La fin de la coupe du monde, déjà terminée pour certains avec le retour des Bleus et la défaite du Brésil, vous donnera sans doute envie de vous réfugier dans les salles obscures car, le cinéma lui, reste une source inépuisable de sensations. Au programme, essentiellement de la légèreté, à croire que les réalisateurs du sombre et glauque aient pris des vacances. Du côté de la rédaction, nous avons changé le format de notre sélection mensuelle de films à ne pas louper dans les salles françaises, afin de mieux apprécier le sujet et ne manquer aucune actu. Rendez-vous donc chaque semaine avec #Shona, pour découvrir une sélection plébiscitée par la rédaction de Diese Mag, mais aussi des critiques et news du 7ème art.
Dans nos salles le 02/07
Pierce Brosnan et Emma Thompson forment un charmant Duo d’escrocs sous la direction du réalisateur britannique Joël Hopkins (SND).
Synopsis : alors qu’il s’apprête à prendre sa retraite, Richard Jones se rend compte qu’un trader français malveillant a mis sa société en faillite et qu’il n’a plus le matelas confortable sur lequel il comptait se la couler douce jusqu’à la fin de ses jours. Il décide alors avec l’aide de son ex-femme d’aller à la poursuite de l’homme d’affaire véreux à travers Paris.
On ira voir cette sympathique comédie anglaise pour apprécier le côté drôle du meilleur des James Bond avant l’avènement de l’homme au slip de bain bleu, j’ai nommé Daniel Craig. Pour la talentueuse Emma Thompson vue récemment sous les traits de Mary Poppins, qui retrouve le réalisateur avec qui elle avait déjà joué dans Last Chance for love. Dans le rôle du trader, l’excellent Laurent Laffite et pour faire sa belle, un rôle dans lequel elle est malheureusement cantonnée, la à-tout-jamais-ex-miss-météo de Canal+, Louise Bourgoin. Curiosité du casting, Timothy Spall, très bon acteur que beaucoup ne connaissent que sous les traits de fouine de Peter Pettigrow, personnage de la saga Harry Potter. Bien dommage car son immense talent lui a valu d’emporter le Prix d’interprétation masculine cette année pour son rôle du peintre J.M.W. Turner dans le Mr Turner de Mike Leigh, excusez du peu !!!
Autre réalisateur britannique un peu plus connu, Ken Loach, habitué du Festival de Cannes où il a présenté cette année : Jimmy’s Hall (Le Pacte).
Synopsis : en 1932, de retour au pays après 10 ans d’exil, Jimmy Gralton, à la demande des jeunes du Comté désoeuvrés et sans espoir, réouvre un espace destiné à la culture et va se retrouver confronté au mécontentement que génère le succès de son affaire. Ce sera donc Jimmy contre les esprits étroits et obscurs.
On fera le déplacement pour le talent de Ken Loach à dépeindre les chroniques sociales et son sens extrême du réalisme qui le pousse à avoir une préférence pour les acteurs peu connus voir carrément novices au service de la justesse de l’histoire qu’il veut raconter. Il n’a d’ailleurs pas hésité à donner sa chance à Eric Cantona dans Looking for Eric (2009) et continue dans le même registre avec Barry Ward, annoncé comme la révélation du film, jusque là habitué des petits rôles dans des films de moindre envergure.
Beaucoup moins grave, voire carrément aérien, on ira slalomer entre les nuages sur le dos d’une bête cracheuse de feu dans Dragons 2 de Dean Deblois (Twentieth Century Fox). Il s’agit de la suite et des nouvelles aventures de Harold et son dragon Krokmou qui vont une fois de plus devoir sauver le monde et maintenir la paix entre hommes et dragons avec l’aide de tous leurs amis dont la jolie Astrid. Un conseil, allez le voir en VO car vous aurez alors le privilège d’entendre les voix de Gerard Butler, Cate Blanchett, America Ferrera, Jonah Hill, Kit Harrington (sexy Jon Snow), et Djimon Hounsou. En version française, vous aurez certes, des non moins talentueux, mais néanmoins illustres inconnus.Dans nos salles le 09/07
Une fois l’école finie, les plus jeunes envahissent les écrans, à commencer par l’un des plus farceurs d’entre eux, le héros de Gosciny et Sempé dans Les vacances du petit Nicolas de Laurent Tirard (Wild Bunch).
Il s’agit de la deuxième adaptation au cinéma de la célèbre bande dessinée par le même réalisateur après l’énorme succès connu par la première en 2009 qui a fait plus de cinq millions d’entrées. On retrouvera avec plaisir Valerie Lemercier et Kad Merad dans le rôle des parents quelques peu débordés par la malice de leur petit, chronique d’un succès annoncé !!!C’est aussi du monde de la bande dessinée que vient Pascal Rabaté, le réalisateur de Du goudron et des plumes (Ad Vitam).
Synopsis : pour se racheter aux yeux de sa fille, Christian, commercial adepte des tours de passe-passe va participer au triathlon de l’été, compétition populaire télédiffusée.
L’excellent Sami Bouajila va devoir laver l’opprobre qu’il a lui-même fait tomber sur lui d’où le titre du film, référence à une punition physique et morale exercée par la vindicte populaire qui remonte au temps des Croisades. Il sera pour cela aidé par Isabelle Carré, qui, bien plus discrète que d’autres Isabelle du cinéma français, n’en est pas moins détentrice d’un César de meilleure actrice pour son rôle dans Se souvenir des belles choses de Zabou Breitman et d’un Molière. Un super duo donc pour ce petit film qui a tous les atouts pour créer une bonne surprise.
En parlant de surprise, en voilà une bonne avec le rappeur La Fouine qui fait ses premier pas au cinéma dans le concentré de mauvaise éducation et de bonnes grosses blagues que semble être A toute épreuve d’Antoine Blossier (Gaumont films).
Synopsis : pour les beaux yeux de Maeva avec qui il vit une inespérée histoire d’amour et pour qui il nourrit de grands projets, Greg, gros branleur devant l’éternel décide, avec l’aide de son ami et meilleur conseiller toxique Yani, de braquer le coffre où sont déposés les sujets d’examens afin d’obtenir son passeport pour l’avenir, le BAC !!!
Suite de gags poussés à l’image d’un American Pie mâtiné d’action, après La traque, en 2011, le jeûne réalisateur décide de poser son goût pour les situations extrêmes au monde des ados. Pour ce qui est du casting, Marc Lavoine y trouvera l’opportunité de jouer un méchant, très loin du chanteur romantique aux yeux revolvers, Samir Seghir de confirmer tout le bien qu’on pense de lui depuis Neuilly Sa mère, Thomas Soliveres, qu’il peut être autre chose que l’exécrable petit-ami souffre-douleur d’Omar Sy dans Intouchables, et La-la-la-Fouine, qu’il peut être un bon acteur lui aussi !
Et vous la #TeamDiesemag, des sorties à nous recommander cette semaine ?
#Shona