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Man of steel

Par Kinopitheque12

Zack Snyder, 2013 (États-Unis)

man of steel

A chacun de leurs pas les personnages pèsent trois tonnes. Kent n’est pas encore pigiste ni gaffeur. Le vilain n’a pas la puérilité ou le grotesque de Lex Luthor. Plus personne ne joue. « Why so serious ? ».

A l’appel de la Warner, Christopher Nolan s’empare du projet, signe le scénario avec David S. Goyer (qui venait de travailler sur Dark knight rises, 2012), embauche Zimmer à la musique et délègue la réalisation à Snyder. Ne nous demandons pas ce qu’est devenue la belle histoire d’amour de Bryan Singer (Superman returns, 2006), Lane et Kent (ici interprétés par Amy Adams et Henry Cavill) sont pris dans l’action comme dans une tourmente et les petites affaires humaines sont désormais largement dépassées par les plans d’extraterrestres hostiles et cruels (Michael Shannon en général Zod !). Le ton et l’ambiance sont très comparables à Dark knight rises, partout la même outrance, partout la même pompe.

On assiste toutefois à des combats assez étonnants, loin de tout réalisme, où les corps traversent l’écran comme des projectiles et semblent devenir élastiques au fur et à mesure des coups et des glissades. Il reste encore au film une ou deux idées que les situations et le vocabulaire employé mettent en avant. L’intégration de l’étranger, d’un alien christique, certes, ayant vécu 33 ans dans une ferme du Kansas, garantirait ainsi le salut métropolitain et mondial. En outre, les cendres tombent à nouveau au milieu des gratte-ciel qui s’effondrent et la grosse machinerie hollywoodienne rumine toujours des attentats dont elle s’efforce cent ou mille fois de sauver les victimes.


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