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The Devil Came From Kansas

Publié le 25 octobre 2014 par Polyphrene
The Devil came from Kansas. Where he went to I can't sayThough I teach I'm not a preacher, and I aim to stay that way There's a monkey riding on my back, been there for some time He says he knows me very well but he's no friend of mine
I am not a humble pilgrim There's no need to scrape and squeeze And don't beg for silver paper When I'm trying to sell you cheese
The Devil came from Kansas. Where he went to I can't say If you really are my brother then you'd better start to pray For the sins of those departed and the ones about to go There's a dark cloud just above us, don't tell me 'cause I know
I am not a humble pilgrim There's no need to scrape and squeeze And don't beg for silver paper When I'm trying to sell you cheese
No I never came from Kansas, don't forget to thank the cook Which reminds me of my duty: I was lost and now I look For the turning and the signpost and the road which takes you down To that pool inside the forest in whose waters I shall drown
I am not a humble pilgrim There's no need to scrape and squeeze And don't beg for silver paper When I'm trying to sell you cheese 
The Devil Came From KansasVoici une chanson de délibérément mystérieuse de Gary Brooker et Keith Reid (Album « A Salty Dog »), tout à fait caractéristique de l’inspiration de Procol Harum. Elle évoque la foi et l’idéal des premiers immigrants en Amérique, dont certains étaient des puritains, confrontés à leurs faiblesses et aux tentations, et plongés dans un monde de violence. Kevin Courrier en fait, dans « Critics At Large », une passionnante analyse. Le parallèle entre les nombreux épisodes de guerre et de massacres qui jalonnent les récits de la Bible et l’histoire de la conquête de l’Amérique, puis du Livre de Mormon, est frappant et inquiétant, car la présence, à un tel point, de la violence sous toutes ses formes dans les textes fondateurs et l’histoire de nombreuses religions est sans doute le reflet des traits fondamentaux qui ont permis la domination de l’espèce humaine sur la planète et représentent aujourd’hui la principale menace pour la planète et pour l’humanité elle-même.Le choix de Cat Stevens / Yusuf Islamde cette chanson pour son album « Tell’Em I’m Gone », à paraître le 27 octobre prochain, est donc certainement très significatif de son questionnement et de son cheminement depuis sa conversion à l’Islam. De quoi réfléchir… et se convaincre qu’il est essentiel de ne jamais cesser de s’interroger et de douter !
Le Diable Vint du Kansas
Le Diable vint du Kansas. Je n’ sais où il est partiJ’enseigne mais ne suis pas prêcheur, et j’entends rester ainsiIl y a un singe assis sur mon dos, depuis quelque tempsIl dit bien me connaître mais n’est pas mon ami pourtant
Je n’suis pas un humble pèlerinCa n’ sert à rien d’enquêterN’attends pas de papier d’argentQuand je vends mes produits laitiers
Le Diable vint du Kansas. Je n’ sais où il est partiEt si tu es vraiment mon frère, il est grand temps que tu priesPour tous les pécheurs qui sont morts et ceux qui n’ vont pas tarderUn nuage noir est sur nous. Ne m’ le dis pas : je sais
Je n’suis pas un humble pèlerinCa n’ sert à rien d’enquêterN’attends pas de papier d’argentQuand je vends mes produits laitiers
Non, je ne viens pas du Kansas. Remercie le cuisinierCe qui me rappelle mon devoir : Jadis perdu, désormaisJe suis les panneaux, les virages de la route qui doit menerDans la forêt, à cet étang dans lequel je me noierai
Je n’suis pas un humble pèlerinCa n’ sert à rien d’enquêterN’attends pas de papier d’argentQuand je vends mes produits laitiers

(Traduction – Adaptation : Polyphrène)

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