On avait évoqué la chose ICI.
Jean - un de nos lecteurs - le confirme ici via la revue Terre de Vins : ICI.
Voilà donc les trois châteaux rejetés du nouveau classement qui lancent une action en justice près le Tribunal administratif de Bordeaux.
Il est certain qu'ils ont mûrement réfléchi avant d'acter ainsi en justice, et certainement après avoir consulter des juristes compétents. De leur point de vue, ils ont un dossier solide, avec un argumentaire qui devrait interroger - à tout le moins - la justice française.
Gageons que les institutions à la base du nouveau classement vont polir leur propre argumentaire. On aura face à face deux positions pas forcément solubles.
Ou la Justice prendra en compte le fait que tout inscrit à ce nouveau classement connaissait les conditions de participation et en acceptait les règles, aussi imparfaites qu'elles pussent être.
Ou la Justice prendra en compte les insuffisances - dont elle pèsera les poids - notées par les 3 contestataires, et alors là…
En fait, et c'est bien tristounet, avec les recours en appel et au-dessus éventuellement possibles, cela risque de durer des années. Je ne sais si le classement peut être alors simplement annulé, suspendu ou si cela peut se traduire par l'intégration des 3 châteaux, et qu'on n'en parle plus.
On suivra tristement ce dossier : Bordeaux n'avait pas besoin de ça, mais on comprend aussi parfaitement pourquoi ces 3 châteaux ont réagi ainsi, ne serait-ce que parce que les institutions sollicitées pour revoir les dossiers n'ont simplement pas répondu à ces reclassés (autant que je sache). Il y a eu là un comportement pas vraiment intelligent, un peu hautain, chacun sachant pourtant qu'un mauvais arrangement vaut mieux qu'on bon procès.
Mais bon : voilà quelques avocats qui ne vont pas manquer de travail… et d'honoraires !