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Autour du vin, en Maison de Repos, tout simplement… par Quitou

Par Elmarco

Je viens de lire un article de Jean-Christophe Cools alias Quitou sur son blog. J’en ai eu les larmes aux yeux, j’ai vraiment beaucoup aimé et je vous invite à découvrir au plus vite ce condensé d’émotions au cours d’une dégustation de vin organisée pour les résidents d’une maison de repos. Ben oui, c’est beau, et ça fait du bien.  Ca commence comme ceci…

Dégustation de vin avec nos aînés

Quitou 2014

«Toute ma vie, j’ai mis de l’eau dans mon vin…  Alors aujourd’hui monsieur, si vous le permettez, ce sera différent, vous pouvez me croire…» C’est par ces mots, aussi doux que déterminés, que celle qui allait être ma voisine de table pendant près de deux heures m’accueille, au moment où nous décidons de débuter cette nouvelle animation avec nos aînés autour du vin. Message bien reçu. Avant de sortir les carafes d’eau, qui risquent fortement d’être ressenties comme des menaces, nous allons parler vin et ce n’est pas pour me déplaire.

J’ai aujourd’hui rendez-vous en « terre inconnue », dans la Maison de Repos « Les Terrasses des Hauts Prés » à Uccle, sans devoir prendre l’avion ni brûler du kérosène au service d’images trop bien montées, destinées à offrir l’évasion à ceux qui la cherchent à tout prix. Cette fois, nous allons voyager ensemble, uniquement grâce au vin, ou plutôt par lui, avec lui et en lui. Enfin, façon de parler…

Discrètement placé en-dessous du signe ORPEA, sur un petit cadre fièrement exposé au bureau d’accueil, un slogan… Une base line comme on dit dans certains milieux : « La vie continue avec nous… » Serait-ce du vent ? Un effet d’annonce ? Je l’ignore mais suis déterminé à tenter de rendre au moins pour un moment ces intentions suivies d’effet, avec mes modestes moyens (6 quilles et une puissante envie de les partager).

Lorsqu’elle installe son véhicule personnel à table, tout l’éclaire et surtout son regard. Rien ne laisse imaginer la paralysie partielle qui la frappe. Quelques minutes plus tard, au moment où insatiable, elle m’explique ne pouvoir comparer deux verres à la fois, me détaillant avec pudeur mais simplicité son état, je me surprends à lui répondre, avec un sourire que je tente, par jeu, de dissimuler : « Paralysée ? Pas de la langue apparemment… Bon, j’ai deux bras, je vous en prête un, mais vous me le rendez tout-à-l’ heure, promis ? » Elle éclate de rire. Cadeau que cette invraisemblable autodérision.

Lire la suite de cet article sur le blog de Quitou


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