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Boston #6-Life, Love & Hope-2013

Publié le 04 juillet 2014 par Numfar
Boston #6-Life, Love & Hope-2013

Boston #6:

Tom Scholz: guitare, claviers, basse, batterie

Gary Pihl: guitare

Kimberley Dahme: chant

David Victor: chant

Tommy De Carlo: chant

L'album "Corporate America" avait surpris par son contenu d'abord, un Boston hippie, écologiste et végétarien, et par la participation de différents musiciens et chanteurs.

Le suicide de Brad Delp en 2007 va choquer et attrister ses fans et Tom Scholz qui va se refermer sur lui même pour l'album suivant.

Un album publié en décembre 2013: "Life, Love & Hope" (#37 US), produit par Tom Scholz.

Heaven on Earth (Tom Scholz)

Didn't mean to fall in love (Scholz-Smith-Minto)

Last day at school (Tom Scholz)

Sail away (Tom Scholz)

Life, love & hope (Tom Scholz)

If you were in love (Tom Scholz)

Someday (Tom Scholz)

Love got away (Tom Scholz)

Someone 2.0 (Tom Scholz)

You gave up on love 2.0 (Tom Scholz)

The way you look tonight (Tom Scholz)

Musiciens additionnels:

Brad Delp: chant (Didn't mean to fall in love, Sail away, Someone 2.0)

Curly Smith: harmonica (Someday)

Louis St August: chant (Heaven on Earth)

Je ne voudrais pas m'appeler Gary Pihl. Le pauvre guitariste qui joue depuis les années 80 derrière Scholz ne joue que sur un seul titre (Life, love & hope). En même temps je ne suis pas sûr que Barry Goudreau ait joué sur un seul titre de Boston.

A part les problèmes existentiels des musiciens d'un groupe mené par un homme orchestre, quoi de neuf?

Et bien, il faut reconnaître que je ne suis pas fou de ce disque.

Même pas du tout d'ailleurs.

Que Tom Scholz produise un album tous les 10/12 ans ne me gêne pas, ce qui me gêne ici, c'est qu'il réutilise trois titres de l'album "Corporate America", dont un "Didn't mean to fall in love" qui est exactement le même morceau à peine remixé.

De Kiss Mokton?

Et les huit nouveaux titres?

Soyons francs, depuis longtemps Scholz/Boston ne révolutionne plus grand chose, mais nous ressort une variation de la même soupe encore et encore.

Si on aime cette soupe (car ça fait grandir n'est-ce pas? M'enfin c'est ce que ma maman disait), cet album vous plaira, si ce n'est pas votre came, ce disque ne va pas changer votre opinion.

La seule différence entre ce disque et "Corporate America" c'est que ce dernier donnait l'impression d'un disque collégial, où pour la première fois, Scholz laissait d'autres personnes que lui ou Delp s'exprimer.

"Vie, amour et espoir" et son message pro-végétarien (Sauvez des vies, l'une d'entre elles sera peut-être la vôtre) est un retour dans la batcave humide d'un génie de la musique qui plus que jamais se regarde le nombril et surtout, ne laisse plus personne toucher à ses jouets.

Comprenez-moi, je ne déteste ni les hippies (j'en suis presque un) ni les végétariens (j'en suis presque un aussi), je déteste par contre les prêcheurs, surtout ceux qui ont un tel complexe de supériorité qu'ils sont persuadés de détenir la vérité et ne peuvent s'empêcher de faire la leçon à nous autres, pauvres minables de pêcheurs.

Croyez-moi, mes frères, ceux-là ont quelque chose à se reprocher.

Amen!

Tiens j'aurais pu résumer tout ça en "Pour des végétariens, les gens de Boston nous ont concocté un plat drôlement indigeste".

Mouais, pas assez malin pour sortir une phrase comme ça du premier coup. Mais qu'est-ce que ça aurait été efficace pour commencer la chronique!

© Pascal Schlaefli

Urba City

4 juillet 2014

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