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Exposition : Mujô-Kan à la Galerie Da-End

Publié le 21 novembre 2013 par Framboise32

Exposition : Mujô-Kan à la Galerie Da-End

Dans le cadre de son cycle d’expositions dédiées à la photographie japonaise, la Galerie Da-End présente Mujô-Kan, une édition axée cette année sur la notion d’impermanence.

Mujô-Kan réunit 7 artistes contemporains et revisite le thème du corps humain selon un angle autant philosophique que plastique.

Dans la pensée bouddhique, la notion d’impermanence (Mujô-Kan en japonais) implique une conscience aiguë de l’éphémérité des choses. Un memento mori sans fatalisme et plus en prise avec le réel et l’instant. Premiers témoins du passage du temps, le visage et le corps humain constituent depuis toujours l’un des sujets d’études favoris des photographes. Les artistes de l’exposition Mujô-Kan, Tomohide Ikeya, Tomoko Kikuchi, Ken Kitano, Daïdo Moriyama, Satoki Nagata, Sakiko Nomura et Satoshi Saïkusa partagent un attrait particulier pour le corps qu’ils subliment ou désacralisent, examinent en détail ou au contraire dématérialisent.

Le vernissage de l’exposition a eu lieu le 6 novembre dernier en présence des artistes. L’exposition se tient jusqu’au  21 décembre 2013

Galerie Da-End - 17 rue Guénégaud -75006 Paris

http://www.da-end.com/expos/index.php?lang=fr

SATOSHI SAÏKUSA - Maman et Louise

SATOSHI SAÏKUSA – Maman et Louise

Tomohide Ikeya, dans sa série Breath, projette le corps dans un univers aquatique qui le fascine. La masse liquide pesant sur l’être semble être à la fois enveloppante et protectrice mais aussi asphyxiante et prédatrice. En un mouvement arrêté, le photographe saisit le rapport ambigu de l’homme avec cet élément vital, oscillant entre harmonie et danger

Tomohide Ikeya, dans sa série Breath, projette le corps dans un univers aquatique qui le fascine.
La masse liquide pesant sur l’être semble être à la fois enveloppante et protectrice mais aussi asphyxiante et prédatrice. En un mouvement arrêté, le photographe saisit le rapport ambigu de l’homme avec cet élément vital, oscillant entre harmonie et danger

Satoki Nagata traite, quant à lui, de la disparition de la matière. Sous l’effet des longs temps d'exposition dont il a fait sa marque de fabrique, les corps photographiés perdent leur substance et révèlent toute la fragilité de l'existence humaine. Ses clichés nocturnes n’immortalisent pas des individus en soi mais davantage des ombres en errance, perdues dans la ville.

Satoki Nagata traite, quant à lui, de la disparition de la matière. Sous l’effet des longs temps d’exposition dont il a fait sa marque de fabrique, les corps photographiés perdent leur substance et révèlent toute la fragilité de l’existence humaine. Ses clichés nocturnes n’immortalisent pas des individus en soi mais davantage des ombres en errance, perdues dans la ville.

Satoki Nagata

Satoki Nagata – Chicago Avenue, Chicago

TOMOKO KIKUCHI  Guimei at the mirror, Chongqing, 2011

TOMOKO KIKUCHI
Guimei at the mirror, Chongqing, 2011

KEN KITANO 29 children practicing their pilgrimage to Mecca.

KEN KITANO
29 children practicing their pilgrimage to Mecca.


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