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Angel From Montgomery

Publié le 09 avril 2014 par Polyphrene
I am an old womanNamed after my motherMy old man is anotherChild that’s grown old
If dreams were thunderAnd lightning was desireThis old house would’ve burned downA long time ago
Make me an angelFlying from MontgomeryMake me a posterOf an old rodeoJust give me one thingThat I can hold toTo believe in this livingIs just a hard way to go
When I was a young girlI had me a cowboyIt wasn't much to look atIt was a free ramblin' manThere was a long timeNo matter how I triedThe years they just rolled byLike a broken down dance
Make me an angelFlying from MontgomeryMake me a posterOf an old rodeoJust give me one thingThat I can hold toTo believe in this livingIs just a hard way to go
There're flies in the kitchenI can hear them there buzzin'And I ain't done nothing Since I woke up todayBut how the hell can a personGo on to work in the morningTo come home in the eveningAnd have nothing to say
Make me an angelFlying from MontgomeryMake me a posterOf an old rodeoJust give me one thingThat I can hold toTo believe in this livingIs just a hard way to go
Angel From MontgomeryCette chanson de John Prine, rendue célèbre par l’interprétation de Bonnie Raitt, a été chantée aussi par de nombreux artistes, dont Carly Simon, Bonnie Koloc, et Tanya Tucker. Elle illustre la désillusion, la mélancolie et l’amertume que suscite, quand les années supposées belles sont passées et que la descente inexorable est entamée, un coup d’œil en arrière sur les rêves perdus et les espoirs déçus. L’amour, la gloire et l’aventure dont rêve la jeunesse ont fait place au triste quotidien, et, faute de souvenirs merveilleux et d’avenir radieux, l’âme se morfond dans un morne présent.Georges Brassens, avec une poésie merveilleusement tendre et délicate, évoque dans « Pénélope » les sentiments de « l’épouse modèle », aux « soirs de vague à l’âme et de mélancolie ». Revenir en arrière, effacer des ans l’irréparable outrage, et vivre, ne serait-ce qu’un instant, la passion qui donne un aperçu de l’infini et de l’éternité ! Seul un miracle pourrait faire cela, et c’est le sens de l’appel à un « Ange de Montgomery » (ville d’où était originaire le chanteur de Country Hank Williams, dont John Prine était un admirateur).ALN
Ange de Montgomery
La vieille femme que je suisSe nomme comme sa mamanMon vieux mari est aussiUn vieil enfant
Si rêves tonnaientEt désir foudroyaitCette vieille baraque aurait brûléDepuis des années
Faites-moi venirUn ange de MontgomeryFaites-moi un posterDe rodéo jadisDonnez-moi une choseA quoi me tenirCroire en cette vie moroseNe vaut guère mieux que mourir
Quand j’étais jeune filleJ’avais pris un cowboyUn pauv’ gars sans allureQui cherchait l’aventureÇa fait bien longtempsEt, quoi que j’aie pu faireLes années, en dansantLa ronde me brisèrent
Faites-moi venirUn ange de MontgomeryFaites-moi un posterDe rodéo jadisDonnez-moi une choseA quoi me tenirCroire en cette vie moroseNe vaut guère mieux que mourir
Dans la cuisine, j’entendsDes mouches le vrombissementJe n’ai rien fait depuisMon réveil aujourd’huiMais comment peut-on s’en allerTous les matins pour travaillerEt revenir sans avoirRien à se dire tous les soirs
Faites-moi venirUn ange de MontgomeryFaites-moi un posterDe rodéo jadisDonnez-moi une choseA quoi me tenirCroire en cette vie moroseNe vaut guère mieux que mourir
(Traduction – Adaptation : Polyphrène, en collaboration avec Céline Coppin)

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