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Après 2013 et le Mucem star, de nouveaux musées ouvrent leurs portes. Ouverture du musée Soulages à Rodez, du vivant de l’artiste, et surtout réouverture du très attendu musée Picasso à Paris. Des rénovations également avec le Museum d’histoire naturelle de Bordeaux.
Mais 2014 sera surtout l’année de très belles expositions. En voici une sélection, jusqu’en mai.
Un train, la guerre, des néons, des Indiens, des flammes et des paparazzi! ça chauffe en 2014!
Janvier
Il n’est pas trop tard !
Profitez de cette fin de janvier pour voir, ou revoir, les expos de 2013.
Au Quai Branly, les Nocturnes de Colombie s’achèvent le 2 février tandis qu’à la Cité de l’Architecture l’exposition sur l’Art Déco est prolongée jusqu’au 3 mars. America Latina à la Fondation Cartier termine le 6 avril et l’exposition sur la bande dessinée du Musée de l’Immigration, le 27 avril.
Nouvelles expositions
A Saint-Etienne, le musée d’art moderne propose deux nouvelles expositions dès le mois de janvier. Ces expos « géométriques » font cohabiter les références à l’architecture mais aussi à l’organisation sociale chez Peter Halley avec les réflexions sur l’espace à travers les sculptures articulées de Joel Shapiro.
A Toulouse, les Abattoirs présentent les éditions (tracts, lithographies, affiches) de Sigmar Polke, révélatrices de ses liens avec la contre-culture et de son héritage Dada.
Dans la capitale, la médiatisée mais décevante exposition sur David Lynch côtoie le surprenant Joan Fontcuberta à la Maison Européenne de la Photographie.
Février
Après le controversé Masculin/Masculin, le musée d’Orsay revient à une exposition plus classique avec l’œuvre de Gustave Doré, caricaturiste, illustrateur, peintre et sculpteur. L’exposition souhaite démontrer l’influence de l’imaginaire de Doré jusque dans la bande dessinée.
2014 sera l’année de Star Wars (eh ça rime !) ! A la Cité du cinéma retrouvez la médiatique expo sur Star Wars, 20 euros l’entrée tout de même!
Le Jeu de Paume expose le photographe citoyen Robert Adams et sa recherche de vérité ainsi que le nomade Mathieu Pernot qui détourne les codes de la photographie documentaire.
Le Centre Pompidou nous proposera une approche politique du grand photographe français Cartier Bresson. Chez son alter ego messin on attend une exposition sur le phénomène et l’esthétique paparazzi.
A Marseille, le Centre de la Vieille Charité réfléchit sur la représentation du visage dans la peinture moderne et contemporaine.
Mars
Artaud a été amené à réfléchir sur la peinture de Van Gogh à l’occasion d’une exposition en 1947. Refusant d’aborder l’œuvre sous l’angle de la folie, il considérait que la lucidité supérieure du peintre dérangeait l’homme ordinaire. C’est cet éclairage particulier que traite l’exposition du Musée d’Orsay, le suicide de la société.
Pour ceux qui ont eux le plaisir de lire Just Kids, le roman de Patti Smith, c’est avec impatience qu’on attend de pouvoir se replonger dans l’œuvre de son ami Robert Mapplethorpe présentée au Grand Palais. On retrouvera une exposition sur l’artiste mise en parallèle avec le sculpteur Rodin (Musée Rodin) en avril.
Toujours au Grand Palais, Bill Viola, le grand représentant de l’art vidéo mêlera tableaux en mouvement et installations monumentales.
Pour commémorer le bimillénaire de sa mort, le Grand Palais et le Louvre réfléchissent sur l’omniprésence de l’image de l’empereur Auguste.
Autres réflexions sur l’image au Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme avec Isaac Newton, la Coccinelle, Gai-Luron, le professeur Burp, Superdupont, Hamster Jovial, Bougret et Charolles. Gotlib à l’honneur !
Le Petit palais présente pour la première fois en France l’illustrateur de la vie domestique suédoise Carl Larsson, connu pour ses inventions graphiques.
Dans la lignée des expos sur des célèbres créateurs de mode, c'est au tour du belge Dries Van Noten au Musée des Arts Décoratifs.
Avril
La mode sera aussi évoquée dans l’expo sur Paris 1900 au Petit Palais. Exposition universelle, ville lumière et Belle Epoque : tout un programme !
Le musée des beaux-arts de Rennes consacre une exposition-dossier à l’un de ses plus illustres chefs-d’œuvre, le Nouveau-né de Georges de La Tour.
Le Musée d’Art Moderne de Paris expose Lucio Fontana, chef de file du courant spatialiste et ses célèbres toiles lacérées.
Le Quai Branly rassemble un ensemble cosmopolite d’objets pour illustrer la culture de Indiens des Plaines. Reste à savoir s’ils parleront de la situation actuelle de ces "Native Americans" en voie de disparition…
L’Institut du Monde Arabe mise sur le ludique avec une exposition sur l’Orient Express. Un train sera carrément installé sur le parvis de l’Institut!
Mai
Le Louvre-Lens réunit des objets illustrant les désastres de la guerre à l’occasion du centenaire de la Première Guerre Mondiale.
Plus joyeux, le Centre Pompidou propose de redécouvrir l’œuvre du français Martial Raysse de sa période pop à l’invention d’une mythologie personnelle.
Non, le musée Soulages n’est pas posthume. C’est dans sa ville natale de Rodez qu’ouvre, le 24 mai, un musée sur ses Outrenoirs réalisées de 1974 à aujourd’hui.
Le Quai branly explore les ancrages anthropologiques du tatouage mais aussi la perte du rituel au profit d’un ornement corporel plus proche de la mode.
Créé en 2007, Monumenta invite un artiste d’envergure internationale à se confronter à la Nef du Grand Palais. Anselm Kiefer, Richard Serra, Christian Boltanski, Anish Kapoor et Daniel Buren se sont succédés pour relever ce défi. Pour la sixième édition, Ilya et Emilia Kabakov, artistes d’origine russe, proposent au public de se perdre dans le dédale d’une ville utopique.