De passage en Bourgogne pour l'ouverture officielle ce soir à Beaune d'une nouvelle Tonnellerie Taransaud, quelques visites chez des vignerons amis.
Comme je l'ai déjà entendu par ailleurs, une plainte discrète mais récurrente, au point que je vais essayer plus tard d'en faire une analyse détaillée avec preuves à l'appui.
Je m'explique.
On sait que bien des revues de vin demandent des échantillons à des producteurs pour des dégustations devant paraître ultérieurement dans ces magazines.
Dégustations à l'aveugle ou pas.
Les producteurs sont rapidement informés du rang, des points, obtenus par leurs crus. Jusque là, pas de problème.
Là où ça commence à diverger, c'est quand des commerciaux arrivent chez ces producteurs pour solliciter, avec insistance, quelques pages publicitaires.
Jusque là, business oblige, cela peut se comprendre. Même si c'est assez délicat comme système.
Mais quand le producteur dit "non merci", il est maladroit (je reste poli) de la part de l'éditeur, et il n'est pas normal (je re-reste poli) que dans le classement publié, le nom de ce récalcitrant disparaisse purement et simplement.
Bon, balançons le pendule : on sait aussi que certains producteurs ont des bouteilles "spéciales" pour ces dégustations destinées à publication. Comme quoi, acheter les vins dans le négoce reste quand même une source à ne pas écarter systématiquement.
Délicat, tout cela : n'est-il point ?