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Dream Letter

Publié le 16 février 2013 par Polyphrene

Lady time fly awayI've been thinking 'bout my yesterday Oh, please listen darlin' to my empty prayers Sleep inside my dreams tonight All I need to know tonight are you and my child []
But when I get to thinkin' 'bout the old days When love was here to stay I wonder if we'd ever tried Oh, whatI 'd give to hold him.Dream LetterComme celles de Tim Buckley, nos rêveries s’égarent bien souvent dans le passé, cherchant à remonter le temps pour retrouver les émotions qui, jadis, nous ont animés. Nous parcourons les sentiers du souvenir comme quelqu’un qui rebrousse chemin pour retrouver ses clefs, scrutant le sol, observant le décor à la recherche d’un indice, tentant d’imaginer chaque pause, chaque geste, chaque détour pour deviner où et comment il a pu les perdre.Les clefs que nous cherchons sont celles qui auraient pu ouvrir les portes aux étapes cruciales de notre vie : ce sont les mots que nous n’avons pas eu le courage de dire, les gestes que nous n’avons pas su faire, les regards que nous n’aurions pas du détourner,  et toutes ces petites choses dont l’absence est synonyme d’indifférence (« Little things I should have said or done, I just never took the time… »).« Avons-nous jamais essayé ? », chante Tim Buckley, évoquant sa vie personnelle et sa séparation.Nos rêves vont parfois beaucoup plus loin que nos rêveries : dans l’abîme de la nuit, le passé prend vie tout à coup, et les être disparus resurgissent. Le temps se décompose, et nous revivons, dans un étrange mélange de réalisme et d’allégorie, sans en être vraiment surpris, des événements anodins ou dramatiques mais toujours signifiants.« All I have to do is dream… »Cependant, si nous pouvons guider nos rêveries, ce sont nos rêves qui nous entraînent, et leurs détours imprévus nous conduisent parfois à l’envers du décor de notre personnalité. Ce n’est pas toujours l’image en négatif ou en miroir de notre apparence « publique », mais nos peurs, nos lacunes, nos faiblesses et nos aspirations y transparaissent, comme les ingrédients de nos émotions.Nous gardons alors au réveil une étrange impression, le sentiment confus de n’être qu’une séquelle du passé, une ombre, un écho, un nuage,Qui passe…Rêve – LettreMessire le temps, va-t’enQuand mes pensées ne quittent plus hierJe t’en supplie, écoute mes vaines prièresEt dors dans mes rêves ce soirMon enfant et toi, c’est tout ce que je veux voirEst-ce un soldat sans peurOu bien est-ce un rêveur ?Le p’tit homme de sa mamanT’aide-t-il de temps en temps ?Arrive-t-il parfois qu’il parle de moi ?Comme un vrai petit soldatJ’ai fait des guerres, là-basDes guerres dont le monde ne sait rienMais je suis discret quand je vaincsLes foules ne m’assaillent pasMais il m’arrive de penserAu temps passéDe l’amour à jamaisAvons-nous seulement essayé ?Je voudrais tant l’embrasser(Traduction – Adaptation : Polyphrène)

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