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Le vin et le cerveau

Par Mauss

Lu quelque part ces jours ci un article évoquant les zones de travail du cerveau lors d'une dégustation de vin par un pro et par un simple amateur.

Autant que je me souvienne, chez le pro, les zones rouges étaient impressionnantes alors que chez l'amateur, c'était quasi riquiqui.

On compte parmi nos amis américains une tête en la matière, prof à UCLA, Philip Ente qui a pas mal travaillé la question et a évoqué ce point lors de son séminaire au premier WWS à Villa d'Este. Il sait des choses…

Mais vous me connaissez, j'aimerai, comme St Thomas, constater cela de visu.

L'idée : trouver un labo qui puisse "brancher" 4/5 dégustateurs sur leurs machines d'analyse. Prendre un pro comme Bettane, un intello comme le Grand Jacques, un grand amateur comme Vialette et un spounz et une spounzette de base qui aiment le vin mais sans forcément connaître le nom du chiot d'Olivier Leflaive (si toutefois il en a un).

Leur faire déguster en même temps 6 vins à l'aveugle et ensuite 6 autres vins avec étiquette. 

Voir ensuite les éventuelles conclusions qu'on peut en tirer, niveau travail du cerveau.

On a parmi nos lecteurs des zeus capables de nous dire quel labo est capable de nous offrir leurs locaux, hommes et machines pour un tel test ? Car c'est pas évident de trouver un sponsoring à l'Institut Pasteur, Sanofi ou chez Sandoz :-)

Bon, faudra aussi que je convainque Bettane, Perrin et Vialette de servir de cobayes. Ça devrait jouer :-)

Laurentg : là, tu as le droit d'avoir une approche positive avec EADS qui conjugue la science et probablement un Club de vinophiles avoués ou non !

AUTRES NEWS :

Consulter le site de nos potes Nicolas qui viennent de sortir encore un papier majeur sur l'Italie du vin : ICI.

A propos de l'Italie : à la prochaine réunion du Club Bristol Grand Cru, deux mini verticales. En blanc, avec des crus de Helmut Dönnhoff et en rouge, avec des millésimes de San Leonardo du Marquis Guerrieri Gonzague : un vin notoirement méconnu alors qu'il fait très régulièrement partie du top 10 des crus rouges transalpins.

Faire gaffe aux bêtises qu'on écrit parfois trop hâtivement. Nicolas de Rouyn (NDR) est de retour après quelques attaques sauvages de noires autour de La Clusaz, et sa prose reste une référence de style (mais dans un genre totalement différent de celle, très poétique, du Grand Jacques). 

Lors de la journée DIAM, brève discussion avec Bernard Burtschy, tout excité à la prochaine session du GJE où mes 16 zozos vont déguster deux fois les vins présentés (bordeaux 2001 avec 2 pirates de même millésime). Une fois en demi-aveugle (puisqu'ils savent qu'il s'agit de Bordeaux dans le millésime 2001), et une fois avec la liste des crus qu'ils auront dans leurs verres. Donc, rigoureusement le même produit.

Il a déjà en tête les analyses statistiques qu'il pourra tirer d'une telle double session. Oui, ils noteront encore sur 100 et je remettrai dans ma poche avec un beau mouchoir par dessus mon dada de cotation simplifiée basée sur les notions universelles de plaisir et d'émotion. Pas grave ! On survivra.

Bonne semaine à tous,

QUELQUES IMAGES POUR FAIRE JOLI

Hier à Paris, visite de la Sainte Chapelle et dîner au 114 du Faubourg St Honoré. Soins de l'âme et ensuite du corps :-)

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Le bon Saint Louis trônant dans la chapelle basse

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Sur ces vitraux, un travail minutieux de restauration parfaitement expliqué

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En rappel du sourire des anges logés à Strasbourg et à Reims

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Agneau de cuisson parfaite

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Saint-Jacques méritant amplement ce titre sacré

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Une puissance étonnante pour ce cru classique, et surtout encore jeunot !


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