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Assassin's Creed, T5 : El cakr - Eric Corbeyran & Djillali Defali

Par Belzaran

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Titre : Assassin's Creed, T5 : El Cakr
Scénariste : Eric Corbeyran
Dessinateur : Djillali Defali
Parution : Octobre 2013


Pour beaucoup de monde Assassin’s Creed est un jeu vidéo à succès. C’est également l’image qui me vient en premier à l’esprit quand j’entends ce nom évoqué. Néanmoins, je ne sais absolument pas quels en sont les enjeux ou les personnages. Je me suis plongé dans cet univers il y a trois ans à l’occasion de la sortie dans les librairies du premier tome de l’adaptation en bandes dessinées du jeu. C’est le duo d’auteurs qui est en charge de cette série qui m’a incité à cette découverte. En effet, Eric Corbeyran et Djillali Defali sont les auteurs de Uchronies, saga dont je suis un grand adepte. Cette introduction a pour objectif entre autre de vous expliquer que je suis inapte à effectuer une comparaison entre le jeu et sa transcription par le neuvième art. J’ai découvert cette histoire comme une intrigue nouvelle dont je ne connaissais aucun des codes. 

Ma critique d’aujourd’hui porte sur le cinquième tome paru le trente et un octobre dernier. Il est édité chez Les Deux Royaumes et est d’un format classique. Son prix avoisine quatorze euros. Pour les novices de l’univers de Assassin’s Creed, je vais vous expliquer les grands principes. Depuis la nuit des temps, s’opposent deux confréries : les Templiers et les Assassins. Chacun cherche à mettre la main sur des objets aux enjeux mystiques. Pour mener à bien leurs quêtes, chaque camp utilise une machine curieuse capable de faire revivre à un homme la vie de ses ancêtres.

La quatrième de couverture de cet opus propose le synopsis suivant : « Tandis que Jonathan Hawk, le successeur de Desmond Miles, démasque le traître qui s’est infiltré dans sa cellule, son rétro-sujet El Cakr livre une lutte acharnée aux Templiers pour la possession du Sceptre d’Aset. Dans une Egypte troublée par l’assassinat du sultan An Nâsir Muhammed, le bâton de la déesse représente un enjeu primordial puisqu’il procure d’importants pouvoirs à celui qui le détient… et les autres ! »

Plusieurs époques en parallèle

Chaque tome se construit de la même manière. La trame se déroule sur plusieurs époques en parallèle. Tout d’abord, il y en a une partie qui est contemporain de notre temps. C’est celle durant laquelle la course entre les deux camps est la plus évidente. Même si la part belle est donnée aux Assassins, la narration ne néglige pas les Templiers. Les manipulations et les plans de chacun pour devancer l’autre sont, bien que classiques, assez bien construites. Néanmoins, cette logique d’espionnage est agrémentée de sauts dans le temps pour suivre les lointains ancêtres des deux camps.

Cet opus nous plonge en Egypte durant le quatorzième siècle. Ce dépaysement n’est pas pour me déplaire car cet univers tant géographique que chronologique attise ma curiosité. Le côté mystérieux de cette civilisation n’est plus à démontrer tant les différents arts s’en sont emparés pour faire naître des histoires enivrantes. Le scénario nous fait voyager dans les grands palais mais également dans des bivouacs des déserts. Mon principal regret résulte du concept scénaristique. Le fait d’osciller en permanence entre notre époque et le passé m’a empêché d’être pleinement envahi par l’atmosphère générée par chacune d’entre elles. Chaque fois que je m’imprègne des lieux et des personnages, je me trouve coupé de cette réalité. Je pense que cette construction de trame prendrait une toute autre ampleur si chaque période qui s’étale sur cinq ou six page soit plus intense. Si c’était le cas, ma curiosité serait toujours relancée, je ne me sentirai balancé d’une époque à l’autre ou d’un lieu à l’autre à un rythme effréné. 

Pour conclure, cet opus est dans la lignée des précédents tomes. Il suit la même trame scénaristique. Il n’est donc pas surprenant sur ce plan-là. De plus, j’ai du mal à comprendre le réel objectif de l’histoire qui pour l’instant se résume à trouver un nouvel objet à chaque fois. Néanmoins, le travail reste sérieux tant sur le plan graphique que narratif. Sans révolutionner le genre et sans transporter le lecteur de manière excessive, Corbeyran et Defali présente un épisode correct qui se lit sans mal. Je pense que je me plongerai avec curiosité dans le prochain tome en espérant qu’il gagne en ampleur et en intensité. Mais cela est une autre histoire. 

par Eric the Tiger

Note : 11/20


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