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La face de bœuf affronte l’ex de Jessica Simpson pour compléter le premier mois d’activités dans la NFL.
Bears 34 Cowboys 18
Wow, Gruden sort l’artillerie lourde pour vanter Romo et Cutler en avant-match. Beaucoup de fabrication de hype ici. Je voudrais bien embarquer, mais nous parlons quand même de Tony Romo et Jay Cutler…
Bon début des Cowboys qui font progresser la balle, mais un sack (first of many??) forcera l’équipe à dégager.
Matt Forte est de retour au jeu et …… Matt Forte est de retour sur la liste des blessés. 1 course, 8 verges, une autre foulure. Finalement, c’est sans gravité et il revient au jeu plus tard dans la poussée offensive, mais ce propriétaire de Matt en Fantasy Football reste inquiet.
L’auteur de ces lignes tient à remercier Rory McIlroy, le golfeur Nord-Irlandais. Voyez, l’ami Rory s’est mélangé dans ses fuseaux horaires et a du recourir à une escorte policière pour rejoindre de peine et de misère le club de golf de Medinah à temps pour son départ à la Coupe Ryder. Ayant moi-même des ennuis occasionnels avec la ponctualité, je n’avais jamais pensé à blâmer le décalage horaire. Merci de l’idée Rory!!
Le premier quart se termine sans point, mais Dallas continue de gagner des verges. Sauf qu’il manque ce petit quelque chose à Romo qui rate Bryant qui s’était dégagé de ses couvreurs pour le long jeu. Les Cowboys devront dégager à la place.
Décidemment, Jay Cutler est égal à lui-même. Cette fois, c’est son coordonnateur offensif qui goûte à sa médecine.
Chicago reprend profondément dans son territoire, mais un savant mélange de Matt Forte (la frayeur du début de match semble derrière lui) et de Brandon Marshall les amène dans le territoire des Boys. Robbie Gould inscrira finalement les premiers points du match avec un placement. 3-0 Bears après 25 minutes de jeu.
Il ne faudra pas attendre longtemps pour voir d’autres points, au grand dam de Tony Romo. Manifestement, lui et Dez Bryant ne se sont pas compris, car la passe du QB atterrit directement dans les mains de Charles Tillman des Bears qui réussit le Pick 6 la plus facile de sa carrière. Le QB est celui qui l’air fou, mais c’est souvent le WR qui est à blâmer dans ces situations là.
Le budget photos de nfl.com serait-il plus restreint qu’on le croit? Sur leurs mortaises, Carson Palmer et Peyton Manning arborent respectivement leurs chandails des Bengals et des Colts! Considérant que ça fait presqu’un an que Palmer a changé d’équipe, nous parlons ici d’un temps de réaction « gouvernemental »!!
Romo réagit d’excellente façon en menant une superbe poussée de 80 verges jusqu’au bout. Miles Austin capte la passe décisive du QB des Boys qui fut 8 en 9 sur cette séquence. 10-7 Chicago à mi-chemin.
Je ne sais pas pour vous, mais je suis encore impressionné chaque fois que je regarde un match en provenance du Cowboys Stadium. Comme pause de la demie, voici donc une petite visite guidée pas trop sérieuse du réseau canadien The Score ainsi qu’un zoom sur le vestiaire des Boys avec les commentaires d’un ancien porte-couleur de l’équipe que l’on soupçonne de regretter de n’être pas né à la bonne époque! Quel stade tout de même.
Devin Hester trouve habituellement la zone de buts le lundi soir, ayant ramené 5 bottés jusqu’au bout au MNF. Cette fois-ci, il laisse parler ses mains et son catch de 34 verges permet à Chicago de marquer dès la reprise du jeu. 17-7 Cubbies.
Vous trouvez le Cowboys Stadium trop luxueux? Un conseil, ne regardez pas les amphithéâtres qui seront construits pour la Coupe du Monde de soccer en 2022 au Qatar. De la pure folie!
C’est au tour des défensives de se mettre en évidence. D’abord, les Bears interceptent Romo à la porte des buts. Puis DeMarcus Ware fait perdre le ballon à Cutler, permettant à l’attaque des Boys de reprendre la balle en bonne position. Ça ne dure cependant qu’un jeu. Henry Melton frappe le ballon hors des mains de Romo directement dans celles de Lance Briggs. BOOM. BOOM. BOOM! Personne ne rattrapera Briggs qui inscrit le second TD défensif des oursons ce soir. 24-7 Wow!
Rendu là, on joue pour la forme. Romo force le jeu et n’en récoltera que d’autres interceptions (5 en tout) tandis que l’offensive des Bears s’affaire de combler les poolers en gonflant ses stats. C’est même Kyle Orton qui terminera la rencontre pour Dallas. Pointage final : 34-18 Bears
Ce sont les oursons des grands jours que nous avons vu ce soir. Défensive dominante, offensive balancée, lorsqu’ils jouent de cette façon, les chouschous du président Obama peuvent battre n’importe qui. Quant à Dallas, la ligne offensive est atroce et Tony Romo … ben c’est Tony Romo!
Les dernières réflexions
On ne rit plus de la NFC Ouest, mais par contre, les Saints, les Chiefs et les Lions sont là pour ça. Voici les réflexions de cette semaine.
Les derniers seront les premiers : Ce n’est pas un titre d’une toune plate de Céliiiiiiiiiiine ça? Si oui, désolé de l’affront, mais le revirement de perception à propos de la NFC Ouest est stupéfiant. Nous n’insisterons pas trop sur les Niners, qui ont remis les pendules à l’heure hier et qui sont toujours mon choix pour soulever le Lombardi en février. La surprise de l’année est évidemment en Arizona. Même dominée hier, la défensive n’a accordée que 21 points, ce qui n’est pas trop mal considérant que c’est leur pire performance jusqu’ici. J’ai l’impression que les Cards ont vécu cette semaine ce que San Francisco a connu la semaine dernière, à la différence près qu’ils s’en sont sortis, signe d’une bonne équipe. De plus, sans oser le dire trop fort (parce que les doutes sont loin d’être dissipés), Kevin Kolb s’en tire bien derrière le centre. L’ancien Eagles revendique un ratio fort respectable de 7 touchés contre 2 interceptions avec une cote d’efficacité de 97.6. On lui demande de gérer la rencontre à la Alex Smith, mais il a fait plus que ça hier, ramenant son équipe dans le match à la toute fin (en passant, vous devez écouter la description du TD égalisateur en espagnol). Le rendement des représentants du désert est tellement imprévu que c’est difficile d’y croire réellement, mais à cette date l’an dernier, aviez-vous embarqué dans le « bandwagon » des 49ers?
Seattle et St-Louis ferment la marche à 2-2, ce qui veut dire que toutes les formations de la section jouent au moins pour 500. Même s’il leur manque encore un petit quelque chose, ce sont 2 jeunes formations dont le développement sera à surveiller. Jeff Fisher et un Sam Bradford finalement en santé inspirent confiance à St-Louis tandis que du côté des éperviers des mers, ils pourraient faire des vagues dès cette saison en insérant Matt Flynn à la place d’un Russel Wilson prometteur, mais encore vert. Une chose est certaine : après des années de vaches maigres, la NFC Ouest est en voie de devenir une des très bonnes divisions du football.
Les carottes sont cuites : C’est une chose de connaître un mauvais départ. C’en est une autre de jouer tellement de mal, de montrer tellement de lacunes, qu’il est impossible de croire que la barque pourra être redressée. C’est pourquoi j’enterre officiellement les Chiefs et les Lions, deux « trendy picks » il y a un mois. A Détroit, nous savions que la défensive allait être nulle, mais personne ne croyait que Matthew Stafford aurait plus d’interceptions que de passes de touchés après un mois d'activités, ni qu’il aurait été rabattu 9 fois derrière la ligne de mêlée. Le tout sans parler des atroces unités spéciales qui accordent les touchés à la pelle (4 en 2 semaines!!). Jim Schwartz ferait bien de retaper son CV.
Romeo Crennel devrait l’imiter, surtout que le mal principal des Chiefs (des débuts de matchs atroces qui les forcent à jouer du football de rattrapage) est attribuable à une mauvaise préparation. A la semaine 2, les Bills menaient 21-0 à la demie et 35-3 après 3. Hier, c’était 27-7 Chargers à la mi-temps, à Arrowhead en plus! Inacceptable. En fait, n’eut été de la remontée miraculeuse contre des Saints encore plus mal pris qu'eux la semaine passée alors qu’ils perdaient 24-6 au 3e quart, Crennel serait peut être sans emploi à l’heure actuelle. Il y a tellement de bons jeunes éléments (surtout défensifs) à KC que personne ne peut trouver d’excuses au début de saison de l’équipe. Finalement, nous ne nous attarderons pas trop sur le bordel dans le Bayou sauf pour dire qu’on s’ennuie de Sean Payton et suggérer fortement aux Saints d’utiliser le très bon choix de repêchage qu’ils auront pour mettre la main sur un playmaker défensif.
Les Pats victimes de leur calendrier : Le dernier quart des Pats aura sans doute fait pousser quelques soupirs de soulagement à leurs partisans, mais il ne faudrait pas oublier ce qui s’est passé avant… ni contre qui les Pats ont réalisé leur remontée. Buffalo n’est pas exactement une puissance! D’ailleurs, la majorité des adversaires des Pats entrent dans cette catégorie puisque les troupiers de Belichick bénéficient du calendrier le plus facile du football Ce n’est pas de leur faute direz-vous et ça ne leur enlève surtout pas leurs qualités, mais je crois qu’en bout de ligne, cette situation présente plus de désavantages que d’avantages. En effet, habitués de dominer des adversaires médiocres et de sortir victorieux de performances en demi-teinte, le Boston souffre lorsque la compétition est relevée. Mes pièces à conviction sont les défaites contre les Giants et les Steelers en saison régulière 2011, contre les Ravens cette année sans oublier le Super Bowl. Dans tous ces matchs, c’est comme si les Pats n’avaient pas été capables d’enclencher la dernière vitesse, celle dont ils n’ont pas besoin contre un adversaire qui commet 6 revirements, dont un en fin de demie à la porte des buts. En comparaison, des équipes comme les Eagles et les Ravens par exemple ont déjà été impliquées dans de solides batailles, et ça paraît dans leur façon de négocier les fins de matchs. Les Pats auront un de leurs rares défis la semaine prochaine avec la visite de Peyton Manning et ses Broncos. J’ai hâte de voir comment ils s’en tireront.