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The November Man

Publié le 05 novembre 2014 par Cinephileamateur
The November Man De : Roger Donaldson.
Avec : Pierce Brosnan, Olga Kurylenko, Luke Bracey, Bill Smitrovich, Lazar Ristovski, Eliza Taylor, Will Patton, Caterina Scorsone, Mediha Musliovic, Patrick Kennedy, Dragan Marinkovic...
Genre : Espionnage - Action.
Origine : États-Unis.
Durée : 1 heure 48.
Date de sortie : 29 octobre 2014.
Synopsis : Il n'y a pas pire ennemi que celui que l'on a formé. Peter Deveraux est un ex-agent de la CIA réputé pour sa redoutable efficacité et un passé trouble. Contacté pour assurer la protection d’Alice Fournier, responsable d'un centre d'accueil pour réfugiés, dont le témoignage pourrait compromettre l'un des favoris à l'élection présidentielle russe, Devereaux comprend rapidement qu’il a été manipulé et qu’il est devenu la cible de son ancien élève, David Mason…
Bande annonce française
"- C'est surement le meilleur ami que j'ai eu.
- Tous vos amis essaient de vous tuer ?
- Un jour ou l'autre."

3.5
The November Man
Pierce Brosnan qui endosse une nouvelle fois la peau d'un espion je ne pouvais pas rater ça. Bon d'accord cette fois ci, son nom ne sera pas Bond, James Bond et il ne travaillera pas pour les services secrets de Sa Majesté mais j'avoue que sur le papier, j'avais quand même une certaine hâte de découvrir tout ça. Du coup, c'est sans trop d'hésitation que j'ai découvert en salles "The November Man" sans même prendre le temps de voir une bande annonce (et j'ai bien fait car elle en dit trop je trouve) et en me basant juste sur ce concept et sur une affiche plaisante.
Globalement, ce que je peux dire, c'est que je n'ai pas été déçu. Je ne connais pas les livres d'origines de Bill Granger que l'on adapte ici mais le scénario écrit par Michael Finch et Karl Gajdusek m'a en tout cas beaucoup plu. Très rapidement on se retrouve plongé dans cette histoire et même si je reconnais être souvent assez perdu dans les histoires d'espionnage, celle-ci se suit très facilement sans jamais nous perdre en cours de route même lorsqu'elle utilise des ficelles un peu grossières.
J'ai aimé faire la découverte de ce héros avec qui j'ai tout de suite accroché. Sec, un peu brutal dans sa façon d'agir et de pensée mais très efficace, c'est le genre de personnage que j'affectionne. Ici, la relation avec le jeune mentor semble avoir déjà été exploitée mais ça passe quand même bien tout comme ce perpétuel jeu entre la CIA et la Russie. L'action est en tout cas au rendez-vous et j'ai apprécié le fait que ce scénario soit parsemé de quelques petites touches d'humour jamais trop lourde.
Pierce Brosnan en espion, bien longtemps après sa dernière participation dans un James Bond, ça sonne toujours comme une évidence. En Peter Devereaux, l'acteur est toujours remarquable. Il véhicule à merveille cette image de l'espion glamour et classe qui n'hésite pas à se salir les mains pour faire ce qu'il a à faire. Toujours très charismatique, si on sent le poids des années (surtout avec la comparaison avec James Bond qu'on ne peut éviter), le comédien assure de bout en bout. J'ai pris beaucoup de plaisir à le suivre dans cette aventure et je continue de le trouver très crédible.
Face à lui, on retrouve Luke Bracey en David Mason. Acteur que je connais très peu (je me souviens même pas de lui dans "G.I. Joe : Conspiration", seul film de sa filmographie à ce jour que j'ai vu), j'ai pris un certain plaisir à le suivre également. Je le trouve très convaincant que ce soit dans la peau de l'agent secret ou de l'élève qui admire son maître. Charismatique aussi, je trouve qu'il montre de belles choses et si son personnage peut sembler léger (il reste prévisible dans son traitement), le comédien nous livre un bon travail je trouve. Je serais d'ailleurs très curieux de voir ses prochains films.
Pour compléter un peu ce duo, il y a aussi Olga Kurylenko en Alice Fournier. J'ai rien contre l'actrice qui est charmante et joue de façon correct mais je commence quand même un peu à me lasser de la voir jouer toujours les belles plantes. J'ai l'impression qu'elle incarne bien souvent la jeune demoiselle en détresse. Ça m'embête un peu cette sous exploitation car même si elle est très agréable à regarder, je pense sincèrement que cette comédienne mériterait d'être mise un peu plus en avant. Sa prestation dans ce film reste cependant une nouvelle fois convenable même si il n'y a pas une grande originalité.
Derrière, le reste du casting est lui aussi bon même si tous les différents personnages ne sont pas forcément bien mis en valeur comme Bill Smitrovich en Hanley assez caricatural surtout vers la fin. Même chose pour Will Patton en Perry Weinstein dont l'issu de son personnage m'a semblé d'ailleurs très maladroit et assez grotesque le rendant au final presque dispensable au récit. Eliza Taylor en Sarah aurait elle aussi mérité un développement tout autre même si je comprends qu'on ne recentre pas l'action sur elle tandis que Caterina Scorsone en Celia, à elle aussi, une exploitation très limité.
Lazar Ristovski dans la peau d’Arkady Federov est lui très bon. J'ai trouvé ça intéressant cette façon de nous le vendre comme un méchant mais au final de nous le mettre un peu en retrait et de s'en servir comme prétexte dans cette chasse à l'homme. J'ai bien aimé aussi Mediha Musliovic en Natalia Ulanova, point de départ de ce récit, et qui elle aussi sert de prétexte car au final on nous en montre peu à son sujet ce qui est regrettable car du coup, on a du mal à tout de suite saisir les motivations de Peter Devereaux. La réalisation de Roger Donaldson est sinon vraiment très bonne. C'est très soigné, très propre et j'ai aimé cet esthétisme qui rend le long métrage très agréable à suivre sans pour autant tomber dans la surenchère. En termes d'action, j'ai aimé aussi en avoir pour mon argent et ne pas tomber sur un film qui passe son temps à parler. Ça agit, c'est dynamique, c'est rythmé et c'est bien emballé par un montage convaincant. Les différents plans sont assez classique dans l'ensemble mais ça marche et je ne boude pas mon plaisir car c'est aussi ça qui m'a permis de pouvoir suivre cette intrigue assez facilement.
La photographie est très belle sinon avec une exploitation de la lumière que j'ai trouvé très chaleureuse. Même les décors assez variés contribuent à nous faire bouger. Il y a bien quelques incrustations qui m'ont marqué et je reconnais que parfois j'avais du mal avec certaines "cartes postales" qu'on voulait nous montrer comme Lausanne ou celle autour de la table d'échecs mais là encore ça marche. Quant à la bande originale composée par Marco Beltrami, elle n'a rien de bien exceptionnel mais reste agréable aussi à l'écoute.
Pour résumer, j'ai pris beaucoup de plaisir à retrouver Pierce Brosnan en espion dans "The November Man". Très efficace et facile à suivre, si le long métrage de Roger Donaldson n'est pas exempt de défauts et de facilités, il réussit néanmoins à nous captiver et à nous emmener avec lui. Riche en action, le film à aussi l'avantage de ne pas se perdre dans des discours pompeux mais de nous divertir tout en essayant de mettre en place une intrigue qui tient la route. A l'heure où j'écris, une suite serait en préparation et bien de mon côté, ça sera avec un grand plaisir que je replongerais dans le bain tout comme je pourrais revoir ce long métrage sans problème. Un bon petit moment de cinéma de mon côté.
The November Man
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