Grappillages 2013 (1)

On ne va pas changer de bonnes habitudes avec ce genre de billet méli-mélo où on badine un peu sur tout et sur rien.

En attente de cette session du GJE où mes zozos vont taster à deux reprises quelques grands bordeaux d'un millésime mûr (2001) sous-évalué à l'origine et qui va sans doute damer le pion au 2000 niveau qualité (mais pas niveau notoriété "historique"), quelques autres news d'ici et de là.

Commençons par une belle image de Schönnbrunn sous la neige (©Olivia) Qui n'a pas vu le Troisième Homme avec  Orson Welles ou qui n'est point allé à Vienne en hiver aura un mal fou à comprendre le mot "gemütlich". Pas grave : comme dirait le Grand Jacques, lui, il a vu les Rolling Stones (mine de rien, Grand Jacques, sache que c'est de loin le groupe de référence d'Etienne Klein). Burgaud Père et la nouvelle génération à qui il va transmettre un outil de travail tip-top A propos du Beaujolais, si lui a "perdu" 30 % d'une récolte normale, beaucoup d'autres producteurs dépassent le taux terrible de 50 %. Bien comprendre que cela ne signifie pas une baisse qualitative. Aussi, soyez sympa : mettez une partie de votre budget "vins" de 2013 dans de beaux crus du beaujolais. Voilà des vignerons qui rament lourd de lourd pour remettre leur région dans le top des régions européennes. Ils ont besoin de notre enthousiasme ! Quizz du jour : le nom de ce village bourguignon ? JOURNEES HENRI JAYER C'est devenu le premier rendez-vous bourguignon de l'année. Seguin-Moreau soutient des deux bras ce petit séminaire où des vignerons traitent d'un problème particulier (cette année la réduction) et présentent quelques uns de leurs crus à leur collègues, dont certains venant d'ailleurs : Suisse, Israël, Italie. Vajra était là, Deiss comme d'hab et Olivier Humbrecht. Pour les repas, chacun apporte joyeusement quelques topettes et je dois dire que mes deux zozos romanéens, Christian Roger et Laurent Vialette avaient apporté de beaux joyaux :  Olivier Humbrecht pour le premier, et mes spounz pour les 3 autres. Je vais subir le courroux de Monsieur Emmanuel : le Fonsalette n'était pas loin d'offrir autant de bonheur que la finesse sublime du Rayas 94. Deux chefs d'oeuvre : relire ce qu'Anthocyanes a écrit sur ce Domaine, décidément un erreur du bon dieu qui eût dû le placer près de Vosne où il aurait trouvé de bons copains.
 L'âme des Journées Henri Jayer, le fou des gourmets, Jacky Rigaux Cécile Tremblay : des vins nettement "supérieurs" : bravo ! Je connaissais le vin, pas son Homme : bravissimo ! Un autre homme avec lequel on baisse instinctivement le ton : Monsieur Lardière … et "LE" Bourguignon preuve vivante - et pas qu'un peu - que le grand pinot noir conserve comme dieu pas permis !  Bon, on pourrait rajouter le sieur Liger-Belair, celui du rare Romanée, le grand Noblet dont le Vosne de la DRC est un monument d'élégance, et Arnaud Mortet, figure emblématique d'une nouvelle génération qui a un sens aigu de ce que doit être un grand pinot noir bourguignon.  N'ayant pas pu rester pour la seconde journée, j'imagine que d'autres producteurs sont passés à Vosne pour ce moment d'amitié, d'échanges, de présentation, le tout baignant dans une modestie, une simplicité si typique à cette région tant aimée des amateurs.Un grand merci pour cette invitation ! SALON MAISON-OBJET A VILLEPINTE Certes, l'entrée est à € 60, mais quelle manifestation ! J'y suis allé afin de rencontrer les responsables de la société PULLTEX (ICI) qui va moult produits autour du vin, avec un nouveau bouchon ayant un filtre particulier qui permet de garder un vin ouvert pendant une bonne semaine, sans aucune dégradation qualitative. Bien sûr, on va le tester au GJE. Passage rapide aussi au stand LALIQUE, une définition du LUXE & VOLUPTE. 
 Et du coup, j'ai pu rencontrer Monsieur Evrard (ICI) dont la société produit une carafe que je recherchais depuis des lustres, qui a une poche où, de l'extérieur, on peut rentrer quelques glaçons qui permettent au vin de rester à une température constante. Un point fondamental pour les grands rouges servis le long d'un repas. On vous en dira plus très vite, avec photos. On va étudier ensemble cette carafe, mais au format magnum et si possible avec une poignée. ECONOMIE & SOCIETE
 Sans obliger quiconque à partager entièrement ses idées, qu'on me permette de signaler un article d'Olivier Duha (ICI), qui fut un conférencier majeur lors du dernier WWS, sur les vues françaises au sujet des jeunes entrepreneurs. Rappelons brièvement qu'Olivier Duha est le fondateur de Webhelp et qu'il est le Président de Croissance Plus.   Merci de ne jamais oublier que chacun se forge ses points de vue sur sa culture, son éducation, ses expériences.  MUSIQUE & CINEMA Vu le médiocre Raspoutine de Depardieu, un peu too much, mais où la musique de Prokofiev (la cantate Alexandre Newsky) est parfaitement adaptée aux images hivernales de Saint-Petersbourg. Et vu ce jour le dernier Tarentino où les frais d'hémoglobine doivent être maousse costaud. Bon, faut aimer, mais les acteurs s'en sont donnés à coeur joie, sans nul doute ! Par contre, le film The Master, assez glauque, est quand même un peu abscons. Mais là encore, des acteurs remarquables. On attend Lincoln qui sera sans doute un grand moment, et on ira aussi écouter Alceste à bicylcette, histoire de revoir Lucchini et entendre sa voix qui peut en énerver plus d'un :-)  LE MONTRACHET Et si vous avez le temps, visualiser le film sur le Prix Montrachet, créé par Monsieur Faraut, propriétaire de l'hôtel éponyme sis à Puligny, un participant "historique" au WWS. ICI pour la version courte et ICI pour la version longue. Voilà une adresse en Bourgogne, pas trop loin de Beaune, où la cuisine est plus que remarquable et les chambres un havre de tranquilité… avec un WIFI impeccable !  CONCLUSION Comme il n'est pas interdit de citer d'autres blogs, découverte de CELUI-CI, via le dernier billet de Lalau (ICI) où il cite une belle phrase de Jacques Puisais : "Un vin doit avoir la tête du lieu où il est né et les tripes de celui qui l'a fait"