Magazine Cinéma

The help

Publié le 24 octobre 2014 par Amandine97430

THE HELP

De : Tate Taylor

Avec : Emma Stone ( Crazy, Stupid, Love  / Magic in the Moonlight), Octavia Spencer ( Snowpiercer, Fruitvale Station), Viola Davis ( Prisoners, How to get away this murder), Jessica Chastain ( The tree of life / Zero Dark Thirty), Bryce Dallas Howard ( Terminator Renaissance, Spider-Man 3).

Synopsis Allociné : Dans la petite ville de Jackson, Mississippi, durant les années 60, trois femmes que tout devait opposer vont nouer une incroyable amitié. Elles sont liées par un projet secret qui les met toutes en danger, l’écriture d’un livre qui remet en cause les conventions sociales les plus sensibles de leur époque. De cette alliance improbable va naître une solidarité extraordinaire. À travers leur engagement, chacune va trouver le courage de bouleverser l’ordre établi, et d’affronter tous les habitants de la ville qui refusent le vent du changement…

MA CHRONIQUE

THE HELP

Le roman du même nom était déjà une merveille, il en va de même pour son adaptation cinématographique même si certaines choses évidemment ont été moins traitées, moins développées. Mais, je pense sincèrement que l’esprit, le message du livre ont été parfaitement respectés.

A commencer par le casting remarquablement choisi. Skeeter interprétée par Emma Stone campe parfaitement cette jeune femme sortie tout droit de la fac se destinant à l’écriture. Octavia Spencer n’a pas volé son Oscar avec son personnage au sourire ironique au coin des lèvres et son franc-parler qui animera la maison de la touchante Celia Foote. Cette dernière n’est pas en reste non plus, en femme venue du fin fond des États-Unis. Elle donne l’impression d’une fille un peu facile et simplette mais sa fausse décontraction cache un lourd secret. Bon, je ne serai pas du tout objective au sujet de Jessica Chastain car je la trouve magnifique, naturelle et d’une grâce à couper le souffle. Et en plus, elle a du talent.

THE HELP

Il y a aussi Viola Davis qui elle aussi aurait mérité un Oscar peut-être même plus qu’Octavia Spencer. Son jeu est d’une fragilité et d’une tristesse exquises. Elle incarne parfaitement la vie difficile d’une femme noire dans les années 60 dans le Missouri. Alalala, quand elle fait répéter plusieurs fois à la petite fille de sa patronne:  » Répète après moi, je suis belle, je suis intelligente « . Que dire du personnage de Bryce Dallas Howard? On adore la détester parce qu’elle le vaut bien et puis, l’histoire du gâteau j’ai adoré. Une belle revanche dont elle se souviendra toujours je pense. Côté masculin, j’imaginais le chéri de Skeeter différemment. Plus costaud, plus grand aussi. Malgré ses rares apparitions, le mari de Celia Foote apporte une touche masculine très sympathique dans un Missouri très macho et très conservateur. Si vous ne l’avez pas reconnu à l’époque de la sortie du film, il s’agit de Mike Vogel: le Dale Barbara de Dôme.

Le livre comme le film ont été beaucoup critiqué sur le fait qu’ils donnaient tout deux une image plutôt positive des blancs. Honnêtement, je ne l’ai pas vu comme ça. Moi, j’ai vu des femmes blanches et noires, des femmes tout court se battre ensemble pour faire bouger les choses. Skeeter est allée à la fac ce qui lui a donné une certaine faculté à critiquer, à remettre en question la société dans laquelle elle vivait. Et, même ses proches. De plus, sa nourrice était une femme de couleur et cette dernière était comme une mère pour elle. Par ailleurs, la jeune Skeeter se fout des apparences et dit pratiquement tout ce qu’il lui passe par la tête sans peur à la différence de sa mère. Cette dernière comme beaucoup de mères à l’époque n’a qu’une idée en tête: marier sa fille. Mais, Skeeter rêve d’autres choses en autre de devenir un écrivain. De ce fait, elle se retrouve très vite en total désaccord avec Hilly Brook. Femme qui incarne parfaitement la bourgeoise aigrie, raciste et insatisfaite.

THE HELP

The Help dresse le portrait d’une Alabama encore profondément raciste. Les gens de couleur sont cantonnés à de difficiles besognes, à être maltraités et parfois même, injustement incriminés tandis que les blancs sirotent des citronnades devant une piscine. Et comme si cela ne suffisait pas, la présidente du comité de femmes de la ville décide de voter une loi visant à construire exprès des toilettes domestiques pour les noirs car ces derniers sont soi-disant porteurs de toute sorte de maladie. Bien sûr, ce projet va remporter des sympathisants mais également des détracteurs dont la féministe Skeeter qui va tout faire pour que cela n’arrive jamais.

Je veux voir dans ce film et même s’il a des airs édulcorés peut-être, de l’espoir de l’optimisme. Qu’au fond qui qu’on soit et qu’importe nos moyens, on peut bousculer les conventions, l’ordre établi et les mentalités.

17 SUR 20

THE HELP


Retour à La Une de Logo Paperblog