Prague, J3

La visite du ghetto juif de Prague, superbement organisée, peut laisser un sentiment bizarre : à la fois la mémoire des divers pogroms mais aussi un luxe inouï d'objets du culte et des synagogues valant bien des églises baroques.

Et toujours cette vieille ville où on peut aimer se promener des heures (on a eu beau temps), avec des immeubles aux façades souvent luxuriantes et une population accueillante.

Niveau restauration, tout ce qui est italien domine largement de la tête et des épaules. Du coup, hier soir, excellent dîner avec de beaux vins… d'ailleurs.

Je ne pouvais pas ne pas choisir ce cru. Matteo Correggia était un ami piémontais qui est décédé lors d'un accident stupide et dont la domaine a été ensuite suivi par Giorgio Rivetti. Ce cru 2008 était simplement parfait : tanins fondus, plaisir d'un vin aux équilibres parfaits. Un moment de belle mémoire. En blanc, service au verre : un riesling sec de Loosen. Là encore une totale gourmandise.  Le sommelier me fait découvrir un Chablis inconnu de bibi : pas mal du tout ! 
  Dernière image : la statue de Kafka  On ne peut pas ne pas penser au film d'Orson Welles, tourné à la gare d'Orsay : Le Procès  Ce jour, départ sur Vienne (300 km mais 5 heures de train : trouvez l'erreur!)  Ceci dit, pour les amateurs des grandes villes européennes, Prague est une destination prioritaire. En hiver, c'est plus que sympa car en été, ça doit gonfler grave niveau touristes en goguette !