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Rise

Publié le 10 janvier 2014 par Polyphrene
Such is the way of the worldYou can never knowJust where to put all your faithAnd how will it grow
Gonna rise upBurning black holes in dark memoriesGonna rise upTurning mistakes into gold
Such is the passage of timeToo fast to foldAnd suddenly swallowed by signsLow and behold
Gonna rise upFind my direction magneticallyGonna rise upThrow down my ace in the hole
RiseEddie Vedder (sur la bande sonore du film « Into The Wild ») propose de « brûler comme en des trous noirs les sombres souvenirs »* : la force gravitationnelle d’un trou noir est telle qu’il engloutit tout ce qui passe à sa portée et que même la lumière ne peut en sortir. Si toutes les zones d’ombres de notre passé, les idées noires qui meublent les nuits blanches, les noirs remords, les sombres regrets et les souvenirs en demi-teinte sont ainsi happés et disparaissent de notre conscience, somme-nous pour autant libérés ? Pouvons-nous nous dresser contre tout ce qui opprime notre âme et rejouer notre vie avec plus de chances de succès ?Les erreurs et les échecs peuvent entraîner tant de souffrance ou de honte que l’on s’en trouve paralysé par la peur de vivre à nouveau une telle épreuve. On peut alors se persuader que l’on est inapte au bonheur, porteur d’une tare indélébile, néfaste ou dangereux, et rester dès lors replié sur soi même, isolé et protégé par une carapace d’insensibilité :

Don't talk of love,

But I've heard the words before;

Its sleeping in my memory.

I won't disturb the slumber of feelings that have died.

If I never loved I never would have cried.

I am a rock,

I am an island.

Face à l’échec, certains réinvestissent leur affectivité dans d’autres directions, recherchant le pouvoir comme une vengeance contre le destin, infligeant la souffrance aux autres comme si cela compensait la leur, inspirant le respect ou la crainte comme substituts à l’amour.D’autres se punissent eux-mêmes de leur échec, fermant leurs yeux, leurs oreilles, et leur cœur, prolongeant leur douleur passée comme si elle pouvait occuper la place et leur éviter de nouvelles souffrances.Certains semblent souffrir moins qu’il ne font souffrir et sont toujours prêts à refaire les mêmes erreurs, qui deviennent dès lors des fautes : ils se gardent de réfléchir pour éviter de souffrir, mais détruisent eux-mêmes leur avenir, entraînant leurs proches dans leur perpétuelle déroute.Quelques uns, cependant, sans considérer la souffrance comme le prix du bonheur, en font le principal motif de sa recherche : c’est parce que notre monde est fait de misères et de souffrance que nous devons tout faire pour rechercher le bonheur et le partager. Si la route est faite d’errements, d’embûches et d’écueils, le bonheur n’en est que plus désirable et nécessaire.Il faut donc se dresser, se redresser, se battre, car c’est le sens même de la vie.* Une autre interprétation considère les trous noirs (Black Holes) comme la seule issue possible de notre univers, donc comme le seul moyen de fuir les contraintes et les mensonges de la société.


Je Vais M’Insurger
C’est ainsi que le monde vaEt l’on ne sait pasEn quoi mettre toute sa foiNi c’ qu’elle deviendra
J’ vais m’insurgerBrûler tous les mauvais souvenirs J’ vais m’insurgerChanger en or les erreurs
Le temps trop vite est passéPour s’adapterPar les signes englouti soudainEt c’est la fin
J’ vais m’insurgerC’est mon instinct que je suivraiJ’ vais m’insurgerEt mon va-tout, je jouerai
(Traduction - Adaptation : Polyphrène)


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