« Brightest Day » est l’événement DC qui fait suite au crossover de Blackest Night et qui se situe juste avant « Flashpoint » et la renaissance DC avec la remise à zéro de leurs cinquante-deux séries (The new 52). Ce deuxième des trois volets prévus est l’œuvre de Geoff Johns et Peter J.Tomasi au scénario, de Ivan Reis, Patrick Gleason, Ardian Syaf, Scott Clark et Joe Prado au dessin et reprend les épisodes #8 à #16 de la saga US « Brightest Day ».
L’idée de base de Brightest Day est assez simple : Suite à l’attaque menée par Nekron et ses Black Lantern dans Blackest Night, douze personnages DC de second rang sont revenus d’entre les morts, dont Boston Brand, alias Deadman, qui sert de fil rouge à cette histoire qui met en avant la lumière blanche. Après une mise en place un peu trop lente, qui intégrait progressivement les douze revenants (Arthur Curry (Aquaman), J’onn J’onzz (Le Limier Martien), Carter Hall (Hawkman), Shiera Hall (Hawkgirl), Boston Brand (Deadman), Jade, Firestorm, Osiris, Le Faucon, Boomerang, Maxwell Lord et le professeur Zoom (Nega Flash)), cette suite est plus portée sur l’action et donc beaucoup plus dynamique.
Les auteurs choisissent de se concentrer sur quelques-uns des douze seconds-couteaux issus du cimetière DC. De la mission de Deadman, censé découvrir l’identité du nouveau protecteur de la Terre, au rêve éveillé du Limier Martien qui retrouve les siens et sa chère planète, en passant par le couple Hawkman/Hawkgirl, confrontés à leur ennemi séculaire, Hath-Set, les revenants doivent affronter les démons de leurs vies antérieures. L’alternance entre les aventures du Limier Martien, de Hawkman/Hawkgirl, de Deadman, d’Aquaman et de Firestorm permet de varier les genres, tout en faisant progressivement monter la pression. Ce va-et-vient continu entre les personnages donne certes un aspect un peu décousu à l’ensemble, surtout que ces sous-intrigues ne semblent pas vraiment liées, mais contribue également à garder toute l’attention du lecteur en attendant la conclusion de cette saga, dont l’intrigue principale n’avance que très lentement. Par contre, le fait de développer les histoires personnelles de ses héros moins connus permet aux néophytes d’en apprendre un peu plus sur ces personnages. Notons également la présence en guest-stars de Green Arrow et Batman, qui viennent encore ajouter un peu de piment à l’ensemble.
Visuellement, la multiplication des noms au générique peut faire peur, mais force est de constater que l’unité graphique est conservée. Les styles s’alternent avec fluidité, surtout que chacun se concentre sur une histoire/personnage. Au final, c’est clairement le travail d’Ivan Reis qui sort du lot.
Un deuxième volet qui laisse encore beaucoup de questions en suspens, mais qui s’avère déjà beaucoup plus emballant et dynamique que le précédent.
Il ne me reste donc plus qu’a lire le dernier tome de ce triptyque.