Le Cherche Midi, 17 mars 2011, 471 pages
Résumé de l'éditeur :
Thassa Amzwar, une jeune algérienne dont les proches ont disparu dans le sillage des émeutes en Kabylie, poursuit ses études à Chicago. Loin d'être une exilée traumatisée, c'est une jeune femme lumineuse, gaie, heureuse, d'un optimisme inflexible. Un de ses professeurs, Russell Stone, est vite intrigué et fasciné par son incroyable propension au bonheur.
Thassa serait-elle victime d'hypertymie, une forme d'euphorie chronique ?
Le cas de la jeune femme attire bientôt l'attention de Thomas Kurton, un scientifique très en vogue dans les médias, ardent partisan des manipulations génétiques. Ce dernier découvre que le bien-être de Thassa est dû à une disposition chromosomique particulière et en vient à se demander s'il ne serait pas possible d'isoler le gêne du bonheur. Cette hypothèse éveille l'intérêt des médias, et Thassa se retrouve sous les feux de la rampe.
Face à une telle pression, la jeune femme devra faire appel à d'autres ressources que sa simple joie de vivre…
Mon avis :
Certes, ce roman est intéressant ; certes, l'idée de départ est originale ; certes il est fort bien écrit. Mais voilà, la sauce n'a pas pris.
Parlons de l'écriture d'abord : travaillée, trop travaillée. Vocabulaire précis, trop précis. Mais l'auteur oublie la petite musique du texte au profit de l'exactitude. Trop scisellé pour moi.
L'histoire, ensuite. Bien sûr, on apprend pleins de choses sur l'Algérie et les péripéties de cette jeune nation. Mais l'auteur est américain, et c'est surtout son pays qui l'intéresse.
L'idée de départ d'un gêne du bonheur est intéressante, mais le développement scientifique m'a paru inutile.
Bref, un auteur dont je n'avais déjà pas aime la,plume dans Le temps ou nous chantions. Ce roman-çi, même si je l'ai plus apprécié car lu jusqu'au bout, ne me restera pas en mémoire comme un bon roman.
L'image que je retiendrai :
Celle du personnage du fils de Candace, jeune garçon fan de jeux vidéos, mais également capable de jouer à des jeux de société.