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Divers et variés

Par Mauss

Un papillonnage ici et là pour quelques nouvelles ou discussions.

Le Grand Jacques m'annonce l'ouverture d'un nouveau japonais à Paris. Le Chef Toru Okuda qu'on a tant apprécié dans son restaurant Koju de Tokyo, va ouvrir à Paris, rue de la Trémoille (le triangle d'or parisien), à la place du connu El Mansour.

Toru Okuda nous avait reçus "alla grande" en nous offrant un Chambertin de Rousseau ! On avait plus qu'apprécié sa cuisine, ses explications sur le rôle de chaque couteau et tant d'autres choses sur la gastronomie japonaise. Sûr qu'on passera lui faire un coucou avec une belle bouteille en souvenir de sa propre générosité.

Un sujet faisant l'objet de débat sur le Net

Sur le nouveau site/blog d'Antonio Galloni, de beaux échanges suite au classement des terroirs piémontais par Alessandro Masnaghetti. Je mets ci-dessous sa proposition :

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Classification de terroirs piémontais par Masnaghetti©

On sait que le Piémont a de solides liens, via ses terroirs et ses vignerons, avec la Bourgogne. N'oublions pas qu'à l'origine, il y a Luigi Veronelli qui a véritablement incité les meilleurs producteurs à mettre en valeur les noms des terroirs qu'ils exploitaient. Merci de ne pas oublier le travail énorme qu'a fait cet homme pour la promotion des grands crus italiens.Et, en parallèle, redire ici combien les travaux de Masnaghetti, particulièrement ses cartes si précises et complètes, sont une véritable tâche d'un bénédictin dans l'âme !

Mais la question légitime qu'on peut se poser, en Bourgogne comme au Piémont, est de savoir qui a le plus d'influence sur un vin : le terroir ou le vigneron ?

Si on répond le terroir, in petto je rappelle des sessions du GJE où, par exemple, un premier cru de Mortet arrivait largement avant bien des grands crus d'autres producteurs.

A l'inverse, chez ce même producteur, Mortet, il est clair - alors qu'il pratique les mêmes soins sur toutes ses vignes - que ses grands crus sont sensiblement supérieurs à ses premiers crus ou à ses villages.

Mais s'il faut tirer une quelconque conclusion, à titre perso, je favoriserai toujours le vigneron plutôt que le nom du terroir.

Ainsi, pour le Piémont, avec la surprise de ne pas voir le Cannubi Boschis dans les *****, et naturellement en fonction de goûts personnels, je préfère de loin suivre les crus d'un Roberto Voerzio, d'un Luciano Sandrone, d'un Bruno Rocca ou d'Azelia sans oublier les intouchables Monfortino, Mascarello ou Giacosa.

C'est clair : ce type de discussion alimentera régulièrement bien des sites et forums et blogs de vin !

Un autre sujet plutôt rigolo, du style guerre picrocholine

Lire sur le blog du sieur Berthomeau son papier sur le "mercato" entre la RVF et le B+D pour convaincre un écrivain du vin - spécialisation "bio" si j'ai bien compris -, Monsieur Antonin-Iommi Amunategi d'intégrer leur groupe de dégustateurs officiels. ICI.

Une conclusion rapide sur ce sujet : il est évident que ce nouveau secteur de la viticulture (bio, bio-dynamie et tutti quanti du même style) est en train de prendre un essor remarquable, avec une clientèle particulièrement soucieuse de privilégier ce type d'achat. On comprend mieux ainsi la liste des "meilleurs vins" de cette catégorie dans la nouvelle édition du Guide B+D.

Toujours dans mes lectures matutinales, un très beau papier sur le blog des 5 à propos du curry et des vins pouvant l'accompagner. ICI 

Moment musical

Belle première soirée hier lors du Festival de Musique à ColleMassari avec une superbe interprétation des Quatre Saisons d'Antonio Vivaldi dans les chais du domaine, avec l'Orchestra da Camera Italiana, dirigé par le premier violon Salvatore Accardo. Il a eu un malaise (rien de grave) pendant un allegro, a dû arrêter. Très court flottement pour savoir quoi faire, et les 14 musiciens restants sont revenus sur scène avec un second violon qui a pris la direction de la suite du concert.

Ce qui est remarquable dans une telle aventure, c'est que ce fût une démonstration exemplaire que finalement, dans ces meilleurs orchestres de chambre, chaque musicien a des capacités immédiates de soliste pouvant, au pied levé, reprendre la partition du premier soliste. Un grand moment.

Lien

Pour ceux qui souhaitent lire in extenso l'article du JDD de Pacalet, voilà le lien que me communique très gentiment Oliv : ICI.

Mais là où je suis, chou blanc pour l'activer.

La Toscane continue à vous dire bonjour !


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