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Anna Aaron au Witloof Bar du Botanique, Bruxelles, le 18 octobre 2014

Publié le 18 octobre 2014 par Concerts-Review

20:05' Un Witloof Bar quasi désert pour accueillir la citoyenne de Bâle, Anna Aaron!

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Un, tu confonds pas avec AaRON, le duo franco-américain, deux: ni avec Lee Aaron, la metal queen de Belleville, Ontario.

On t'aide, wiki sagt:

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Anna Aaron (* 29. Januar 1985 in Basel, bürgerlich Cécile Meyer) ist eine Schweizer Singer-Songwriterin und Pianistin. Ihre Musik beschrieb Virus als „Folk, dessen Bandbreite von melodisch über düster bis dramatisch reicht“.

On te prévient tout de suite, tu prends Folk avec des pincettes!

Deux albums, 2011' Dogs in Spirit',  2014 'Neuro'.

Sur scène, trois claviers/synthés, un laptop, des guitares, une basse, un drum kit.

Deux filles, deux garçons.

Anna aux vocaux, piano, sampler et  Emilie Zoé  Peleraux, vous avez vu ma nouvelle Gretsch, acoustique, synthé, backings ( la nana, douée, a également sorti un EP à son nom).

Fred Burki aux drums et Christophe Farine ( ne dis rien, meunier!), basse, guitare, synthés, claviers, laptop!

Les musiciens/accompagnateurs sur scène, ils lancent une intro bruitiste soutenue par un jeu de batterie mécanique, Anna se pointe, sans les peintures tUnE-yArDs, et attaque 'Doubleclub' , un trip hop minimaliste allant crescendo pour s'incruster sournoisement dans ton cerebrum brumeux.

Une entrée en matière saisissante.

Emilie agrippe une acoustique pour entamer l'agité ' Stellarling'  évoquant PJ Harvey ( OK, on sait ce n'est pas original de toujours mentionner Polly Jean mais la native du Somerset  constitue définitivement  un maître étalon).

'Labyrinth' sera tout aussi écorché avant un break serein et inattendu , un méchant coup sur une cymbale signale le retour au front.

'Sutekina' se distingue par ses effets vocaux déconcertants, il est suivi par l'electro torrentueux 'Girl'.

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Pas à dire, Anna est du genre imprévisible!

Hello, Bruxelles, on a failli perdre une roue sur l' Autobahn mais nous sommes vivants et heureux d'être ici.

Accompagnée par Fred, Fraulein Aaron propose un duo plus calme.

C'est incroyable la manière dont Anna est en mesure de moduler sa voix qui change constamment de tonalité, passant de la douceur caressante à la frénésie hystérique.

Retour de l'équipe au complet pour le poppy 'Linda', titre écrit à Bruxelles, à 4h du matin, après avoir visionné ' Enter the Void' de Gaspar Noé.

Retour à l'électro et aux beats entêtants avec 'Heathen'.

Un mix aussi novateur que ce que proposait  Lykke Li il y a quelques années.

La longue plage 'Simstin' constitue un autre highlight d'un set qui n'en manquera pas.

C'est à Bat for Lashes que tu penses en entendant le farouche et obsédant ' Totemheart' fait de mouvements précipités, interrompus par une prière récitée.

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Sur le premier album,  'Elijah's Chant', un lament démoniaque déchiré par de méchants riffs de Gretsch.

Un moment de quiétude, Anna solo, au piano, puis toujours au piano, la ballade  ' Flowers', uniquement soutenue par la guitare d'Emilie.

Anna se la joue Regina Spektor.

'Case' reste en mode romantico-  mélancolique, le set prenant fin avec 'Neurohunger' empruntant quelques sonorités à Einstürzende Neubauten!

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Anna Aaron and band: hautement recommandable.

 Bruxelles ne s'y est pas trompée et demande un bis.

Après palabres, ce sera,  'Off' une délicatesse au ton rêveur et enfin  la valse 'A Sun Shines On Aimée'

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Sehr Gut, résume Sarah.


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