Etre seul au restaurant - ce qui peut arriver lors de déplacements professionnels - implique un verre de vin plutôt qu'une demie-bouteille, sur un bon plat unique, de préférence une entrée chaude.
Choisir une maison connue, où on s'occupe de vous prestement et avec gentillesse. C'est plus sage.
En Bourgogne ? Le Montrachet à Puligny. En sus, le wifi marche bien dans les chambres (ça, c'est pour le Grand Jacques), et les petits déj sont canon !
Donc, ce soir, halte en Côte de Beaune. Magnanime comme je peux l'être souvent, et sans sentiment de trahison trop marquée, je laisse le Maître d'O me servir un rouge de son choix. Grand bien m'en a pris. C'est ici que j'ai découvert les vins de Borgeot, et hop me voilà avec un nouveau nom à suivre de très près, qui officie sur Volnay et que je ne connais point du tout.
On vous la fait courte et simple : un beau vin, qui ne pose aucun problème, ni de près, ni de loin, qui se boit plus vite que son ombre, tant ce qu'il offre est de belle composition. A vous réconcilier avec la côte de beaune si vous êtes, comme bibi, un irréductible de la côte de nuits.
Aggravation de la chose : on me dit que le prix de ce 2008 est autour de € 15, ttc.
Un vin de propriétaire (ICI). Va falloir que je me renseigne sur les autres crus
Petites rattes et truffes de Bourgogne. (photo iphone 4: sorry)
Sorbet au gingembre et gnama-gnama de fruits croquants : un dessert de jeunot :-)