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Les Primeurs 2012 à Bordeaux (4)

Par Mauss
Deuxième billet de E.S. sur son expérience à La Dauphine pour la seconde journée dédiée aux vins du Cercle Rive Droite 2009.

GRAND JURY EUROPEEN / AVRIL 2013 / JOUR 2

Le 2e jour reprend et ma motivation pour déguster est toujours là car je suis persuadée qu’il s’agit d’un superbe exercice pour mémoriser les caractéristiques d’une appellation. Exercice un peu difficile à réaliser chez soi, qui plus est !

Je suis à des années- lumière des 5 ou 6 verres dégustés habituellement lors de mes cours d’œnologie ! Je suis surprise par le fait qu’on « ait le droit de dire que l’on aime ou pas tel vin c’est même tout le sens de ce Grand Jury alors qu’en cours d’œnologie, on nous enseigne à être plus modéré dans nos propos.

Je me promets dès mon retour à Paris de chercher le sens des mots « acidité volatile, bret, et TCH » ! Car nous avons donc repris les dégustations, cette fois-ci avec des nouveaux venus dont 2 femmes, quelle bonne idée ! Chaleur et courtoisie sont toujours les maîtres mots de l’accueil par François Mauss. Je me sens comme dans un équipage, en confiance et avec le plaisir d’effectuer une mission pour un temps imparti. Les verres devant moi sont autant de passagers à découvrir !

Je replonge mon nez dans le 1er verre : beaucoup d’arômes dus à l’élevage, beaucoup de boisé. Le rythme revient vite en fait. Je me motive aussi en me rappelant le principe de ces dégustations « 15 personnes ne  peuvent pas se tromper sur un même vin en même temps ». Les vins sont plus frais sur la session du matin, paramètre à essayer d’écarter.

Nouvelle révélation dans ma « toute petite vie de dégustatrice » : moi qui pensais aimer les vins avec un nez un peu évolué, allant vers l’animal, le foxé, je recherche curieusement désormais le fruit  et la fraicheur du raisin.

J’ai aussi l’impression d’avoir été un peu plus sévère dans mes notations, est- ce cela « prendre de la bouteille » ?!

En tous cas, je prends beaucoup de plaisir à ce deuxième jour de dégustation, pas de lassitude. Je « rame « juste un peu sur les 4 derniers verres, les mots me manquent, j’ai l’impression de radoter !

J’aurais beaucoup d’émotion et d’admiration pour un Pomerol au nez flatteur, aux tanins bien dessinés et enrobés à la fois, avec une finale très longue. A l’image de ce millésime 2009, caractérisé par le charme, le fruit et l’élégance lorsqu’il est bien réalisé par le vigneron.

Mille merci au Grand Jury Européen pour cet accueil convivial.

Si les femmes sont encore peu présentes dans le vin, les hommes qui les accompagnent en dégustation sont en tous cas, capable d’émotions que l’on qualifie souvent de « féminines », bravo !

E. S.


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