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Samir Benaskeur. Directeur Condor ICT, filiale de CONDOR ELECTRONICS - «L’absence de moyens de paiement électronique n’est pas un obstacle mais un challenge»

Publié le 20 mars 2014 par Ouadayazid1

-Quelle est la position de Condor Electronics sur le marché applications mobiles en Algérie ?


Nous sommes les premiers à s’être lancés dans le marché des applications mobiles, et ce, après avoir pris conscience de l’intérêt que porte le consommateur algérien au contenu électronique, car nous avions mis à la disposition des utilisateurs de tablettes des livres électroniques pré-téléchargés ainsi que des applications gratuites et nous avons constaté l’engouement des utilisateurs pour ces applications. C’est cet intérêt pour le contenu local qui nous a poussés à développer d’autres applications et en juin 2013, nous avons lancé le Condor Store qui est le premier Store dans le domaine des applications mobiles en Algérie. Pour l’instant, c’est gratuit, après il y a plusieurs moyens de paiement que nous pouvons intégrer. Il faut savoir que Condor Electronics a effectué un transfert technologique et que maintenant nous avons des développeurs algériens.

D’ailleurs, la politique de Condor est d’adopter la technologie et de l’adapter au marché algérien. Il faut savoir aussi que les développeurs externes peuvent mettre leurs applications sur le Condor Store qui est pré-téléchargé sur tous les smartphones et tablettes Condor. C’est ce qui permet à tous les utilisateurs de tablettes d’avoir une visibilité sur leurs applications. Le succès des supports va donc de pair avec le succès des applications. Et parce que nous pensons qu’il est important d’investir dans les ressources humaines, Condor a entrepris des actions de formation et de coaching au profit des jeunes développeurs pour contribuer au développement de ce marché.

La première initiative est nommée «Algerian Developers Community» (La communauté des développeurs algériens) cette dernière a été lancée en novembre 2013 au profit de tous les développeurs sur le territoire national. Nous avons voulu à travers cette communauté réunir l’ensemble des acteurs du domaine dans un cadre organisé, en l’occurrence les membres de Google Developers Groups (GDG) qui sont présents dans plusieurs universités, un opérateur de téléphonie mobile qui est Djezzy, des étudiants, des gérants de start-up. Il y aura aussi des initiatives avec la Direction générale de la recherche scientifique et du développement technologique (DGRSDT). Nous essayons à chaque fois de créer un cadre de travail favorable à la créativité et à l’innovation. Il y a même des formations qui concernent uniquement les femmes avec des formatrices femmes, il faut savoir que 30% de la communauté sont des femmes, nous pensons qu’il y a des besoins exprimés par des femmes, que les femmes peuvent mieux comprendre et donc développer des applications pour y répondre.

-Quelle est la vision de Condor à travers l’ensemble de ces actions ?  


Le contenu local doit être construit par des développeurs locaux et des entreprises locales, et si une grande entreprise comme Condor Electronics qui a les moyens d’apporter sa contribution ne le fait pas, ce ne sont pas les investisseurs étrangers qui vont venir le faire. Condor Electronics vise à rendre la technologie accessible à tous, que ce soit le volet hardware ou software. Il s’agit de notre domaine d’investissement, il est donc important pour nous de le développer.

-Les start-up se plaignent de l’existence de difficultés qui font que le marché des applications mobiles soit bloqué, notamment  l’absence de moyens de paiement électronique … Qu’en pensez-vous ?


Moi, je pense qu’il ne s’agit pas de problèmes et d’obstacles mais plutôt de challenges du moment que la demande existe, le savoir-faire aussi, ainsi que les compétences. Il y a quelque temps, il y avait tout un débat autour du lancement de la 3G et voilà qu’elle a été lancée ; j’imagine que le même scénario va se reproduire pour le paiement électronique, c’est juste une question de temps. En outre, la monétisation des applications ne pose pas problème puisqu’il existe plusieurs autres façons de le faire.


Même si les opérateurs partagent les revenus des développeurs, il s’agit d’un partenariat gagnant-gagnant. En effet, l’opérateur ouvre un grand marché au développeur, en plus c’est une pratique courante partout dans le monde. Les développeurs et gérants de start-up peuvent aussi entrer en partenariat avec des investisseurs locaux ou à l’étranger. Ouvrir son capital à des actionnaires est une pratique courante pour les start-up.

Cette culture de partenariat est une nouvelle culture d’entrepreneuriat que nous devons adopter en Algérie, les nouvelles technologies demandent une nouvelle façon de voir les choses, de nouvelles pratiques. Si une entreprise comme Google a racheté Youtube, cela ne veut pas dire qu’il lui est impossible de développer un tel outil, que ce soit du point de vue financier ou technique. Pour revenir à votre question, dans le domaine des nouvelles technologies on cherche toujours à trouver des solutions à des problèmes. Le vrai problème qui se pose en Algérie est que certains développeurs ne font pas d’études de marché et des business-plans avant de développer une application ; il y a des idées qui sont innovantes mais ne correspondent pas au contexte socio-économique, elles peuvent peut-être réussir ailleurs ou plus tard.


Le développement d’une application doit être précédé de l’identification des besoins pour qu’elle soit en cohérence avec les attentes du public visé. Il convient de se poser un certains nombre de questions : pour qui l’application sera développée ?  Qui sont les utilisateurs ciblés ?

-Qu’attendent-ils de l’application ?


Il faut également décider du business-modèle de l’application.

Hind Slamani

http://www.elwatan.com/economie/l-absence-de-moyens-de-paiement-electronique-n-est-pas-un-obstacle-mais-un-challenge-17-03-2014-249438_111.php

n site web pour lancer la Responsabilité sociétale des entreprises en Algérie

Par Djamila Ould Khettab | mars 19, 2014 11:22
rse
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Réagir : Suivre : Algerie, CARE, Dalila Boudjemaâ, développement durable, écologie, environnement, FCE, Hawkama El Djazaïr, ORSE, Responsabilité sociétale des entreprises, RSE

Quelques semaines après la conférence africaine sur l’économie verte, organisée à Oran, en présence de l’ex-gouverneur de Californie Arnold Shwarzenegger et de l’ancien Premier ministre Abdelmalek Sellal, l’Algérie veut renouveler son engagement en matière de développement durable et de transition écologique en lançant une plateforme digitale dédiée à la responsabilité sociétale des entreprises.

La Responsabilité sociétale des entreprises (RSE) n’en est qu’à ses débuts en Algérie mais elle pourrait très vite devenir un “instrument de gouvernance” essentiel dans le monde de l’entreprise grâce à un partenariat franco-algérien entre l’Institut algérien de gouvernance d’entreprise, Hawkama El Djazaïr, qui regroupe le Cercle d’Action et de Réflexion autour de l’Entreprise (CARE), le Forum des Chefs d’Entreprises (FCE) et l’Association des Producteurs Algériens de Boissons (APAB), et l’Observatoire de la Responsabilité sociétale des Entreprises (ORSE), un organisme français. Lundi 17 mars, les représentants de ces différentes associations ont conjointement lancé le site internet www.rse-algerie.org au cours d’une cérémonie de lancement tenue à l’hôtel El Aurassi à Alger, en présence de la ministre de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement, Dalila Boudjemaa. Dans un discours fleuve, la ministre s’est félicitée du lancement de cette plateforme digitale qui permet, selon elle, “de stabiliser et dans un second temps à réduire la pollution industrielle en Algérie”. Elle a également rappelé les efforts de l’Algérie dans le domaine de l’environnements, suite aux engagements pris en 2002 au Sommet de la terre à Johannesburg. Dalila Boudjemaa a ainsi indiqué que depuis quelques années “nous avons élaboré un programme national de déchets spéciaux qui vise à éradiquer tous les stocks notamment le passif environnemental et de décontaminer les sites pollués”, “en plus des lois ont été promulgués, et nous avons promulgué des normes environnementales pour tous les paramètres pour soutenir la politique de la pollution industrielle”.

Objectif de cette plateforme digitale : renseigner sur ce qu’est la RSE, en fournissant une documentation complète sur le sujet, et faire connaître les bonnes pratiques des entreprises dans le domaine de la RSE et du développement durable en Algérie. Ce site internet permet aux “entreprises de mettre en place des objectifs de développement durable dans leurs décisions et dans leurs activités, elle les engage à réfléchir sur leurs impacts environnemental, social, sociétal et économique”, précise Liés Kerrar, président-directeur général de Humilis.

Le site internet se découpe en trois rubriques principales : la “RSE à l’échelle internationale”, qui fait état des textes internationaux et régionaux qui établissent les modalités de la RSE ; la “RSE en Algérie”, qui recense initiatives publiques algériennes  et privées et les acteurs engagés dans la réflexion pour un développement plus responsable; “les bonnes pratiques d’entreprises”.

- See more at: http://www.algerie-focus.com/blog/2014/03/un-site-web-pour-lancer-la-responsabilite-societale-des-entreprises-en-algerie/#sthash.LJwI8xeR.dpuf

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Quelques semaines après la conférence africaine sur l’économie verte, organisée à Oran, en présence de l’ex-gouverneur de Californie Arnold Shwarzenegger et de l’ancien Premier ministre Abdelmalek Sellal, l’Algérie veut renouveler son engagement en matière de développement durable et de transition écologique en lançant une plateforme digitale dédiée à la responsabilité sociétale des entreprises.

La Responsabilité sociétale des entreprises (RSE) n’en est qu’à ses débuts en Algérie mais elle pourrait très vite devenir un “instrument de gouvernance” essentiel dans le monde de l’entreprise grâce à un partenariat franco-algérien entre l’Institut algérien de gouvernance d’entreprise, Hawkama El Djazaïr, qui regroupe le Cercle d’Action et de Réflexion autour de l’Entreprise (CARE), le Forum des Chefs d’Entreprises (FCE) et l’Association des Producteurs Algériens de Boissons (APAB), et l’Observatoire de la Responsabilité sociétale des Entreprises (ORSE), un organisme français. Lundi 17 mars, les représentants de ces différentes associations ont conjointement lancé le site internet www.rse-algerie.org au cours d’une cérémonie de lancement tenue à l’hôtel El Aurassi à Alger, en présence de la ministre de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement, Dalila Boudjemaa. Dans un discours fleuve, la ministre s’est félicitée du lancement de cette plateforme digitale qui permet, selon elle, “de stabiliser et dans un second temps à réduire la pollution industrielle en Algérie”. Elle a également rappelé les efforts de l’Algérie dans le domaine de l’environnements, suite aux engagements pris en 2002 au Sommet de la terre à Johannesburg. Dalila Boudjemaa a ainsi indiqué que depuis quelques années “nous avons élaboré un programme national de déchets spéciaux qui vise à éradiquer tous les stocks notamment le passif environnemental et de décontaminer les sites pollués”, “en plus des lois ont été promulgués, et nous avons promulgué des normes environnementales pour tous les paramètres pour soutenir la politique de la pollution industrielle”.

Objectif de cette plateforme digitale : renseigner sur ce qu’est la RSE, en fournissant une documentation complète sur le sujet, et faire connaître les bonnes pratiques des entreprises dans le domaine de la RSE et du développement durable en Algérie. Ce site internet permet aux “entreprises de mettre en place des objectifs de développement durable dans leurs décisions et dans leurs activités, elle les engage à réfléchir sur leurs impacts environnemental, social, sociétal et économique”, précise Liés Kerrar, président-directeur général de Humilis.

Le site internet se découpe en trois rubriques principales : la “RSE à l’échelle internationale”, qui fait état des textes internationaux et régionaux qui établissent les modalités de la RSE ; la “RSE en Algérie”, qui recense initiatives publiques algériennes  et privées et les acteurs engagés dans la réflexion pour un développement plus responsable; “les bonnes pratiques d’entreprises”.

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La Responsabilité sociétale des entreprises (RSE) n’en est qu’à ses débuts en Algérie mais elle pourrait très vite devenir un “instrument de gouvernance” essentiel dans le monde de l’entreprise grâce à un partenariat franco-algérien entre l’Institut algérien de gouvernance d’entreprise, Hawkama El Djazaïr, qui regroupe le Cercle d’Action et de Réflexion autour de l’Entreprise (CARE), le Forum des Chefs d’Entreprises (FCE) et l’Association des Producteurs Algériens de Boissons (APAB), et l’Observatoire de la Responsabilité sociétale des Entreprises (ORSE), un organisme français. Lundi 17 mars, les représentants de ces différentes associations ont conjointement lancé le site internet www.rse-algerie.org au cours d’une cérémonie de lancement tenue à l’hôtel El Aurassi à Alger, en présence de la ministre de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement, Dalila Boudjemaa. Dans un discours fleuve, la ministre s’est félicitée du lancement de cette plateforme digitale qui permet, selon elle, “de stabiliser et dans un second temps à réduire la pollution industrielle en Algérie”. Elle a également rappelé les efforts de l’Algérie dans le domaine de l’environnements, suite aux engagements pris en 2002 au Sommet de la terre à Johannesburg. Dalila Boudjemaa a ainsi indiqué que depuis quelques années “nous avons élaboré un programme national de déchets spéciaux qui vise à éradiquer tous les stocks notamment le passif environnemental et de décontaminer les sites pollués”, “en plus des lois ont été promulgués, et nous avons promulgué des normes environnementales pour tous les paramètres pour soutenir la politique de la pollution industrielle”.

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