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La salade d'asperges sauvages et son petit chapeau en parmesan

Par Estebe
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Ouf, c’est fini. Le grand nettoyage de printemps est achevé et le répertoire des recettes slurp (14576 plats recensés) désormais consultable par la plèbe affamée (là, à droite, dans la colonne). Notez qu’on a failli laisser notre jeunesse et notre santé mentale dans l’entreprise. Car c’est un ministère harassant que celui d’indexeur culinaire. Aller farfouiller dans les recoins obscurs des archives de ce blog pour lister les recettes oubliées, et cela avec la minutie maniaque d’un apothicaire slovène, ça finit par vous attaquer le nerf rachidien et le système atrabilaire.

Bref, il s’en est fallu d’un petit doigt que cet index nous cause un souci majeur. Mais mangeons donc un petit quelque chose sur le pouce pour oublier tout ça.

Une petite salade printanière peut-être? Une salade d’inspiration italienne? Une salade de Trévise, asperges sauvages et parmesan au balsamique peut-être? Andiamo!

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Raccourcissez vos asperges d’un tiers, en virant les queues durailles. Tranchez ce qui reste en morceaux aimables. Rincez. Et cuisez dans le panier vapeur, en expédiant les tiges deux minutes avant les têtes. Veillez à garder tout ça bien croquant.

Nettoyez votre salade (une radicchio trevigiano ou une lollo; bref une salade rouge, car il y a comme un plan chromatique là-dessous). Préparez une vinaigrette au balsamique, avec quelques gouttes de citron vert pour faire twister l’affaire. Mélangez asperges et salade. Puis coiffez de copeaux d’un bon parmesan. Un vrai, friable et odoriférant, par un morceau de carton industriel.

Vous remarquez enfin, et avant ingestion, que les couleurs de la salade évoquent furieusement le drapeau italien. Oui, tout ça est atchement pensé.

Un petit coup de blanc avec ça? Voilà le Domaine Combier, sis à Saint-Véran, Mâconnais, Bourgogne méridionale, France du milieu. Domaine récemment découvert avec le pote Olif dans un salon de vins naturels résolument roots et folk. C’est là la cuvée «La Barnaudière», la plus souple de la maison, qui nous en a bouché un coin par son ampleur altière. Du beau chardo, comme on aimerait s’en slurper tous les jours.

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Bien à vous, mes coquelets


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