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Flashback : «Raiponce»

Publié le 24 décembre 2013 par Masemainecinema @WilliamCinephil

En 2010, les studios Disney nous livraient leur 50ème film d’animation avec « Raiponce ». Ce film d’animation est réalisé par Byron Howard, réalisateur de « Volt, star malgré lui », et Nathan Greno, qui avait travaillé sur « Mulan » ou « Frère des ours ». C’est Mandy Moore et Zachary Levi, l’interprète de la série « Chuck », qui prêtent leurs voix aux personnages principaux. « Raiponce » sortait dans nos salles obscures le 1er décembre 2010.

Synopsis : Lorsque Flynn Rider, le bandir le plus recherché du royaume, se réfugie dans une mystérieuse tour, il se retrouve pris enotage par Raiponce, une belle et téméraire jeune fille à l’impressionnante chevelure de 20 mètres de long, gardée prisonnière par Mère Gothel.

Après avoir bousculé les codes des contes de fées avec « La princesse et la grenouille » tout en restant dans un traditionalisme avec l’animation, les studios Disney continue dans leur lancée avec « Raiponce ». Cette fois-ci, l’animation est numérique et le prince charmant est un bandit. C’est là que réside la véritable force de « Raiponce » : sa modernité. Le prince charmant n’est pas un prince, la princesse se bat à coup de poêle à frire et l’on voit un père pleurer sa fille disparue. Tout en restant dans la tradition des contes de fées avec la magie, la méchante sorcière et le fait qu’il soit une adaptation d’un conte des frères Grimm, « Raiponce » trouve un renouveau avec sa modernité qui coïncide plus aux mœurs et pensées d’aujourd’hui. Ce film est, en réalité, le magnifique lien entre héritage du passé et innovation du futur. Le subtil mélange entre deux manières de narrer une histoire, mais qui devient évident quant on voit la réussite qu’est « Raiponce ».

N.B. : Je n’ai pas vu « Raiponce » en 3D, et donc ne peut pas juger de celle-ci. Cependant, on peut aisément dire qu’elle marque encore plus cette modernité assumée du film, étant donné que c’est le premier film des studios Disney à être diffusé en salles avec cette nouvelle technologie.

Visuellement, le personnage de Raiponce a dû demander énormément de travail. À la vue de ses cheveux gigantesques, on est comme surpris, émerveillé et à la fois troublé. L’animation de sa chevelure est particulièrement réussie, tout comme le reste de son corps. Encore une fois, les studios Disney réussissent à nous subjuguer les yeux avec des personnages tout simplement beaux ! La petite mèche du bandit Flynn Rider fait tout son charme, tandis que Maximus, le cheval, et Pascal, le caméléon, sont de drôles animaux à la texture incroyablement réaliste ! Ces deux derniers, sans dire un mot, sont très drôles et amènent cet humour léger au film, presque naïf car ils ne pensent pas faire rire. La méchante sorcière, Mère Gothel, fait penser à celle de « Blanche-Neige et les 7 nains » et va même jusqu’à lui faire référence à plusieurs reprises. Même les personnages sont travaillés dans cette idée de lier le traditionnel et la modernité.

C’est pas le tout d’avoir de bons personnages, un beau message et de vouloir moderniser un univers de conte de fées, encore faut-il avoir une bonne histoire ! « Raiponce » en possède une. On ne verra jamais passer les une heure et quarante et une minutes, où le rythme est très important. Que ce soit par les rebondissements, les scènes d’actions ou plus intimes ou par les chansons, l’histoire est rythmée de manière à ne jamais s’ennuyer. D’ailleurs, les scènes d’actions sont assez incroyables à l’image de celle du barrage. Elle est fantastique par sa réalisation qui allie ralenti, plan séquence et plan d’ensemble vertigineux. Elle possède quelques airs de « Indiana Jones » et va même lui glisser un clin d’œil à la fin de sa séquence. Le seul petit regret avec « Raiponce », c’est que les chansons ne sont pas assez marquantes pour rester en tête après le visionnage, même si elles ne sont pas désagréables dans le film. Un défaut pardonné lorsque l’on voit toutes les qualités avoisinantes !

« Raiponce » continu dans la lignée de « La princesse et la grenouille » pour revenir à l’essentiel des films d’animation Disney : de bons personnages, des chansons et la magie qui opère. Les studios Disney ont retrouvé la formule magique. Attention à ne pas la perdre de nouveau … !

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Raiponce. De Byron Howard et Nathan Greno. Avec les voix originales de Mandy Moore, Zachary Levi, Donna Murphy, Ron Perlman, Jeffrey Tambor, Brad Garrett, …

Sortie en France le 1er décembre 2010.


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