Explorers, tout en douceur et Big freeze.

La surprise de cette album vient des deux pistes suivantes : Save me, une ballade, et Liquid State, très caractéristique de Muse avec ses grosses guitares. En effet, ces titres sont non seulement composés, mais surtout interprétés, et ce pour la première fois, par Christopher Wolstenholme, le bassiste du groupe.

L’album se termine sur deux expérimentations, comme The Resistance il y a 3 ans : The 2nd Law : Unsustainable, très électro, et The 2nd Law : Isolated System, plus intimiste.

Au final, ce 6ème opus de Muse est assez paradoxal : classique mais surprenant, rock mais électro, mené par Matthew Bellamy mais aussi Christopher Wolstenholme. On pourrait presque se demander si le trio à trop explorer ne se serait pas perdu en chemin, et nous avec.

Restant tout de même de bonne facture, The 2nd Law n’est cependant pas le meilleur album de Muse. A voir sur scène, là où le groupe a toujours excellé. Prochaine chance en juin 2013 au Stade de France, puisque tous les autres concerts français sont déjà sold-out.


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