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Lee Fields : La soul dans le retro

Publié le 02 novembre 2012 par Josepha @josepha45

http://srv08.admin.over-blog.com/_tiny_mce/plugins/media/img/trans.gifIl aura fallu près de 40 années à Lee Fields pour obtenir le succès qu’il mérite. Et pourtant, quand on l’écoute aujourd’hui, on se croirait dans tout dro

it sorti des années 60, à l’heure où Stax et Motown donnaient le La en matière de musique soul. Après un premier

45 tours sublime et habité sur Bedford Record en 1969, et quelques autres au long de la décennie suivante sur tout un tas de mini-labels, Lee Fields a disparu. La soul n’est pas loin d’avoir vendu son âme, et ses disques se retrouvent alors relégués aux rayons « oldies ». Les années 80 voient Aretha Franklin chanter avec Annie Lennox, le défunt Otis Redding entrer au Rock’n’roll hall of fame, et Motown records reprise par MCA, label dont les succès principaux se trouvaient chez Elton John et Lynyrd Skynyrd. Le public a tourné la page, on regarde MTV et on bouffe du synthé et du saxo en pagailles.

Pourtant, aujourd’hui, Lee Fields est revenu. En 2012, il l’affirme : « I still got it », et on n’avait pas besoin de sous-titres pour le comprendre. Tout son album, Faithful man, est empli de la soul qu’on aime, celle qui vient gratter le cœur de ses vibratos, et qu’on a cru enterrée pendant près de vingt ans. Et ce retour, comme les succès de Sharon Jones, Charles Bradley ou Naomi Shelton, sont à mettre au crédit de deux ou trois hommes, pas plus. Des passionnés qui ont changé le cours de l’Histoire soul et dragué les talents qui ne demandaient qu’à sortir de terre.


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