Magazine Cuisine

Vive l'Europe du vin

Par Mauss

Ce qui est bien, en été, c'est de vagabonder un peu dans sa cave et y trouver des vins inhabituels, des choses dont on ne sait d'où elles viennent, des surprises.

Dire qu'il fait chaud c'est quelque part justifier des vins de fraîcheur au sens premier et second. Bref : on ne touche pas aux Haut-Brion, aux Lafleur, aux Margaux et autres Vega Sicilia.

On n'envisage même pas les noms Harlan, Screaming Eagle, Shafer Hillside.

D'ici à ce que je me fonde dans les amours des rosés de n'importe où… Faut pas pousser mémé !

hou
Allemagne, Italie, France, Olio On ne dira jamais assez à quel point le sylvaner reçoit ses lettres de noblesse au Domaine Horst Sauer. Et là, on est en Grand Cru. Un sommet de simplicité et de fraîcheur et avec un taux d'alcool comme on en rêve ici ou là en France. Un vin parfait d'été. Je ne sais qui m'a envoyé ces bouteilles du Domaine Antonio Mazzella (grosse période parkinsoniènne), probablement le Domaine (?) mais donc d'abord un grand merci à qui de droit avant de dire à quel point ce cru des îles est inhabituel dans les saveurs et goûts. Si je vous dis qu'on y ressent en finale des arômes de noix comme en Jura, cela vous étonnera sans doute. Le fiston n'a pas du tout aimé. Moi, si, tout au contraire : comme quoi, même en famille, des goûts différents ! En tout état de cause, habillage splendide. On va se renseigner plus avant. Si je dis "improbable surprise" sur le Château de Pressac 2009, le propriétaire risque de me morigéner. Alors on va dire cela autrement : vin réellement de total plaisir où, enfin, on n'a pas honte de dire qu'il développe un superbe boisé fin, régulier, élégant. L'exemple même de la topette qui, dès la première goutte, saura qu'elle sera séchée fissa. Ce jour, ce fut clairement un vin de soif… comme les Bouland ou les Bourvil. Un vin qui ne pose pas de questions et qui n'apporte que des réponses. Mon plus beau compliment. Bravo !  Oui, oui, j'ai ajouté sur cette photo l'olio de ColleMassari tant le repas dominical à 35° doit se limiter à une pure mozzarella di buffala, une vraie tomate "coeur de boeuf" (comme dans le jardin de Rollan de By), un bon pain et une olio de noble origine. Le grand luxe, finalement, c'est simplicité + authenticité. D'où la question existentielle du jour : comment peut-on se passer d'olio di oliva ? je veux dire de ces vraies huiles italiennes qu'on a plaisir à "cuillérer" au petit déjeuner ?  On ne va pas conclure ce sujet estival sans mentionner une soirée récente avec deux crus mamour tout plein : 
kop^
Ma grande faiblesse alsacienne : le muscatEt un cru envoûtant de Fredi, dégusté (justement) à 14° : une rondeur infinie. Il me fera aimer le Priorat ce garçon :-) (Je chatouille là, car que oui que j'aime la beauté sauvage de cette région où m'a emmené le Grand Jacques dans un moment de grande mansuétude) !

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Mauss 1569 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines