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N'éteins pas la lumière - Bernard MINIER

Par Wakinasimba

lumiere

XO, 27 février 2014, 616 pages

Résumé de l'éditeur :

Christine Steinmeyer croyait que la missive trouvée le soir de Noël dans sa boîte aux lettres ne lui était pas destinée. Mais l'homme qui l'interpelle en direct à la radio, dans son émission, semble persuadé du contraire... Bientôt, les incidents se multiplient, comme si quelqu'un avait pris le contrôle de son existence. Tout ce qui faisait tenir Christine debout s'effondre. Avant que l'horreur fasse irruption. 
Martin Servaz, de son côté, a reçu par la poste la clé d'une chambre d'hôtel. Une chambre où une artiste plasticienne s'est donné la mort un an plus tôt. Quelqu'un veut le voir reprendre du service... ce qu'il va faire, à l'insu de sa hiérarchie et de ses collègues. 
Et si nos proches n'étaient pas ce que nous croyons ? Et si dans l'obscurité certains secrets refusaient de mourir ? 

Mon avis :
Je retrouve avec plaisir Servaz et son enquête sous le manteau cette fois-ci,
qui nous emmène de la cité de l'espace de Toulouse à la cité des étoiles en
Russie.
L'écheveau est difficile à démêler et la victime pas forcément celle que
l'on croit.

La tension monte, l'étau se resserre autour des personnages et on attend la
confrontation.
L'auteur nous offre de beaux personnages de femmes combatives et
décidées.

Et il utilise un vocabulaire peu usité, comme cette la présence du mot
« consomption », plus vue depuis mes lectures de roman du 19e siècle.
Des passages intéressants, notamment celui sur la conquête spatiale
et l'étrange absence des femmes dans celle-ci.
Mais M. Minier sait que
son lectorat est féminin, n'est-ce pas.
Ou celui sur les femmes dans l'opéra, « personnages toujours
malheureux, connaissant une fin tragique, l'opéra était le lieu de leur
défaite inéluctable
 ». p.450
Toutefois, une fin un peu trop « rose » à mon goût.
L'image que je retiendrai :
Celle du chien Darkan, molosse qui fait peur à Servaz, mais affectueux avec
les enfants.
Des citations :
"L'enfance, elle ne dure pas longtemps, mais on n'en guérit jamais." (p.34) Une phrase d'Audiard : « Heureux les fêlés car ils laisseront passer la
lumière.
» (p. 51)

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