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La survie du propocole

Par Opapilles
Finalement la semaine dernière, les négociateurs de Doha ont adopté une deuxième période d'engagement sous le protocole de Kyoto, préservant ainsi l'unique accord contraignant dont dispose la communauté internationale. Cette deuxième période engagera pour 8 ans, du 1er janvier 2013 au 31 décembre 2020, l'Union européenne, l'Australie, la Norvège, la Suisse, l'Ukraine, la Biélorussie, le Kazakhstan, le Liechtenstein et Monaco. Autant de pays qui représentent environ 15% des émissions de Gaz à effet de serre mondiales et qui prennent des engagements hétéroclites allant d'une réduction de 20% par rapport à 1990 pour l'UE à une baisse de 0,5% par rapport à 2000 pour l'Australie. Le Canada, le Japon, la Russie et la Nouvelle-Zélande ont pour leur part quitté le navire, au motif que le protocole n'engage pas les Etats-Unis et les pays émergents.

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Le Climate Action Tracker, outil créé par les chercheurs du Potsdam Institute for Climate, qui traduit le cumul des engagements en élévation de la température moyenne global d'ici à la fin du siècle n'a pas marqué de progrès au cours de la négociation. Selon les chercheurs, cette deuxième période d'engagement est un pas très important pour la continuité, en particulier pour le système de comptabilité des émissions de GES et le mécanisme de développement propre, mais elle n'aura que très peu d'impact sur les émissions d'ici 2020. En cause, un nombre de participants et des engagements trop faibles.
Pour en savoir plus sur cet accord, on peut lire l'article publié sur le site actu-environnement.com

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