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4ème  et dernière partie de l’article paru sur Agora Vox le 13 septembre 2014 :

Publié le 20 septembre 2014 par Dubruel

Après son bilan historique, il faut se questionner sur ses motivations.

Ses déplacements en jet privé de fin 2012 à début 2013 trahissent, de la part de celui qui a dit « casse-toi pauvre con », un appétit certain et très actuel pour les affaires d’argent.

De quoi s’agit-il ?

Automne hiver 2012/2013 : Si Nicolas SARKOZY a changé, c’est donc très récent car à cette époque, ce n’est certainement pas dans sa relation à l’argent ni sa proximité avec la condition sociale des français qu’il avait évolué.

Rappel :

Après sa déconvenue à la présidentielle 2012, Nicolas Sarkozy a très sérieusement envisagé de lancer un fonds d'investissement du nom de « Columbia »

Mediapart, puis le Financial Times, avaient donné l'information début 2013.

Mais n’accablons pas encore Nicolas SARKOZY et voyons plutôt avec quelle personnalité vertueuse, il s’était accoquiné dans cette aventure ? Principalement avec Stéphane COURBIT…

L’idée était de chasser des fortunes pour constituer le fonds. L'ancien président profitera alors de ses conférences aux quatre coins de la planète pour convaincre des investisseurs.

(chaque conférence 55 minutes lui rapporterait 100 000 euros)

En décembre 2012, lors du Forum mondial du sport de Doha, il convainc le fonds souverain Qatar Investment Authority d'investir 200 millions d'euros. Le Qatar… Vous savez, c’est le principal client de l’Avocat de VILLEPIN, même s’il n’est pas établi qu’il soit diplômé en conséquence… Un mois plus tard, c'est le fonds souverain d'Abou Dabi qui s'engagera !

Mais voilà, Stéphane COURBIT est mis en examen. Cette mise en examen pour "escroquerie" et "recel d'abus de faiblesse" dans l'affaire Bettencourt dérangera les investisseurs début 2013.

La justice s’en mêlera, Comment ? En s’intéressant à trois vols privés, elle met le curseur sur une nouvelle affaire embarrassante pour Nicolas Sarkozy.

"Libération prétend avoir consulté des documents en possession des juges et prouvant que l'ancien chef de l'Etat a démarché des grandes fortunes mondiales pour financer un fonds d'investissements imaginé par Stéphane COURBIT". Lov Group, la société de Stéphane COURBIT, a facturé des vols pour Nicolas Sarkozy.

Ces derniers correspondraient à des recherches de fonds menés par l'ex-président de la République. Tout ceci en marge de l’affaire « air cocaïne » mais soyons clair, si cette affaire ne concerne absolument pas l’ex président, 34 personnes avaient été interpellées sur ce trafic. Y figure le dirigeant d'une société ayant affrété l'avion, Pierre-Marc Dreyfus. Devant la juge, mis en examen dans l'affaire "Air cocaïne", il a reconnu avoir eu l'ex-président de la République comme passager. Il a également indiqué avoir eu comme client "Lov Group", la société de l'homme d'affaires Stéphane COURBIT, qui est aussi un ami intime de l'ex-président Sarkozy.

Une certitude l’ex-président ne peut être concerné par cette dernière affaire, c’est l’univers dans lequel il fonctionne qui doit nous troubler :

La question à se poser avec Nicolas SARKOZY et à poser à Dominique de VILLEPIN serait :

Qu’est ce qui a changé chez chez SARKOZY depuis si peu ? Quelle nouvelle supercherie attend la France avec le retour de Nicolas SARKOZY ? Son cursus est très faible pour prétendre sauver le pays !

Un troisième mandat confié à un représentant emblématique de la République occulte serait mortel ! Ce serait au bout du compte entre SARKOZY et HOLLANDE, quinze ans de repli pour notre pays, une génération de plus sacrifiée au nom de la République des copains, non !

SI HOLLANDE NOUS A LAISSE DANS LA FAILLITE, C’EST BIEN SARKOZY QUI NOUS Y A MIS, c’est ça la vérité et le désastreux mandat de François HOLLANDE a ouvert la boite de Pandore.

De Le Pen à Sarkozy, il faut s’attendre à des heures sombres. C’est bien l’austérité budgétaire et l'absence de résultats et les promesses non tenues qui ont porté la brutalité et la censure au pouvoir dans l’Allemagne d’entre-deux guerres… Et chez nous, après la liquidation de la gauche, qui va-t-elle promouvoir au nom de la démocratie et des institutions de la Ve République ?

Comme le disait un ami : « Des années calamiteuses s'annoncent, mais dire cela est creux bien sûr, il faut bien vivre ce naufrage de la façon la plus décente qui soit, et c'est cette façon que je ne trouve pas »


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