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Don Camillo En Russie

Publié le 24 février 2014 par Olivier Walmacq

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genre: comédie
Année: 1965
durée: 1h50

l'histoire: Rien ne va plus entre Don Camillo et Peppone. Ce dernier décide de jumeler le petit village avec une commune soviétique. Lorsqu'il part en Russie rencontrer ses futurs collaborateurs, Don Camillo n'hésite pas une seconde : il se déguise et prend part au périple.

La critique d'Alice In Oliver:

Après un quatrième épisode (Don Camillo Monseigneur) en demie teinte, qui faisait déjà office de petit nanar sans envergure, les aventures du célèbre curé italien se poursuivent avec Don Camillo en Russie, toujours réalisé par Luigi Comencini en 1965.
Inutile de le préciser mais ce cinquième volet réunit évidemment Fernandel et Gino Cervi, qui continuent de se disputer et de se battre. En résumé, on prend les mêmes et on recommence ! A tel point qu'il serait temps d'arrêter cette franchise, certes sympathique, mais qui a beaucoup trop duré.

Au niveau du scénario, Don Camillo en Russie s'inscrit dans la continuité de l'épisode précédent, qui voyait déjà le dogme catholique (le personnage de Don Camillo) s'opposer farouchement à la doctrine communiste (le personnage de Peppone).
Aussi est-il nécessaire de rappeler les grandes lignes du scénario. Attention, SPOILERS ! Peppone propose de jumeler Brescello avec une ville russe située sur le Don, mais la proposition ne plaît pas à Don Camillo qui y voit une volonté de propagande électorale dangereuse pour ses idées.

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Don Camillo réussit à trouver une solution à ce problème en obligeant (par chantage) Peppone à l'emmener avec lui déguisé en camarade communiste Camillo. Pendant le voyage, entre les concours de vodka et les difficultés de communication, Peppone découvrira que la Russie soviétique n'est pas tout à fait le monde parfait qu'il avait imaginé.
Quant à Don Camillo, il verra que « l'empire rouge » n'est pas si infernal qu'il le croyait et que l'on peut y trouver des gens courageux et bons.

Comme je l'ai déjà souligné, il serait temps que les aventures de Don Camillo s'arrêtent tant cet épisode sent le réchauffé. On retiendra le jeûne de notre curé, toujours victime d'hallucinations auditives. Tout du moins, ce dernier est toujours en communication (verbale) avec Jesus-Christ.
Autre séquence à retenir (et encore...): la cuite de Don Camillo et de Peppone. Pourtant, rien n'y fait. La formule ne fonctionne plus, en sachant qu'elle avait déjà montré de sérieux signes d'essoufflement dans le précédent volet.

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Certes, on est toujours heureux de retrouver Fernandel et Gino Cervi, en mode cabotinage. Bien sûr, on se surprend parfois à sourire bêtement, à condition de ne pas être trop exigeant et de regarder cette comédie pour ce qu'elle est, donc un petit nanar sans grand intérêt et qui plaira peut-être aux fans invétérés de la franchise. Mais dans l'ensemble, ce cinquième chapitre reste très décevant.
A sa décharge, cet épisode reste largement supérieur au suivant, à savoir Don Camillo et les Constestaires, qui sera aussi le dernier.

note: 06/20
Note nanardeuse: 12/20


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