I can see her lyin' back in her satin dressIn a room where you do what you don't confess.Sundown, you better take careIf I find you been creepin' round my back stairs.Sundown, you better take careIf I find you been creepin' round my back stairs.
She's bin lookin' like a queen in a sailor's dream
And she don't always say what she really means.Sometimes I think it's a shameWhen I get feelin' better when I'm feelin' no pain.Sometimes I think it's a shameWhen I get feelin' better when I'm feelin' no pain.I can picture ev'ry move that a man could makeGettin' lost in her lovin' is your first mistake.Sundown, you better take careIf I find you been creepin' round my back stairs.Sometimes I think it's a sinWhen I feel like I'm winnin' when I'm losin' again.I can see her lookin' fast in her faded jeans;She's a hard lovin' woman, got me feelin' mean.Sometimes I think it's a shameWhen I get feelin' better when I'm feelin' no pain.Sundown, you better take careIf I find you been creepin' round my back stairs.Sundown you better take careIf I find you been creepin' round my back stairs.Sometimes I think it's a sinWhen I feel like I'm winnin' when I'm losin' again.Bien que “Sundown” soit l’une des plus célèbres chansons de Gordon Lightfoot, elle reste un mystère et fait l’objet des rumeurs et suppositions les plus diverses. L’interprétation la plus généralement admise, bien que l’auteurlui-même ne l’ait jamais explicitement confirmée, se rapporte à un épisode douloureux de sa vie, avec une liaison tumultueuse sur fond d’alcool et de drogue, se mêlant à la passion et à la culpabilité de l’infidélité. Il est vrai que le sens de certaines phrases - clefs est plus apparent dans ce contexte : « When I get feelin' better when I'm feelin' no pain” suggère alors la sensation de bien-être relatif et d’anesthésie que peuvent apporter l’alcool et les drogues, mais c’est aussi l’impression que peut temporairement donner le fait de succomber à une tentation. Quoi qu’il en soit, l’ensemble exprime une profonde souffrance mais aussi une fascination voire une captivité, et les paroles de Gordon Lightfoot peuvent dès lors s’appliquer à toutes ces situations que l’on peut rencontrer au cours de la vie, lorsque l’on cède à ses « démons » tout en sachant pertinemment le mal qui en résultera, pour soi et pour les autres. C’est dans cette perspective que j’en ai rédigé la traduction, Sundown désignant dès lors la femme alors que d’autres y voient plutôt le rival ("la brune", terme aujourd'hui inusité, mais encore employé par Georges Brassens dans certaines de ses chansons, désignait le soir, et m'a donc paru une traduction acceptable de "sundown", synonyme de "sunset", coucher de soleil).La BruneJe la vois d’ici, allongée en robe de soieDans une chambre où l’on fait ce que l’on n’avoue pasLa Brune, prends bien garde à toiSi je te prends à roder derrière chez moiLa Brune, prends bien garde à toiSi je te prends à roder derrière chez moiOn dirait une reine dans le rêve d’un marinElle ne dit pas tout mais n’en pense pas moinsParfois, je trouve ça honteuxQuand je ne souffre pas, quand je me sens un peu mieuxParfois, je trouve ça honteuxQuand je ne souffre pas, quand je me sens un peu mieuxJe vois bien qu’un homme a beau faire tout ce qu’il peutSa première erreur est d’en tomber amoureuxLa Brune, prends bien garde à toiSi je te prends à roder derrière chez moiParfois, je pense que c’est malQuand je crois que je gagne quand c’est l’échec totalElle me paraît frivole dans ses jeans délavésSon amour est si vache que j’en deviens mauvaisParfois, je trouve ça honteuxQuand je ne souffre pas, quand je me sens un peu mieuxLa Brune, prends bien garde à toiSi je te prends à roder derrière chez moiLa Brune, prends bien garde à toiSi je te prends à roder derrière chez moiParfois, je pense que c’est malQuand je crois que je gagne quand c’est l’échec total(Traduction – Adaptation : Polyphrène)