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Slash featuring Myles Kennedy And The Conspirators - Le Zénith, Paris - le 12 novembre 2014

Publié le 12 novembre 2014 par Concerts-Review

Mitch "ZoSo" Duterck

Slash featuring Myles Kennedy And The Conspirators

Le Zénith, Paris – 2014.11.12
Setlist :
01. Intro.
02. You’re A Lie.
03. Nightrain.
04. Halo.
05. Avalon.
06. Back From Cali.
07. Automatic Overdrive.
08. You Could Be Mine.
09. Mean Bone.
10. Doctor Alibi.
11. Out Ta Get Me.
12. Wicked Stone.
13. Beneath The Savage Sun.
14. Fall To Pieces.
15. Rocket Queen.
16. Bent To Fly.
17. World On Fire.
18. Anastasia.
19. Sweet Child O’Mine.
20. Slither.
21.Paradise City.
En ce lendemain de commémoration de l’Armistice du 11 Novembre 1914, c’est sous la bannière du « World On Fire Tour » que Slash nous rend visite, flanqué de son acolyte Myles Kennedy, lui-même accompagné de ses Conspirators. Métro direction Porte de Pantin et sortie côté de la cité de la musique, suivez la foule !
Et comme à chaque fois, c’est le même bordel, de longues files de fans que des stewards orientent bon an mal an dans une direction puis une autre au gré des pavés sous lesquels se trouvait la plage en mai 1968. On patiente puisqu’il n’y rien d’autre à faire et on regarde ceux qui ont eu encore moins de chance que nous et qui « saumonent » le flux descendant en remontant vers la place qui leur échoit d’office : la queue. Il est pourtant une autre catégorie de promeneurs ce soir : des prédateurs, chasseurs de pigeons porteurs d’euros qui déambulent parallèlement au courant principal en criant à tue-tête « sandwiches » pour les uns, « bières fraîches » pour les autres. Tu parles de bières fraîches, des canettes empilées dans des caddies de super marché, pas besoin de vous faire un dessin de ce que ça peut donner des substances moussantes trimballées sur un sol pavé dans des trolleys de fortune. Malheur à celui qui achète ! Pour 6 euros il a droit à une gerbe moussante instantanée qui fait « pfffffffffftttt » en explosant de la boîte dans laquelle on l’avait traitreusement emprisonnée puis secouée sans ménagement. Dans l’enceinte du Zénith, c’est 8 euros mais sans la gerbe ! Camarade, choisis ton camp.
Enfin, après 1h30 de pérégrinations pédestres, les files se retrouvent devant un goulet, sorte d’étranglement dévolu au
contrôle des tickets et à la palpation vestimentaire, on ne sait jamais, des fois qu’il y aurait un fou furieux qui cacherait une arme à feu, un rottweiler ou un lapin blanc… on n’est jamais trop prudents.
Je ne vous explique pas le trajet pour rejoindre les sièges des tribunes estampillés « placement libre ». Si c’est placement libre, pourquoi les stewards s’évertuent-ils à remballer du monde en disant « ce n’est pas cette entrée ci, c’est indiqué en petit sur le billet » tu parles Charles! Je m’y suis esquinté une bonne vingtaine de minutes sur ce fichu billet et en fait d’indications il apparaît juste qu’on s’est foutu de nous car de toutes façons après un grand détour, je passe derrière le préposé à l‘accueil dont question ci-avant et que je m’asseois de toutes manières où j’avais envie car çà, c’est bien indiqué sur le document.
Brillante première partie assurée par Monster Truck que j’ai découvert le soir même et je vais m’y intéresser de plus près soyez en certains. C’est tout bon et la voix du chanteur bassiste est un régal à mes oreilles vieillissantes. C’est une voix du style ce celles qu’on aimait dans les seventies, un vrai chanteur quoi.


On attend 21h00, c’est souvent la tape et voilà, grosse clameur et pan mon commandant « You’re A lie » avec la voix de Myles déjà à des hauteurs stratosphériques. Pas que çà à faire, allez, « Nightrain » prouve une fois de plus que les Guns de la grande époque, c’était quelque chose, c’est presque l’hystérie et la salle se lève comme un seul homme, les femmes et les enfants d’abord ! « Un Back From Cali » d’ anthologie plus tard on revisite les Guns encore et toujours avec «You Could Be Mine » et « Out Ta Get Me » font qu'à chaque fois que les clameurs s’amplifient. Si Axl Rose avait été moins parano, on aurait encore un très grand groupe à aller voir avec les Guns mais on, sait ce qu’il en est advenu. L’ambiance ne faiblit jamais, c’est rock’n’roll à mort et le public aime ça, à n’en pas douter. Vers les 2/3 du concert, arrive le seul faux-pas de la soirée : « Rocket Queen ». Ce n’est pas le choix du titre qui fait le buzz mais sa longueur : près de 24 minutes avec un solo de guitare de 20 minutes bourré de notes carrément à côté de la plaque ce qui donne à l’ensemble un aspect « branleur » de manche qu’on aurait pu éviter en jouant deux ou trois morceaux en plus sur la soirée. Se faire plaisir c’est bien mais il faut savoir s’arrêter avant que ça devienne franchement chiant pour tout le monde. On termine ce très bon concert avec «Un Paradise City » mémorable repris en chœur par tous ceux qui connaissent les paroles du chorus, les autres assurant par des expressions de lipping parfois plus proches du ruminant que du chanteur de karaoké le samedi soir devant sa télé. Retour via les lignes 5, 4 et 13 du métro, repas au Timbre-Poste à Vanves et puis dodo. Très bonne soirée soit dit en passant, je me demande même si je ne vais pas aller le revoir le 26 à Forest National. En sachant que j’aurai une grosse vingtaine de minutes de pause pendant le concert pour aller manger, pourquoi pas après tout :-)


Mitch "ZoSo" Duterck


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