Dans toutes les mémoires, cette chanson reste associée à la voix rauque de Bonnie Tyler, bien qu’elle ait été chantée, à la même époque (1977), par Juice Newton, et, à peine plus tard (1978), par Ronnie Spector (des « Ronettes »). Une version française (reproduite ci-dessous) fut même chantée en duo par Bonnie Tyler et Kareen Antonn en 2005. Je ne l’ai découverte qu’après avoir effectué ma traduction – adaptation, et je laisse les lecteurs juges de décider si mon travail était superflu…Cette chanson évoque l’image de l’amant trahi qui reste, paralysé par la douleur, debout sous une pluie froide. Comment ne pas penser alors à une autre chanson, « Singingin the rain », où, comme la douleur, le bonheur rend insensible aux intempéries. S’il est vrai que notre humeur est largement conditionnée par les conditions météorologiques, les vrais couleurs de la vie sont celles du cœur.ALN
Version française chantée en duo par Kareen AntonnSi tout s'arrête
Si tout s'arrête, si pour vous tout s'arrêteDis-lui que je suis prêteQue je ne l'attends pasMême si tu l'aimes, même si vraiment tu l'aimesPartir où il m'entraineNe m'intéresse pas
C'est un chagrin d'amour, rien de plus qu'un chagrin d'amourTu l'aimes jusqu'à ce que ton cœur se briseEnsuite il te laisse tomber
A trop vouloir tout partagerOn finit par s'éloignerDe toutIl est plus sage qu'on abandonneQu'au bout du compte je lui pardonneTout
Même si je l'aime, même si pourtant je l'aimePartir où il t'entraineNe suffira pas
Ce n'est pas correct qu'avec tout l'amour que tu partagesTu trouves qu'il se ficheDe toiCe n'est pas prudent d'avoir besoin de quelqu'unAutant que moi je dépendais de toi
