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Mercredi 5 mars 2014 à 20h30 : Soirée d’ouverture de la 4e édition du festival Écrans Mixtes avec la projection du documentaire "I am Divine" de Jeffrey Schwarz.

Publié le 27 février 2014 par Journal Cinéphile Lyonnais @journalcinephil

Mercredi mars 2014 20h30 Soirée d’ouverture édition festival Écrans Mixtes avec projection documentaire DivineI am Divine est présenté en avant-première.
La séance aura lieu au cinéma Comoedia :
http://www.cinema-comoedia.com/
Toutes les informations pratiques sur le site Festival Ecrans mixtes

Mercredi mars 2014 20h30 Soirée d’ouverture édition festival Écrans Mixtes avec projection documentaire Divine
I am Divine de Jeffrey Schwarz
Documentaire, Etats-Unis,  2014, 1h30
Date de sortie 26 mars 2014
L’histoire de Divine, alias Harris Glenn Milstead, du jeune homme en surpoids de Baltimore à la drag queen de renommée internationale qu’il est devenu grâce à sa collaboration avec John Waters, rencontré à l’âge de 17 ans. Leur univers : drogues, travestisme et parodies de Jackie Kennedy. Faisant fi des idées préconçues à propos de la beauté et des convenances en matière d’apparence physique, d’identité sexuelle et de sexualité, Divine est le symbole absolu du marginal devenu égérie underground. Brouillant les frontières entre son personnage et lui-même, il a révolutionné la culture pop.

A propos du film

Il n’y avait que Jeffrey Schwarz qui pouvait réaliser le biopic de Glenn Milstead en se concentrant sur son personnage Divine car il avait déjà travaillé avec John Waters, qui fut peut-être celui qui connut le mieux la star. Leur collaboration commence pour sa réalisation "Spine Tingler! The William Castle Story" (2007), puis pour sa production "You Can’t Stop the Beat: The Long Journey of Hairspray" (2007), revenant sur la genèse du film éponyme.

Si Divine est devenue une star drag-queen, ce n’est pas parce qu’il fut toute sa vie durant un travesti déluré et atypique mais plutôt parce qu’il rencontra, alors qu’il était encore au lycée, le réalisateur John Waters. C’est avec lui qu’il créé son personnage de Divine, d’abord pour les films de ce dernier, puis pour la scène en général. C’est d’ailleurs Waters qui baptisa le jeune Glenn Milstead en Divine.

Outre ses rôles au cinéma dans les films de John Waters, Divine a sorti durant sa carrière quatre albums et une douzaine de singles avec des textes composés par ses soins. Il apparaît également dans diverses pièces de théâtre à succès, dont "Women Behind Bars" et "The Neon Woman".

Divine est connu pour ses incarnations cinématographiques incontrôlables et underground. Dans Female Trouble, il parvient à se violer lui-même, alors que dans Hairspray, il joue à la fois le rôle d’une femme et celui d’un homme. La drag-queen était d’ailleurs connu par son cinéaste fétiche comme étant des plus polyvalentes : "Divine était mon ami intime et mon intrépide muse. Qui d’autre que lui pouvait passer avec la même conviction de délinquant adolescent à voleur, prostitué, fille-mère, mannequin, animateur de boîtes de nuit, meurtrier et prisonnier ? Le tout dans un seul et même film ?"

Glenn Milstead alias Divine mourut le 7 mars 1988 d’une apnée du sommeil due à ses problèmes d’obésité. Cette mort prématurée l’empêcha de tourner dans la série "Mariés, deux enfants" dont le tournage commençait le lendemain et où il devait tenir le rôle de l’oncle Otto. C’est finalement James ‘Gypsy’ Haake qui prendra sa place.

Divine bénéficie, avec le film de Jeffrey Schwarz, de son second biopic cinématographique. En effet, Divine Trash, sorti en 1998, de Steve Yeager, revenait sur la carrière de John Waters tout en spécifiant le rôle unique que joua cette star, le tout sous la forme documentaire. Le réalisateur avait auparavant joué avec Divine dans Pink Flamingos et Polyester, tous deux de John Waters.

"Le documentaire de Schwarz, par ses nombreux extraits, images d’archive, interventions de proches (Waters bien sûr mais aussi ses partenaires Mink Stole ou Susan Lowe), offre à Divine ce qui n’aura pas été possible de son vivant : être l’héroïne d’un film un peu plus classique que les bombes à eau de Waters. Lorsque la mère de Divine s’inquiète de la réputation de sa famille, Schwarz montre des images de son fils travesti en train de se faire violer par un homard géant. Jeffrey Schwarz parvient à faire revivre Divine, son « rise & fall » éclair des tournages guérillas de Baltimore à l’adoubement critique des cinéphiles, et donne surtout envie de revoir tous ses films."  Nicolas Bardot Ecrans Mixtes.

Mercredi mars 2014 20h30 Soirée d’ouverture édition festival Écrans Mixtes avec projection documentaire Divine

Jeffrey Schwarz

Jeffrey Schwarz, le réalisateur de I am Divine, est un habitué du biopic documentaire et du milieu underground. Parmi ses oeuvres notables qui s’attachent à ces thèmes, on peut noter la biographie filmée de Vito Russo, fondateur du mouvement de libération gay, ainsi que celle de l’acteur porno Jack Wrangler, Anatomie d’une icône. Schwarz prévoit par ailleurs de porter sur grand écran la vie de Tab Hunter, la star adolescente des années 50, qui a justement joué avec Divine dans Polyester.

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