Magazine Bd

Trois bonnes BD de 2013 pour bien commencer 2014

Par Filou49 @blog_bazart

02 janvier 2014

Sur le même modèle que mon article de lundi dernier sur les polars, j'ai eu envie de vous dire quelques petits mots sur 3 BD sorties en cette fin d'année 2013 et dont j'ai rattrapé la lecture pendant ces vacances de fin d'année, ou entre deux chapons farcis, j'ai réussi à lire quelques incontournables de la BD qui tronaient dans ma bibliothèque. Petite revue en 3 albums, là encore, totalements différents les uns des autres, mais qui valent tous les 3 assurément le coup d'oeil :

1.Saveur coco , Renaud Dillies ( ed Dargaud)

saveur-coco-tome-1
Je ne connaissais pas du tout l'univers animalier poétique de Renaud DILLIES qui avait remporté il y a quelques années, le Prix du Meilleur Premier Album à Angoulême avec Betty Blues (Editions Paquet). Je savais qu'il possédait un univers singulier, plein de  de poésie et d'onirisme et cette saveur coco, publiée en septembre dernier par Dargaud est une excellente façon de découvrir cet univers. On a beaucoup parlé à son sujet du  Petit Prince de St Exupéry (une étiquette collée sur la couverture nous précise même la référence) , de par son côté initiatique et sa poésie de chaque instant.

Ce saveur coco  nous emène sur les traces de  Jiri la Cigogne et Pôlka le Renard qui sont au beauu milieu du  désert et poursuivent une quête inlassable: un moyen d'épancher leurs soifs immense.  Les voilà donc à la recherche d'un marteau pour briser la coque d'une noix de coco , afin de pouvoir substanter leur soif . En chemin, ils rencontrent d'autres animaux hauts en couleurs à la recherche d'eau également...

Cet album propose une histoire originale et onirique, avec une touche d'absurde autour des thèmes de l'amitié, du voyage, la quête et l'errance. Une lecture sur différents niveaux qui enchantera chaque enfant et chaque adulte, le tout servi par de magnifiques dessinsJ'ai  fortement apprécié égalemen  le  traitement graphique, et pleine de chaleureuses couleurs, de rire  avec aussi toute une palette d'émotions ( amitié, entraide, peur.)..Alors certes, j'ai tendance à préférer les récits avec plus de rebondissements et plus de dialogue mais les amateurs re revenir apprécieront ce bel album.

2.Fanfula, Hugo Pratt, Mino Milani

fanfulla

  Même si c'est un des plus grands illustrateurs que la bande dessinée n'a jamais connu ( Ann de la jungle, Les scorpions du Désert, Sergent Kirk, Corto Maltese,), j'avoue que je connais très mal l'univers d' Hugo Pratt, dont chaque oeuvre visiblement  une invitation à voyager dans un univers imprégné de romantisme, de shamanisme et d'exotisme.
Toutefois, les éditions "Rue de Sèvres"  ont eu l'heureuse idée de rééditer une histoire peu connue  de Pratt  élaborée avant qu'il ne devienne le créateur ultra reconnu, c'est une des histoires les moins connues du grand public, qu'il a faite du temps -5 années- où il collaborait avec une revue italienne pour la jeunesse, "Correire Di Picoli". Parue à la fin des 60′s, la bande dessinée n’est sortie en France qu’au début des années 80 pour tomber dans l’oubli jusqu’aujourd’hui.

Fanfulla  nous mène en pleine renaissance italienne, à travers les aventures d’un mercenaire borgne, protecteur des faibles et séducteur de femmes. frondeur, colérique, grossier, cruel, Fanfulla est un  personnage haut en couleur, dur au combat mais défendant toujours les plus faibles. 

Graphisme aéré, pagination dynamique et impeccable (qui respecte le format original « à l’italienne »  - en longueur ), cette BD, dont on suit le récit non sans déplaisir mais sans passion outrancière,  est surtout interessante pour ce qu'elle dit du style et des obsessions de Pratt et les fanas de l'auteur ne manqueront pas de l'acquérir.

3. Garfield, tome 57 crazy Kart

garfield

Contrairement aux deux autres auteurs dont je viens de parler, l'univers de Jim Davis et surtout de Garfield m'est autrement plus familier. Je me souviens, lors de mes séjours en Angleterre dans la famille de ma mère avoir dévoré les premiers tomes dans la langue de Shakespeare. Si avec mes enfants j'ai de nouveau retrouvé Garfield à travers les dessins animés ( pas terribles ) et les films ( encore pire) j''étais tout heureux, de rouvrir, 20 ans après enfin une BD de mon chat de BD préféré. 

Ce strip conçu uniquement pour distraire, basé sur la forte personnalité d'un
chat qui est gros, paresseux et cynique, revient dans ce cinquante-septième épisode au meilleur de sa forme.  De l'humour typiquement anglais, pince sans rire et plein de sarcasme, comme j'en raffole.

Et avec ce tome numéro 57, je me suis aperçu avec délice que rien n'avait changé depuis les Garfield de mon enfance, et cet immobilisme a parfois du bon. Ici, rien n'a changé :  ni la personnalité de ce chat, toujours indétrônable dans la paresse, l'égoïsme et la gourmandise et l'inventivité, ni les aphorismes qu'il profère ,ni ses compagnons d'infortune, du pauvre chien Odie, souffre douleur de Garfield en passant par Jon, son maitre pas bien courageux amoureux de Liz, une vétérinaire tout aussi cocasse. 

Les vannes sont toujours bien trouvées, mélangeant humour noir et 'humour plus fin  fin sont toujours présents. Et mes enfants à qui j'ai lu cette BD ont ri aux éclats au même endroit que moi et ont reconnu aussi que c'était plus drôle que la série animée. merci Garfield de  nous détendre autant et vivement le tome 58 qu'on découvre tout ensemble  tes nouvelles facéties.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Filou49 15144 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines