Magazine Culture

Critiques Séries : Outlander. Saison 1. Pilot.

Publié le 09 août 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

vlcsnap-2014-08-07-14h55m06s178.jpg

Outlander // Saison 1. Episode 1. Pilot.


Outlander c’est la nouvelle série de Ronald D. Moore (Caprica, Battlestar Galactica), adaptée de la série de romans Outlander. Une série ambitieuse pour un projet en gestation depuis 2012 (tout de même). En tout cas, pour Starz c’est l’occasion de faire la différente. Co produite avec les anglais, cette série est décrite par la chaîne comme le nouveau phénomène a la Game of Thrones. Je pense qu’il y a largement de quoi faire et ce premier épisode fait office de belle présentation de ce que pourrait nous raconter cette série. Le seul truc qui pourrait être légèrement problématique à ce moment c’est le fait que le rythme est pour le moment assez long et saccadé. On ne peut pas dire que cela soit parfait de ce point de vue là. Mais j’ai envie de voir ce que va devenir Claire Rendall, surtout dans ce mélange d’héroïc-fantasy et de Code Quantum où notre héroïne se retrouve dans une époque qui n’est pas la sienne et qui va donc sans le vouloir je suppose changer le cours de l’histoire. Car c’est aussi ça qui va rendre la série intéressante, voir comment l’histoire va évoluer et changer au travers des révélations de Claire qui sait ce qui se passe des années en avance. Pour le moment on peut dire qu’il y a aussi une narration très littéraire, notamment avec la voix off omniprésente de Claire, contant ses aventures sec une belle plume.
Les aventures de Claire, une infirmière de guerre mariée qui se retrouve accidentellement propulsée en pleine campagne écossaise de 1743. Elle se retrouve alors mêlée à des histoires de propriétés et d'espionnage qui la poussent à prendre la fuite et menacent sa vie. Elle est alors forcée d'épouser Jamie, un jeune guerrier écossais passionné qui s'enflamme pour elle et la conduit à être déchirée entre fidélité et désir, étant partagée entre deux hommes dramatiquement opposés et deux vies irréconciliables.

vlcsnap-2014-08-07-15h02m52s224.jpg
Starz présente plus ou moins ce projet comme l’avenir de la chaîne et de ce qu’elle pourrait devenir si jamais celle-ci se trouve être un succès. Je peux les comprendre et surtout leur envie de faire évoluer le tout dans une direction plus perspicace et beaucoup plus intelligente. Mais nous sommes aussi sur le chaîne qui a besoin de certaines choses, notamment des scènes de sexe. Il y en a donc une et l’on parle ouvertement du fait que le sexe est quelque chose qui permet à Claire et son mari (dans la vraie réalité d’où elle vient) d’être liées l’un à l’autre. Ronald D. Moore utilise une narration très littéraire pour décrire les aventures et l’évolution de l’histoire. Je trouve ça assez intelligent de sa part, surtout que cela permet aussi de ne pas trop ressembler à Game of Thrones (alors que les comparaisons auraient pu être inévitables). Je me demande comment Outlander veut réellement évoluer et les prochains épisodes seront là pour nous le dire. Mais ce premier épisode est assez complet dans son ensemble, mettant le téléspectateur au centre même du récit (notamment grâce à cette technique qui nous donne l’impression de lire un livre et de vivre les images).
Cela ne vous ai jamais arrivé d’être pris par un livre et d’avoir l’impression de vivre les aventures ? C’est plus ou moins ce qui s’est passé entre moi et Outlander. Ce premier épisode m’a donc beaucoup surpris alors que la dernière série de BBC et Starz c’est la très mauvaise The White Queen (qui fût un joli succès pour Starz mais un four complet pour BBC). J’avais peur que cela soit un peu la même chose même si je suis en totale confiance avec Ronald D. Moore. Ce dernier m’a délivré l’une de mes séries préférées de tous les temps (Battlestar Galactica) et j’ai vraiment hâte de voir ce qu’il nous réserve sur la première saison de Outlander (qui sera diffusée en deux parties de 8 épisodes sur les 16 commandés, un peu décevant au premier abord mais si ce n’est pas un moyen déguisé de faire deux saisons avec une seule, pourquoi pas). Les bases sont donc bien installées et Caitriona Balfe (H+, Insaisissables) est plutôt bonne dans le registre fantasy. En espérant que l’aventure se poursuive dans ce sens là, ce serait tout de même bête que le tout soit gâché par de mauvais choix.
Note : 7/10. En bref, belle entrée en matière malgré quelques longueurs.


Retour à La Une de Logo Paperblog