C'est un geste de générosité qui a inspiré un sympathique patron belge qui a voulu décliner le concept et le "belgiciser".
A Bruxelles (Ixelles), dans son Frikot Bompa, on peut lui commander une «frite suspendue» en plus de sa barquette personnelle. En échange, Éric Duhamel remet un petit coupon avec un plan, daté et signé de sa main. Le client peut alors offrir le coupon à un sans-abri ou une personne dans le besoin du quartier. Qui n’aura plus qu’à retourner dire bonjour à Éric pour déguster ses frites. Lisez plutôt :
«Le café “en attente”, c’est bien», reconnaît le frituriste en référence à la tendance qui s’installe petit à petit en Flandre. «Mais celui qui dort dans la rue, il n’a pas d’argent pour acheter la gazette ou pour surfer sur internet à la recherche des cafés qui adhèrent au projet. Et puis, pour lui, ce n’est pas toujours facile de rentrer dans des restaurants. Ça fait un peu peur. Ici, il n’y a pas de châssis, pas de porte, c’est ouvert à tous. Jusqu’à minuit et 7 jours sur 7. Le fritkot, vous savez, c’est un peu un point de chute social».
L’idée d’échange est omniprésente dans l’esprit d’Éric. «Ceux qui viennent chez moi grâce à la “frite suspendue”, ils sont d’abord timides. Y a de la gêne quand même. Puis ils racontent leur histoire. C’est un peu le but aussi : faire connaissance. D’où le coupon : le contact est beaucoup plus fort que quand on donne une pièce de 2€.» Pour le généreux donateur, c’est aussi l’assurance que son geste ne sera pas transformé en alcool ou en tabac."
Ouh lala, décidemment, J'AIME LES BELGES :)
Et, allez, j'aime aussi LES FRANCAIS parce que un boulanger bordelais a lui aussi décliné l'idée et propose depuis quelques mois la "baguette suspendue" !
THUMBS UP AND HAPPY NEW YEAR ALL !!